Larness (Mangriff)

Larness

Âge : Cinquante-quatre ans
Sexe: Mâle
Originaire de: Aizora
Groupe : Dark Core
Rang: Explorateur ; Artisan du bois lorsqu’il n’est pas en mission. Sa technique de découpe est quasi-légendaire.
Titre de notoriété: Le Seigneur de la Marche. Un surnom pince-sans-rire lui ayant été attribué dans une taverne par des gens ivres en raison de son statut d’explorateur. A vrai dire, il l’aime plutôt bien et se présente régulièrement sous ce nom.
Arme: Aucune, il les déteste et juge qu’un Pokémon en utilisant n’est pas un vrai Pokémon.
Talent: Rage poison.
Capacités connues: Tranche, Danse-Lames, Embargo, Vendetta, Coupe-Vent (Reproduction)
Affiliation: Giratina
Origine de l'avatar : Moi. En cours de création.

Caractère

Semblable à une épée forgée, Larness a été chauffé et battu à maintes reprises par le marteau qu’est la Vie. Il a traversé moult épreuves qui lui ont appris à être dur et sans pitié. Il lui arrive donc parfois d’être cruel mais ça n’est pas par pure méchanceté. Pour lui, la cruauté est un outil pouvant servir à donner des leçons aux autres. Et vu qu’il déteste perdre son temps avec des personnes qu’il n’apprécie pas, s’il est rude avec vous, c’est donc en quelque sorte qu’il veut votre bien. Ou pas. Franchement, allez savoir ce qui se trame dans sa tête. Revêche, farouche et rebelle, ses intentions et autres motivations sont difficiles à cerner. Certains s’étonnent de le voir obéir aux ordres, lui qui est si rétif à l’autorité. Pourtant, s’il y a une chose qu’il place au-dessus de tout, c’est la loyauté. Il sait pertinemment bien qu’il s’est engagé dans une faction aux actes des plus douteux. Mais il s’est engagé. Et pour lui, ça veut tout dire. Mieux vaut mourir que de trahir son serment.

Il a parfois un côté bourru mais un grand sens de l’humour, bien que très vachard sur les bords. Nul n’est à l’abris de l’une de ses piques acerbes. C’est autant un amoureux de la solitude que de la vie en communauté. En petite communauté, toutefois, de préférence. Autant il peut aimer ses moments de solitude, autant il peut vite se lasser de n’avoir personne à titiller sous la main.
Il est difficile de lui faire perdre son sang-froid. Effectivement, il connaît tous les côtés néfastes de la colère et préfère largement la refouler ou la ressortir sous formes de répliques acides. Cynique et désabusé, il pense que plus rien ne peut l’étonner en ce monde, même s’il garde l’espoir d’un jour se tromper.

Par ailleurs, Larness ne perd que peu de temps en introspection. Il a peu tendance à remettre ses actes ou ses paroles en question, mû par son seul instinct. Cela le pousse à déborder de confiance en soi, frisant parfois l’arrogance bien qu’il déclare souvent détester celle-ci. Il n’a pas d’hésitation à recourir à la violence quand il le faut. Parfois même lorsque c’est incongru, lui attirant quelques ennuis.  
Il apprécie toutes les sortes de force, physique, mentale ou même magique. C’est d’ailleurs pour ça qu’il hait toutes les sortes d’artifices n’étant pas naturels tels que les armes ou les vêtements. Impossible pour lui de rester longtemps entre quatre murs ou il se met à tellement fulminer que ça en devient une pure angoisse. Il dort toujours à la belle étoile.

Pour conclure, c’est un amoureux de la liberté et des grands espaces sauvages. C’est d’ailleurs pour cette raison qu’il répond aussitôt présent dès lors que des explorateurs sont demandés. Curieusement, son bien-être n’est à son paroxysme que lorsqu’il est totalement perdu au milieu de la nature, sans avoir la moindre idée de l’endroit où il se trouve.

Physique

Il est inutile de préciser que Larness a eu une vie mouvementée. Cela se voit au premier coup d’œil. Son œil gauche est crevé, une longue cicatrice passant au travers. En outre, il lui manque un bout de son oreille droite et l’une de ses griffes droite est brisée.
A part ces quelques infirmités, Larness est un Mangriff assez banal. D’une stature moyenne pour son espèce, les marques parcourant son corps, bien qu’ayant de drôles de formes, sont rouges comme celles des autres. Sa fourrure, cependant, est plus rêche et drue que les autres, donnant l’impression évidente d’un certain laisser-aller.

Histoire

Longue vie, rudes épreuves. Tels sont les quatre mots qui, à eux seuls, suffiraient à décrire l’existence de Larness en ce bas-monde. Pourtant, ce serait passer à côté de biens des détails expliquant sa vision du monde.
Né dans une famille de nomades, il vit son enfance au gré des errances de sa tribu, suivant le roulement des saisons et les déplacements de gibiers. Il y apprend rapidement la loi immuable de ce monde : manger ou être mangé. Pour les nomades, c’était autant une mise-en-garde qu’un véritable crédo. Déjà impétueux et rebelle dans sa jeunesse, il défia toutes les règles en partant seul à la chasse. Dans son esprit, la gloire de ramener un grand gibier lui assurerait une place d’honneur au sein de son clan. Il revint chez lui en sang, une griffe brisée, ne voulant parler à personne de ce qu’il s’était passé. La perte de l’une de ses griffes, fierté de tous les Mangriffs, fut un véritable traumatisme pour lui et il se renferma sur lui-même, perdant son côté rieur. C’est à partir de là que son sens de l’humour devint plus acerbe, plus méchant. Il ne participait plus à la chasse, ni aux festivités du clan, ni même à la vie en communauté. Il se laissa dépérir ainsi pendant plus d’un an, jusqu’à ce que son père ne puisse plus supporter la vue de son fils en train de se laisser mourir juste sous ses yeux malgré tous ses efforts pour lui remonter le moral. Il le bannit alors du clan.

Contrarié, furieux, démolit par la tristesse, il perdit la raison et sauta sur son géniteur. Ce dernier, dans un réflexe, le trancha, lui crevant un œil. Blessé, en proie à d’innombrables émotions, il s’enfuit. Cet exil fut pourtant une véritable révélation. Malmené par les pokémons qu’il rencontrait, fourbu par les intempéries, passant chaque journée à moitié mort de faim, il n’eut pas d’autres choix pour survivre que de devenir fort. Assez fort pour survivre seul dans la nature. Il vécut de chasse et de cueillette pendant une quinzaine d’années, forgeant une fierté inébranlable due à son autosuffisance. Jusqu’à ce qu’il se découvre un véritable don : le travail du bois. La précision de ses coups de griffes lui permettait de sculpter de véritables chefs-d’œuvre. Au début simple hobby, cela devint rapidement une passion brûlante qui lui donna une raison de plus de s’accrocher à la vie.
Un talent qui fut repéré par un jeune Feuilloutan qu’il s’apprêtait à détrousser. Remarquant les statuettes de bois que Larness portait au cou en guise de collier, il tomba en admiration face à son travail. Il lui parla alors de la ville, lui assurant qu’il pourrait vivre comme un seigneur grâce à l’argent que la vente de ses œuvres lui rapporterait. Se sentant insulté par l’idée de vendre ses œuvres, il tua aussitôt le Feuilloutan. Pourtant l’idée s’insinua dans son esprit, y germa et fleurit peu à peu au fil du temps. La curiosité le rongea. Lui qui n’avait jamais connu la ville, il se demanda quel effet cela ferait d’y avoir une place. Et une bonne place, apparemment, d’après le défunt.

Finalement, c’est donc âgé d’une trentaine d’années qu’il posa pour la première fois une patte sur le pavé. Ses débuts de citadins furent houleux car il n’arrivait pas à comprendre pourquoi on voulait lui faire payer les services qu’on lui rendait. Ses démêlés avec la police furent nombreux. Il n’avait pas conscience qu’ici « prendre » équivalait à « voler ». Au bout de nombreuses leçons de morale, il comprit ses torts et se mit à chercher du travail. Il fut engagé sur un chantier de bûcheronnage où ses talents le firent aussitôt remarquer. Il grimpa rapidement la hiérarchie, devint contremaître et put s’installer. Lorsqu’il commença à offrir ses services de menuisier, il eut un succès rapide et intense. Mais, malgré qu’il ait trouvé une bonne place au sein de la communauté, il avait compris que ce n’était pas la sienne. Il partait régulièrement en voyage, sans rien dire à personne. Et cela lui valut de perdre un grand nombre de clients. Et d’en attirer d’autres… Car il s’avéra bien vite que les citoyens étaient tellement habitués à compter sur les autres qu’ils étaient prêt à payer pour n’importe quel service. Ainsi, lors de ses voyages, Larness était chargé de ramener telle babiole, de trouver tel endroit, tel pokémon. Sans même s’en rendre compte, il était devenu ce que les autres appelaient un explorateur.

Tout se passait bien, lorsque ses exploits parvinrent aux oreilles de la cour. On le manda et lui somma aussitôt de partir à l’autre bout de la planète pour découvrir de nouvelles nations. Il refusa sèchement, ce qui fut terriblement mal pris. Pour son impudence envers le sang royal, sa sanction fut de lui couper une oreille. Malgré la menace, Larness ne changea pas d’avis et, une fois de plus, la vie l’éclopa. Un pokémon honni de la royauté était logiquement honni de tous. Il se foutait de l’amour des autres. Mais lorsqu’ils en vinrent à se rassembler avec des fourches et des torches devant chez lui, il comprit rapidement que sa place n’était plus ici. Il retourna alors dans le monde sauvage, se jurant qu’il ne remettrait plus une patte en ville. Et pourtant, il remarqua que les longues marches dans les vastes étendues sauvages avaient perdu de leur sens. Quand y on vivait, c’était trop habituel, et cela perdait beaucoup de son charme. Par contre, quand il quittait la ville pour y revenir, il avait à chaque fois l’impression de revivre. Un peu comme si la ville faisait office de lunettes teintées contre l’éclat éblouissant du soleil qu’est la nature.

C’est alors qu’une voix puissante, emplie de force, fut audible à travers tout le royaume. Un dénommé Giratina y expliquait ses liens avec les intrigues politiques, ce qui n’avait jamais intéressé le Mangriff. Mais il comprit rapidement à son discours que même les pires crapules de la terre pouvait se trouver une place dans son camp. Alors, Larness partit rejoindre Giratina qui l’accueillit avec indifférence, lui proposa une bicoque en ruine et un métier dur et laborieux. Pourtant, Larness débordait de reconnaissance, car même si c’étaient des cadeaux empoisonnés, cela restaient des cadeaux. Et puis, il se plaisait bien ici. Ca ressemblait plus à la nature sauvage que la ville bien propre qu’il avait laissé derrière lui. Brigands, malfrats en tous genres, escrocs notoires et assassins se bousculaient au portillon, rappelant sans cesse à son instinct animal que c’était « manger ou être manger ».
Aujourd’hui, il vend ses services comme explorateur, bûcheron, menuisier ou même sculpteur de bois. Il semble sans cesse déborder pourtant la taverne des bas-quartiers semble avoir fait de lui son membre d’honneur.

Derrière l'écran

Pseudo : Larness
Âge : Vingt-cinq ans
Code de validation à trouver dans le règlement:Elementaire, mon cher !
Comment as-tu connu le forum ? Grâce à notre ami à tous
Que penses-tu du forum ? Presque que du bien. La présence d’un système de combat l’aurait rendu quasi-parfait.

Code par Nemalus