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 Hisse et ho, Santiano ! Si Dieu veut toujours droit devant, Nous irons jusqu'à la cité noire [Syrius/Etix/Munja]

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Balthazar

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MessageSujet: Hisse et ho, Santiano ! Si Dieu veut toujours droit devant, Nous irons jusqu'à la cité noire [Syrius/Etix/Munja]   Hisse et ho, Santiano ! Si Dieu veut toujours droit devant, Nous irons jusqu'à la cité noire [Syrius/Etix/Munja] EmptyDim 8 Mar - 3:29

5 jours c'est combien de temps pour vous ? Le temps d'une guerre éclaire ? De faire un deuil ? Pour se préparer à larguer sa douce et tendre pour une femme avec de meilleurs arguments ? Pour Kaiser cela a été, presque sans sommeil, le temps qu'il lui a fallu pour rejoindre la cote. Kaiser accompagné de Munja, artisan d'âme, devaient se rendre à la cité noire pour une mission du bras droit des ravens. Suite à un relatif retard, Le général d'acier décida de couper par l'océan majeur. Cependant... Il n'avait pas prévu de bateau. S'il pouvait toujours se faire une embarcation de fortune. Cela serait bien plus rapide et confortable de trouver un navire itinérant. Cela couterait surement beaucoup mais il fournirait de manière naturelle le prix. Encore fallait il trouver un bateau pour les y emmener et ça...


Kaiser ne se trouva finalement que face à la mer, une immensité bleu à la fois calme et remué par le remous qui venait s'écraser sur les rebords. Il soupira, craignant de devoir presque devoir traverser à la nage. Il continua de fixer le rivage jusqu'à entendre comme une corne. Une corne de brume oui. Servant à prévenir l'arrivé au port. Port fantôme dans ce cas ? Il n'y en avait aucun aux environs. Simplement une plage en aval du bord de mer où était perché Kaiser et le fossoyeur. Tout de même intrigué, Kaiser alla en direction des sonorités. Plus tard il se retrouva sur la plage, le sable y était humide et collant sous les pattes du Scalproie, presque mouvant si l'ont y restait immobile. C'est au final que Kaiser vit un bateau plus ou moins familier. L'Arcadie. Ce majestueux bateau semblait embarqué deux personnes. L'une d'elle était une vague connaissance. Le passeur d'aurore Syrius Black. C'était un informateur des résistants. Kaiser avait parfois du mal à le suivre, espérant, bavant presque de la gloire que lui apporterait la victoire des résistants. Lors de leurs conversations, il finissait toujours les arrangements par des "Et qu'est que j'y gagnerais ?" "Et j'aurais quoi à la clé ?" "Et quel bénéfice j'y touche ?" Cela était difficile à chaque fois de lui réexpliquer que la gloire qu'il recherchait serait partagé entre un grand nombre de gens. Altair le premier, les résistants, les donateurs, qu'ils soient financiers, informatif ou matériels, tous avaient un rôle à jouer et tous avait à y gagner. Quand à Kaiser lui même, la gloire lui importait peu. Il ne faisait qu'aider. Il ne pouvait supporter le mode de vie Helheim et ce qu'elle faisait subir aux autres. Il se devait de changer ça. Colombia, sa terre natale, avait aussi son lot de crime, de vol et d'injustice. Mais toujours, ou du moins très souvent, ceux-ci étaient réglé, réparé ou simplement oublié de tous et même du plaignant.

Kaiser décida alors de placer une très basse strido-son. Suffisamment basse pour ne pas déranger à l'oreille mais assez forte pour se faire entendre. Chose amusante, il passa le métal de ses bras comme si cela était du violon. Sans y être formé, il savait les bases de cet instrument oui. Entre mission demandant son apprentissage et passion de jeunesse et vite refoulé.


"Syrius ? C'est bien toi ? "

Il s'approcha de lui, présentant son bras pour la le lui serrer. Mais alors il vit quelqu'un d'autre. Un petit Marill qui semblait être très proche de Syrius, il les avait vu juste avant au loin avec des gestes plus ou moins familier.

"Qui est-ce ? Un ami ?"

Après forcément, il devait bien faire les présentations de Munja qui devait le suivre sans un mot depuis le début. Mais cela viendra au moment voulu.

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MessageSujet: Re: Hisse et ho, Santiano ! Si Dieu veut toujours droit devant, Nous irons jusqu'à la cité noire [Syrius/Etix/Munja]   Hisse et ho, Santiano ! Si Dieu veut toujours droit devant, Nous irons jusqu'à la cité noire [Syrius/Etix/Munja] EmptyDim 8 Mar - 11:05

Nous voilà au port, le jeune Scalproie semble fatigué par le voyage mais il tient le choc, après ces 5 jours de marches intensives le Scalproie avait décidé de d'emprunter une embarcation décente pour traverser l’océan majeur. Je ne sais pas comment il pense payer mais nous aviserons.

Et voilà qu'on se retrouve face à un un bateau ma foi très beau et à son propriétaire Syrius. Kaiser semble le connaître maintenant reste à voir si il sera d'accord pour nous faire traverser l'océan majeur.
Si il refuse je pourrais négocier avec des Grodrives, ils aiment bien mes objets et ça pourrait prendre moins de temps, mais rallonger le voyage me permet de le tester.

Syrius... Syrius j'en ai entendu parler je m'en souviens maintenant, Syrius Black le passeur d'aurore un vagabond marin qui voyage sur l'Arcadie, on ma déjà parler de ses pérégrinations il est revenu il y a peu dans ce pays, il aide les Résistants. Un Vagabond qui s'implique dans le conflit un gris nuancé en clair ou en foncé.

Et moi je dois terminer mes figurines en bois flotté représentant deux créatures imaginaires, je pense les appeler Ask et Embla. Né de deux morceaux de bois flottés il ne me reste plus qu'à leurs insufflés une âme.

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MessageSujet: Re: Hisse et ho, Santiano ! Si Dieu veut toujours droit devant, Nous irons jusqu'à la cité noire [Syrius/Etix/Munja]   Hisse et ho, Santiano ! Si Dieu veut toujours droit devant, Nous irons jusqu'à la cité noire [Syrius/Etix/Munja] EmptyMar 10 Mar - 20:28

Et bien, si je m'attendais à tomber sur des résistants en naviguant ici.

C'était une journée plutôt banale. Enfin pas vraiment. Le temps était calme, le soleil brillait toujours mornement, à mes yeux, et l'océan semblait constamment en colère. Il se fachait à cause des horreurs que lui faisait vivre le peuple d'Hellheim. Entre les déchets causés par la destruction des forêts, ou par les déjections de la Cité Noire, il avait des raisons de haïr tout le monde. Il était souillé, et si Kyogre venait à se réveiller, il se dirait sûrement qu'il était temps de faire le déluge, pour faire disparaître tout ce monde décadent. Mais ce n'était pas le moment de parler légende, aujourd'hui était un grand jour. J'allais enfin voir si les modifications faites à l'Arcadie allait servirent à quelque chose. J'étais terriblement anxieux. Serait-ce un échec ou une réussite totale ? Je ne fus fixé que quand l'Arcadie fut mise à l'eau.

En effet, aucune réparations ou améliorations n'étaient possible dans l'eau, et ce n'était d'ailleurs pas prudent de laisser un bateau à vue. Notre bateau était très reconnaissable à cause de sa figure de proue, un Pingoléon, une relique de l'ancien monde. Et nous tenions tous à la garder, mais avec quelques changements. Le Pingoléon portait entre ses ailes la flamme de la liberté. C'était notre symbole à tous, un symbole de rébellion, au même titre que cette étrange œil qui apparaissait des fois au détour des rues. Et nous nous cachions dans une île très peu connu, la Fobidden Island, qui tenait son nom de sa position. C'était une île situé dans le contre-courant du World Stream, le courant marin qui faisait le tour du monde. Et il fallait donc faire le tour pour l'accoster, mais j'avais réussit à le dompter grâce un allégement maximal du bateau, qui allait maintenant être gonflé d'hélium.

Et ça y était, le bateau était à l'eau, et je n'osais pas regarder, de peur que cela se passe mal. Mais je fus fixé lorsque les marins firent quelques tours de l'île. Des cris de joie, en effet, ils n'étaient jamais allé aussi vite sur l'Arcadie. J'étais aux anges, et l'équipage était très fier de moi. De plus, deux grands roues à aube tournaient dans la cale, ce qui permettait au bateau d'utiliser l'hélice que je lui avais installé. Aujourd'hui, l'Arcadie était vraiment devenu le bateau le plus rapide du continent. Puis, nous décidâmes d'aller du côté de ce dernier, pour pavaner sur la côte, et faire les derniers réglages. Ce qui nous permettrait aussi de tester Highshot. J'avais terriblement peur de cette arme, qui était beaucoup trop puissante pour l'époque. J'avais aussi peur que la coque ne soit éclaté par le recul, car, même moi, Ironshot avait failli m'arracher le bras par moment.

Et je fus vite fixé. La tension fut palpable, et la détonation nous fit atrocement peur. On aurait dis que Fulguris, Raikou et Elektor se déchainaient à côté de nous. Et l'eau explosa en face de nous. Nous fûmes terrorisés, mais la joie de voir la puissance de Highshot nous prit bientôt. Nous nous mîmes à danser sur le bateau, et à faire une petite fête. L'inconvénient, c'était que le recul du canon avait en effet explosé la coque intérieur. Un réparage de fortune fut fait, mais il fallait un professionnel pour ce genre de dégât. Alors nous avions maintenant une bonne raison d'aller sur le continent.

Alors que nous naviguions sur la côte, pendant que certain marin était venu chercher un menuisier compétent, j'entendis un son aigu, comparable à celui d'un violon. Quel ne fut pas ma surprise de voir Kaiser sur la plage, accompagné d'un autre pokémon. J'avais souvent parlé avec Kaiser de nos rapports avec la résistance, et j'avais une grande estime de sa personne, fort, froide, et inintéressé par le pouvoir, et par son propre avenir. Il manquait franchement d'affection, ça se voyait sur son visage craquelé. Et je lui permis donc de monter sur le navire, et son "ami" le suivit comme son ombre. Ce pokémon me faisait un drôle d'effet, comme une sueur froide dans le dos. Mais si Kaiser voyageait avec lui, il devait être de confiance. Alors il me demanda si j'étais vraiment Syrius. Je lui répondis du tac au tac en lui serrant le bras :

"Bien évidemment que je suis Syrius, connais-tu donc un autre Farfaduvet voyageant sur un bateau ?" dis-je avec amusement.

Alors, il me demanda qui était Etix, et je lui répondis tout aussi rapidement :

"Voici mon "fils", celui qui j'ai adopté, et que est ma raison de vivre. Mais je me demandais : que fais-tu ici ? Et en si ... étrange compagnie" dis-je en montrant le Munja.

Ce pokémon m'intriguait vraiment beaucoup, s'en était même dérangeant.
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Etix

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MessageSujet: Re: Hisse et ho, Santiano ! Si Dieu veut toujours droit devant, Nous irons jusqu'à la cité noire [Syrius/Etix/Munja]   Hisse et ho, Santiano ! Si Dieu veut toujours droit devant, Nous irons jusqu'à la cité noire [Syrius/Etix/Munja] EmptyMer 11 Mar - 13:16

Voila quelques jours que rien ne s'était passé. Je commençais à penser des choses absurdes, mais passons.

Le soleil était au dessus du ciel et tapait contre la mer, reflétant, en mille petit traits, une véritable maritime. Je l'observai avec beaucoup d’enthousiasme. Bon, souvent, des vagues venaient brisés et cacher celle ci, mais cela n'en restait néanmoins magnifique. Au contraire, ça donnait un tableau mouvement ce qui m'émerveillait encore plus. J'avais vraiment envie de destiné tout ça, mais j'en n'en eu pas le temps. Syrius avait beaucoup travaillé ces derniers temps et je m'occupais de le soutenir, de le relaxer quand en venait le besoin. Je ne comprenais pas grand chose à son charabia, encore moins au système mit en place. Mais je voyais que Syrius y mettait du sien, et cela me faisais plaisir. Je tournai la tête vers Syrius, émerveillé par sa machine qui marchait très bien. Tout le monde était heureux et sautait de joie. Je lui sautai dessus -sur sa fourrure, un sorte de doudou pour moi- afin de lui enlever un peu d'huile qui s'y étais déposé. Je lui avais bien dit de faire attention! Mais passons. Nous arriverions maintenant à aller sur l'île sans problème. Tant mieux.

Puis vint le moment de tester le canon. Le problème, c'est que je descendis en cale à ce moment et le bruit assourdissant me fit perdre l'équilibre et me casser les oreilles. je fus affolé quelques instants et remontant en haut, je vis le pont avec un peu d'eau -du à l'explosion-  et l’équipage toujours aussi heureux. J'avoue n'avoir pas beaucoup compris, mais lorsque j'ai vu -en redescendant- le canon, j'ai rapidement compris. Je me sentais quand même ballot. Je soigna rapidement le marin qui c'était fait une entaille avec le recul du canon, rien de grave, et rejoins les autres dansant toute la nuit. Moi, je m'étais endormi bien avant tout le monde, dans ma cabine.

Soudain, alors que je préparais un baume désinfectant, un son aiguë mais mélodieux vint à mes oreilles rondes. Je vis Syrius accourir près de la côté et deux pokémons sur celle ci. Je reconnu rapidement Kaiser. Je ne le connaissais pas vraiment. Pour moi, c'était un "client" de mon "père", rien de plus. Je m'approchait d'eux et, à peine arriver, on me désigna. Je fus surpris et me gratta derrière la tête, un peu remué.

"Voici mon "fils", celui qui j'ai adopté, et que est ma raison de vivre. Mais je me demandais : que fais-tu ici ? Et en si ... étrange compagnie"

Je fus flatté, comme toujours, quand il disait ça. Mais moi, mon regard restait fixé sur le Munja. Il me faisait... Peur, m'intriguait au plus haut point. Mais, oubliant les bonnes manières, je suivis ce que dis mon père

"Bonjour. Je m'appelle Etix. Vous ne m'aviez jamais vu? Pourtant moi si! Mais bon, puis ce que tu ne me reconnais pas, enchanté!" dis je avec entrain

Je fixait gentiment les deux "invités" avant de me rappeler rapidement mon baume, entrain de cuire. J'accourut rapidement éteindre la petite flamme qui chauffait doucement le baume. C'était bon, pas raté. Je le mis rapidement dans un tube, le fourra dans ma sacoche et revins rapidement. Je ne pus pas entendre toute la suite de la discutions.
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Balthazar

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MessageSujet: Re: Hisse et ho, Santiano ! Si Dieu veut toujours droit devant, Nous irons jusqu'à la cité noire [Syrius/Etix/Munja]   Hisse et ho, Santiano ! Si Dieu veut toujours droit devant, Nous irons jusqu'à la cité noire [Syrius/Etix/Munja] EmptyJeu 12 Mar - 15:03

"Je les vois plus souvent la tête dans les nuages avec les cotovol vois-tu. C'est bon de te voir. On te trouve même à point nommé"

Kaiser semblait... Étrangement détendu en la présence de Syrius. Sans être réellement proche, il s'entendait de manière correcte avec ce dernier, il avait aidé à quelques reprises les ravens, notamment avec des cartes et des informations. Mais le contact passait très bien autrement.

Son fils ? Eh bien eh bien. Kaiser avait toujours pensé qu'il s'agissait d'un apprenti du navire ou un collaborateur. On sentait les guillemets mais ils semblaient rattaché même plus qu'un vrai père et son fils. Oh ça Kaiser le savait bien. Gurran avait beau être son père, la relation était parfois bien tendu -surtout ces temps-. M'enfin, il était surement temps de présenter son compagnon, celui-ci semblait déjà bien assez intriguer Syrius et inquiéter le jeune Marill.


"Ah oui oui. Voici Munja, c'est un fossoyeur. Il était en affaire avec mon chef. On partage la route un certain temps."

Kaiser ne pensait pas utile sur le moment de parler de son autre activité ni du fait qu'il avait besoin de lui pour l'objet qu'il lui avait promis. L'essentiel était déjà là. Mais il était temps de parler affaire.

"Par ailleurs vois-tu, nous devions nous rendre à la cité noire. Mais on a rencontré des problèmes dans le marais qui nous a retardé. Si nous pourrions couper par l'océan majeur pour rattraper le retard ce serait idéal. Il nous faudrait donc l'Arcadie si tu veux bien. C'est pour une mission."

Il ne restait plus à ce qu'il accepte. Syrius aurait été un sacré Sharpedo d'affaire. Chaque chose avait son prix et en espérant que cela ne soit pas cash. Par le bateau, ils pouvaient bien s'économiser à quatre semaines de marche sans accroc. La mission devait se régler le plus tôt possible. Mais le temps de voyage était primordial. Dans le même temps, il observait Etix en train de revenir, étant parti plus tôt, revenait. Puis il resta contemplatif devant l'Arcadie, ce bateau avait dût en traverser des flots. Et pourtant il semblait toujours prêt à partir.

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MessageSujet: Re: Hisse et ho, Santiano ! Si Dieu veut toujours droit devant, Nous irons jusqu'à la cité noire [Syrius/Etix/Munja]   Hisse et ho, Santiano ! Si Dieu veut toujours droit devant, Nous irons jusqu'à la cité noire [Syrius/Etix/Munja] EmptyJeu 12 Mar - 20:47

"Ah oui oui. Voici Munja, c'est un fossoyeur. Il était en affaire avec mon chef. On partage la route un certain temps."

On pense à moi c'est un début, alors comme ça il vaut mieux que je me fasse discret. C'est bien ainsi je n'ai pas vraiment envie de trop faire parler de moi, il n'y a aucune raison en particulier mais le silence résous bien des problèmes.

"Par ailleurs vois-tu, nous devions nous rendre à la cité noire. Mais on a rencontré des problèmes dans le marais qui nous a retardé. Si nous pourrions couper par l'océan majeur pour rattraper le retard ce serait idéal. Il nous faudrait donc l'Arcadie si tu veux bien. C'est pour une mission."

Nous y sommes la demande fatal et fatidique que va demander en échange le propriétaire du navire contre une traversée de l'Océan Majeur, je suppose que nous pourrions travailler comme mousse à bord de son bateau mais je ne suis pas très doué pour les tâches ménagères même il y a toujours moyen de s'arranger je suppose. En attendant je voudrais beaucoup visiter ce formidable navire.

-Bonjour "Passeur d'Aurore" je serais ravi de visiter votre splendide navire, il semble avoir son histoire et être un formidable allié lors de vos voyages. Quant à votre réputation Syrius Black elle vous précède bon nombre de navigateurs et de marins vous considèrent, vous et l'Arcadie comme un grand marin.

Oui Syrius Black s'est fait un nom mais si il est parti il y a 10 ans c'est pour une bonne raison je me demande maintenant pourquoi il est revenu, cela je l'apprendrais peut-être un jour.
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MessageSujet: Re: Hisse et ho, Santiano ! Si Dieu veut toujours droit devant, Nous irons jusqu'à la cité noire [Syrius/Etix/Munja]   Hisse et ho, Santiano ! Si Dieu veut toujours droit devant, Nous irons jusqu'à la cité noire [Syrius/Etix/Munja] EmptyDim 15 Mar - 10:59

L'enthousiasme des premières impressions venaient de s'envoler. 

Alors que Kaiser parlait avec entrain, j'entendis ce qu'était le Munja. Un fossoyeur. Je fis un pas en arrière, pris d'une peur panique. Un fossoyeur sur l'Arcadie ?!? Mais il risquait de sombrer à tout moment !! En effet, j'étais assez superstitieux, et les matelots l'étaient encore plus que moi. Si ils apprenaient que ce voyageur était un creuseur de tombe, ils le jetteront par dessus bord sans plus de cérémonie. Et je ne pourrais pas les en empêcher. Un fossoyeur sur un navire était un des pires présages, et je ne savais que penser moi même. Puis ce dernier prit la parole. Alors comme ça, ma réputation me précédait ? J'avoue qu'à ce moment, j'en avais été très flatté, car jamais personne ne me l'avait dit en face. J'affichais donc un grand sourire et fis un magnifique remerciement révérenciel au Munja.Puis ce fut au tour de Kaiser de parler de la véritable raison de leur venu. 

"Par ailleurs vois-tu, nous devions nous rendre à la cité noire. Mais on a rencontré des problèmes dans le marais qui nous a retardé. Si nous pourrions couper par l'océan majeur pour rattraper le retard ce serait idéal. Il nous faudrait donc l'Arcadie si tu veux bien. C'est pour une mission."

Alors c'était pour cela qu'il était ici. Il avait alors une chance inouï que nous passions à ce moment là. Et étonnement, moi qui d'habitude cherchait un avantage à tout, vis dans ce voyage autre chose : de l'amusement. Je sentais remonter en moi l'adrénaline d'un jeune pokemon qui embarque pour découvrir le mondes à la fougue de sa jeunesse. Et ce sentiment m'enivrait tellement, que je me mis à rire alors comme un enfant. 

"Haha !!" dis-je entre deux rires "Vous avez alors énormément de chance, car mon navire vient d'être amélioré, et ça sera avec joie que je vous y emmènerais, rien que pour faire rager Hellheim devant note bateau qu'ils n'attraperont jamais. Et sans compensation de votre part, ne vous inquiétez pas !!" 

J'étais très heureux, comme un enfant essayant un nouveau jouet. Puis je repris mon calme doucement, et me rappelai alors la nature du Munja. 

"Munja", lui dis-je à l'oreille " Sache que comme les fossoyeurs ne sont pas les bienvenus en mer, il faut que tu te trouve un autre talent et un autre métier sinon, je ne donne pas cher de ta coquille. Les marins sont en effet tous très superstitieux."

Pourvu qu'il accepte, ou il risquait de finir au fond de l'océan.
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MessageSujet: Re: Hisse et ho, Santiano ! Si Dieu veut toujours droit devant, Nous irons jusqu'à la cité noire [Syrius/Etix/Munja]   Hisse et ho, Santiano ! Si Dieu veut toujours droit devant, Nous irons jusqu'à la cité noire [Syrius/Etix/Munja] EmptyDim 15 Mar - 14:28

Une quête? Un fossoyeur? Un voyage? Je n'avais pas tout suivis mais compris très vite.

Lorsque je revins, Munja se présenta: un creuseur de tombe. J'en eut la respiration emballé. Il enterrait les morts. Il leur offrait une sépulture, plus ou moins digne. On blâme souvent se métier, le considérant comme ingrat, sale, horrible.Je ne pensait pas ça. Il fallait avoir du cran et un cœur bien serré. Moi je ne pourrait jamais le faire. Soudain, un mot de tête profond. J'eu mal. Très mal. Je vis... Mes parents, les imaginai mourir dans d'atroces souffrances, ne pouvant pas se soigné eux même -un comble pour des médecins-. Je me secouai la tête pour oublier. Ça a marché, l'image fut remplacé par autre chose: ma sœur. C'était pire. Je me mis une petite claque discrète afin de me reprendre et continua d'écouter sans rien dire.

Qu'es ce que disais Syrius? Nous allions voyagé? Pas étonnant. Mais une chose m'étonna encore plus: Il ne demanda rien. Syrius ne demanda rien. Un instant, il parut plus jeune que moi. Il voulait faire un pied de nez aux Helheims et aller le plus vite possible. Cela me fit rire. Soudain, le visage de Syrius se fronça un peu et il parla doucement à Munja dans l'oreille. Bah, peut importe. Ce que mon esprit m'obligea à faire, c'était de sauter dans la laine de Syrius quand il eut finis et lui glisser ses mots dans son oreille:

"Bravo papa! Pour une fois tu ne fais pas payer! Je suis fier de toi! Bienvenue sur l'Arcadie vous deux. J'aurais quelque petits trucs pour vous si vous voulez. Une pommade par ci, un médicament par là, ça fait pas de mal."

Je ne sais pas pourquoi, je sentais que ça allait être un voyage fort amusant
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Balthazar

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MessageSujet: Re: Hisse et ho, Santiano ! Si Dieu veut toujours droit devant, Nous irons jusqu'à la cité noire [Syrius/Etix/Munja]   Hisse et ho, Santiano ! Si Dieu veut toujours droit devant, Nous irons jusqu'à la cité noire [Syrius/Etix/Munja] EmptyLun 16 Mar - 22:45

Oh oui ces vieilles légendes de marins. Kaiser en connaissait mais sans réellement en connaître les raisons ou autre conséquence que cela devait avoir, mais cela ne restait que des légendes urbaines. Et Kaiser ne pensait pas qu'artisan d'âme les rassurent plus. Mais il devait trouver une solution pour le faire grimper autrement son "contrat" avec lui serait rompu. Kaiser observa autour de lui et remarqua Etix qui semblait perdu dans ses pensés avant de bondir sur son père le félicitant de ne pas faire affaire avec eux. C'est vrai que même Kaiser eu un haussement de sourcil en l'entendant. C'était un sacré vendeur il aurait au moins demandé à servir de mousse durant le trajet, ce que Kaiser ferait avec ou sans demande. Mais sans vraiment faire une fixation, cette élan de générosité semblait suspect pour le résistant bras droit. Il allait certainement leur faire un arrangement plus tard. Et certain que ça allait être salé. À moins que le simple fait "d'emmerder" les affaires de Helheim suffisait en ce moment à cette boule de coton. Mais il fallait revenir au plus important : trouver un alibi à Munja.

"Erf... Je doute que ta "passion" soit mieux accueilli non plus. Une idée ? Les marins ont peur de tout et de rien à la fois, déjà que rien que le mot corde est prohibé..."

La seconde phrase avait été prononcé à mi-voix, de peur d'affoler les marins à l'oreille trop fine. Ces superstitions étaient nombreuses et trop souvent pour rien. Certains pokemon se voyaient même interdit de voyage marin par ces mythes, les caninos, les goélises sauvages ou même les sapereau et par extension leur famille d'évolution notamment car ils n'étaient pas vu d'un bon œil par les gens de la mer qu'ils soient marin ou pêcheur.

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" Sache que comme les fossoyeurs ne sont pas les bienvenus en mer, il faut que tu te trouve un autre talent et un autre métier sinon, je ne donne pas cher de ta coquille. Les marins sont en effet tous très superstitieux."

Voilà qui me laisse songeur, que faire contre la superstition ? La réponse faire profil bas.


"Erf... Je doute que ta "passion" soit mieux accueilli non plus. Une idée ? Les marins ont peur de tout et de rien à la fois, déjà que rien que le mot corde est prohibé..."


-Ma passion ? Ce n'est pas un simple passe-temps mon jeune ami mais je peux comprendre qu'un simple novice puisse trouver cela inutile, ce qui dans un sens l'est.


C'est vrai que les superstitions ont la dent dur, je suis ascendant capable de me rendre utile je l'espère. Pas que voler jusqu'à l'autre bout du pays au-dessus de l'océan me dérange car la faim, le froid ou la fatigue ne peut qu'effleurer ma coquille sans lui laisser la moindre égratignure.

Il faut que je calme les inquiétudes de Syrius qui même si elles sont bien fondés n'ont pas lieu d'être, tout devrait bien ce passer pour le moment.

-Cher Syrius je vous saurais gré de cacher ma profession à vos amis pendant le trajet et je saurais me rendre utile ne vous en faites pas pour ça, je suis un artisan avec un grand nombre de compétences je pourrais vous être utile le long du voyage.

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MessageSujet: Re: Hisse et ho, Santiano ! Si Dieu veut toujours droit devant, Nous irons jusqu'à la cité noire [Syrius/Etix/Munja]   Hisse et ho, Santiano ! Si Dieu veut toujours droit devant, Nous irons jusqu'à la cité noire [Syrius/Etix/Munja] EmptyMer 18 Mar - 17:13

Et franchement, je doutais encore de la bonne foi d'un fossoyeur.

Je sentais alors Etix me sauter sur le dos et me féliciter de ne pas m'être montrer trop froid et calculateur. Ce qui, franchement, m'étais sortis de l'esprit. Aujourd'hui était un grand jour, mon grand jour, et je comptais en faire profiter un maximum de personne. C'était le jour où l'Arcadie était devenu la bateau le plus rapide des océans, et ce n'était donc pas rien. Puis mon humeur changea du tout au tout lorsque j'entendis Kaiser prononcer le mot "corde". Était-il fou ? Ou voulait-il se faire jeter par dessus bord ? Parce c'est tout ce qu'il arriverait à obtenir si il continuait à tenter Giratina. Je sortis alors Ironshot, et la pointait sur le grand Scalproie.

"Je ne serais jamais capable de l'utiliser sous un coup de colère" dis-je à Kaiser "Mais si tu t'avise de re-prononcer sur mon bateau un mot de ce genre, tu gouteras alors à la fraicheur des abysses."


On ne rigolait pas avec les superstitions. Un point c'est tout. C'était le genre de chose à ne jamais faire sur un bateau, sauf si on voulais rejoindre les pokémons poissons. Je rangeais alors Ironshot, qui n'avais aucune raison de rester visible, et répondis alors à Munja.

"J'espère pour toi, Munja, sinon, je crains que tu ne puisse monter à mon bord. Mais j'en oublie les plus important. Vous n'allez sûrement pas monter en touriste !" dis-je jovialement "Nous avons justement besoin de bras pour réparer la coque de l'Arcadie, qui à quelque souffert. Mais Munja, vu que tu n'as pas de bras, je pense que tes pouvoirs seront peut-être utile à Etix. Et au pire des cas, vous pourrez briquer le pont, comme la plupart des marins qui n'ont rien à faire. Vous allez gouter au doux goût du soleil et du travail passagers !"

Et he terminais ainsi mon petit discours avec une pointe de rigolade, mais qui ne voulais sûrement pas dire que je plaisantais. Ils n'étaient pas là pour profiter du travail des autres. Ce n'était un bateau de plaisance, c'était un navire de guerre.
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MessageSujet: Re: Hisse et ho, Santiano ! Si Dieu veut toujours droit devant, Nous irons jusqu'à la cité noire [Syrius/Etix/Munja]   Hisse et ho, Santiano ! Si Dieu veut toujours droit devant, Nous irons jusqu'à la cité noire [Syrius/Etix/Munja] EmptyJeu 19 Mar - 19:47

Le ton de la scène s'était un peu trop dégradé à mon gout.

Je m'étirai lentement, encore dans la "mousse" tendre de Syrius dans un long soupir d'apaisement. Je me mis à m'entourer de sa laine pour me faire un lit provisoire. Je n'étais pas fatigué, juste que c'était plus confortable. Soudain, je sentis son bras bougé et je sautai de son dos. IronShot? Il était pas obligé d'en venir à ça pour faire passer son message. Lorsqu'il rangea son arme, je me permis un soupir suivis d'une petite tape derrière la tête -à s'en demander si je suis vraiment le fils h24- et écoutai attentivement la discutions.

"J'espère pour toi, Munja, sinon, je crains que tu ne puisse monter à mon bord. Mais j'en oublie les plus important. Vous n'allez sûrement pas monter en touriste ! Nous avons justement besoin de bras pour réparer la coque de l'Arcadie, qui à quelque souffert. Mais Munja, vu que tu n'as pas de bras, je pense que tes pouvoirs seront peut-être utile à Etix. Et au pire des cas, vous pourrez briquer le pont, comme la plupart des marins qui n'ont rien à faire. Vous allez gouter au doux goût du soleil et du travail passagers !"

Cette phrase, à la fin, il la disait à tous ses passagers. J'en étais un peu las à vrai dire. Mais ça faisait toujours tant plaisir à Syrius, alors ça me plaisait aussi. Je me repris un peu. Il avait parler de moi. Munja? M'être utile? En quoi un fossoyeur à a faire avec un médecin? Le but du médecin est de sauver et celui d'enterrer quand le médecin à échoué. Je n'étais pas franchement enjoué de cette proposition, mais soit.

"Si tu veux. Kaiser, je vois une vilaine égratignure là. Je sais que ce n'est rien, que ça fait pas mal, mais ça peut s'infecter. Alors tu me feras un plaisir de mettre cette lotion. Je te fournirai aussi quelque médicaments contre diverses maladies, blessures ou encore dépression. Car oui, il y a des médicaments pour ça. Munja, tu me rejoindras dans ma cabine."

Je me souvins un patient. Il avait beaucoup voyagé et se battait contre les brigands des routes. Suite à une bataille féroce, sa jambe fut coupé. Au revoir beau futur et louange. Nous avons donc bien ficeler tout ça, cependant, lors de ce combat, il s'était éraflée au contact d'un ennemi "un peu" trop piquant et ne l'avait pas senti. Résultat, il est revenue deux jours plus tard avec un bras vert autour de l'infection et de nombreux vertiges. Cette bactérie pas encore soignable, on du l'amputé d'un autre membre, ou il mourait. Il a choisi la deuxième. Soit, c'était son choix.

Je me dirigeai tranquillement vers mes cabines et espérant que Munja me suive -à vrai dire, non- et poussa la porte qui était un peu trop grande pour mon petit corps.
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Balthazar

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MessageSujet: Re: Hisse et ho, Santiano ! Si Dieu veut toujours droit devant, Nous irons jusqu'à la cité noire [Syrius/Etix/Munja]   Hisse et ho, Santiano ! Si Dieu veut toujours droit devant, Nous irons jusqu'à la cité noire [Syrius/Etix/Munja] EmptyVen 20 Mar - 19:41

Oh ! Kaiser avait-il touché une "corde" sensible ? Deux choses l'étonnèrent alors. Déjà que Syrius soit superstitieux autant que les marins, mais aussi son arme, il n'en n'avait jamais vu de la sorte, elle semblait sortir d'un autre, c'était fascinant, le canon et la gâchette de l'arme tout juste pointé sur lui semblait indiqué qu'elle devait avoir une portée et une puissance de tir assez impressionnante. Les pirates avaient parfois ce genre d'arme, doublé à une lame plus ou moins courte. Mais le canon était cependant bien plus fin et ne semblait pas avoir une portée extraordinaire. Kaiser ne se dégonfla pas de voir l'arme pointé sur lui, un reflet ou un clonage suffirait, même à cette portée à se tirer de ce guêpier. Il croisa les bras, lâchant un soupire comme il en a l'habitude. Il vit Etix partir vers le bateau.

"Tu sais gamin, ton père est un vrai tonton flingueur on dirait."

Toussant cette fois ci, il décroisa les bras en regardant le cartographe.

"Désolé pour le filin. C'était plus une pensée à voix haute pour moi. Pour ce qui est de jouer les mousses... J'ai l'habitude du dur labeur donc autant m'investir à la qualité du voyage."

Il se tourna en direction du bateau. Il pencha cependant la tête sur le côté, regardant encore ce si cher collaborateur.

"Sympathique cet engin, c'est fait sur commande ? Ça prépare le café ?"

Kaiser était fasciné par ce genre d'armement orthodoxe, autant dans l'envie d'en posséder que pour pouvoir les gérer avec aisance s'il lui advenait à s'y confronter. Il avait croisé nombre d'arme du plus sympathique au plus pathétique mais c'était la première fois qu'il voyait une arme de ce calibre, ça n'était certainement pas d'ici. Il regardait la tête de proue, ce pingoléon, bras levé et tenant un flambeau triomphant. Pour ainsi dire, cela ferait un très beau symbole de liberté pour laquelle la résistance se bat. Toujours le poing levé vers l'avenir et pour la victoire.

"Allez en route, va savoir ce que la mer nous réserve. Le trajet sera rapide, on devrait pas croisé grand monde si ce n'est les sharpedo."

Il fit une petite révérence, indiquant le bateau de ses deux bras à Syrius, l'invitant alors à passer devant, par pur politesse et ainsi ne pas avoir l'air de s'inviter à bord.
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MessageSujet: Re: Hisse et ho, Santiano ! Si Dieu veut toujours droit devant, Nous irons jusqu'à la cité noire [Syrius/Etix/Munja]   Hisse et ho, Santiano ! Si Dieu veut toujours droit devant, Nous irons jusqu'à la cité noire [Syrius/Etix/Munja] EmptyMar 24 Mar - 19:02

Tout cela ne me paraît pas des plus rassurant, les superstitions ont la dent extrêmement dur ici si tous ces marins sont aussi prompt à dégainer leurs armes, celle de Syrius est extrêmement exotique si je puis dire, je ne me rappelle pas en avoir vu de telle depuis longtemps.
Quant à notre sécurité sur ce bateau elle est plus que sommaire, je me rappelle avoir été prit en otage sur un galion fantôme et avoir été beaucoup plus en sécurité que en ce moment. Mon compagnon lui ne semble pas s'en préoccupé outre mesure, il s’accommode très bien de la situation tant mieux j'aimerais éviter les combats et en cas d'ultime recours... j'espère qu'il sait nager. Maintenant il faut que je rejoigne ce petit Marill, pas qu'il me semble des plus enchantés de recevoir dans sa cabine un fossoyeur, mon métier et accessoirement mon apparence ont la fâcheuse manie de laisser une mauvaise impression lors des présentations.

-Mon petit j'espère que tu sais dans quel galère on s'embarque.

Oui je l'espère vraiment.

Etix semble être le médecin de bord et le fils de Syrius, il ne m'a pas l'air assuré dans sa démarche il a encore à apprendre de son père je suppose, je ne pense pas que leur lien de parenté soit dû au sang peut-être que Syrius a prit le petit Pokémon sous son aile alors qu'il était encore jeune. Quel âge à t-il ? Quelque chose comme 20 ans, les années paraissent des instants dans mon vieil esprit poussiéreux il est grand temps que je trouve quelqu'un pour prendre ma relève.

-Je vais rejoindre votre fils pour l'aider comme vous le souhaitez merci de votre bienveillance.

Je laisse Kaiser et notre hôte en plan et je me disparais comme le spectre que je suis, c'est un avantage je le concède.

-Je ne vois pas vraiment en quoi je pourrais être d'une quelconque utilité pour vos travaux.


Pénétrer dans ses appartements en passant par le mur n'est pas la meilleure idée que j'ai eu surtout qu'il semblait assez concentré, ça réaction fulgurante me laisse suggérer que j'ai raison.

-Désolé de venir de nul part. Hum... finalement je pourrais vous être utile, je connais quelques baumes et onguents à fabriquer avec des algues et des produits marins, je vous les apprendrais en cour de routes si vous le voulez bien.


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MessageSujet: Re: Hisse et ho, Santiano ! Si Dieu veut toujours droit devant, Nous irons jusqu'à la cité noire [Syrius/Etix/Munja]   Hisse et ho, Santiano ! Si Dieu veut toujours droit devant, Nous irons jusqu'à la cité noire [Syrius/Etix/Munja] EmptyDim 3 Mai - 11:41

Du café ? Ironshot faire du café ?!

"Non, désolé, mais mon arme ne sert pas vraiment à ça, mais il se trouve que j'ai peut-être quelque chose qui peut vous intéresser sur ce point."

Alors que je fouillais dans ma laine pour trouver le dit objet, je tombai sur un étrange élément gravé, en forme de cœur. Lorsque je le sortis par curiosité, je le lâchais alors, peinant à retenir un cri. C'était un médaillon en forme de cœur, taillé dans de l'argent pur, et qui eut le malheur de s'ouvrir en tombant au sol. Une petite musique retentit alors :



A ce son, mon esprit ne fit qu'un tour, et je me précipitais sur l'objet pour l’arrêter, mais le mal était fait. Des souvenirs, que j'avais mis atrocement longtemps pour les enfouir, venaient de remonter à la surface, avec leurs lots de sentiments horribles. Ce son me ramenait des dizaines d'années en arrière, lorsque je venais de re-débarquer sur Silfuir. Lorsque j'ai rencontré ma bien-aimée, Astar.

Notre rencontre n'avait pas été romantique ni héroïque, non, c'était juste que je l'avais rencontré dans une taverne dans le district des plantes. La Fragilady y était serveuse, et son père en était le patron. Quand je l'ai vu pour la première fois, elle ne m'a pas fait un plus grand effet que ça. Mais c'est lorsque j'ai pu lui parler qu'elle m'a fait quelque chose d'étrange. Elle m'a avoué qu'elle adorerait faire partit de mes voyages, et explorer le monde elle aussi. Alors je lui ai raconté une partie de mes voyages comme je ne l'avais jamais fait. En fait, je suis tomber amoureux de ses yeux. Lorsqu'elle rêve, on croirais voir des étoiles.

"Excusez moi,"
dis-je en prenant conscience que plonger dans mes pensées signifiaient ne plus se préoccuper de ce qu'il y a autour "Je suis un peu fatigué, je vais dans ma cabine."

Et sans attendre de réponse de leur part, je partis m'enfermer dans ma cabine, qui avait été fortement rempli depuis mon dernier voyage. Mais mes souvenirs revenaient alors. Après que je lui ais raconté cette histoire, elle me demanda si nous pouvions nous revoir pour continuer à lui raconter mes histoires. Je ne me fis pas prier, et nous fixâmes alors l'endroit et le moment. J'attendis ce moment avec une anxiété horrible. Je me demandais si elle allait venir. Et ce fus le cas. Elle revint à chaque fois, et nous découvrîmes alors mutuellement. Elle était serveuse depuis toujours, mais elle n'aspirait pas à devenir comme ça. Elle avait des rêves de liberté. Elle voulait libérer Silfiur du joug du Capitole. Ces rêves naïfs me firent beaucoup rire. Comme si s'était possible de reverser le Conseil. Mais elle était têtue, et je finis par me demander si elle n'en serait pas capable finalement.

Les mois passèrent, et nous nous rapprochâmes de plus en plus, et lorsque nous annoncèrent au père de ma bien-aimée que nous voulions nous marier, il s'y opposa catégorique, et le Conseil aussi. Ce fus d'ailleurs un coup dur, mais je m'y étais résolu depuis le début. J'étais étranger à ce monde, et, si j'avais la permission d'aller partout, je ne devais en aucun cas changer l'ordre ancestrale de contrôle des districts. Et le Conseil faisait même passer des rumeurs sur moi pour m'empêcher de rallier trop de gens à moi. Mais tout le monde n'y croyait pas, et je fus même contacté par un groupe de rebelle. Je déclinais tout de suite l'offre. Je ne tenais pas à me mettre le Conseil à dos, surtout qu'il contrôlait encore tout, et qu'il pouvait même avoir créer le groupe de toute pièce pour me tenter.

Puis les années passèrent, et rien ne pouvait faire faiblir l'avis du père et du Conseil. Mais Astar et moi, c'était le grand amour, et nous nous jurâmes de rester fidèle l'un à l'autre, même en sachant que nous n'étions pas marié. Mais le jour de mon départ arriva beaucoup trop vite à mon goût. Avant de partir, lors de notre dernière rencontre, je donnais un médaillon en forme de cœur, gravé dans de l'argent, et avec un portrait de moi à l'intérieur. J'en avais fait un à son effigie que je gardais toujours autour du cou. Puis, elle m'embrassa différemment que les autres fois, signal qu'elle était prête. Nous fîmes l'amour délicatement, c'était sa première fois, il ne fallait pas la traumatiser.

Et je repartis ensuite sur les flots, promettant à ma douce de revenir aussi vite que possible. Astar me promit elle qu'elle ne me trahirait pas avec un autre pokémon. Malgré ces promesses, mon cœur fut en lambeau, et pour moins souffrir, je décidais d'enfouir ces souvenirs jusqu'au plus profond de mon être, mais je n'ai pas réussi à avoir assez de volonté pour poser le médaillon quelque part d'autre que dans ma fourrure. Et le malheur était arrivé. Ces souvenirs ne voudraient plus re-rentrer dans l'oublie, et je mélangeais en ce moment deux sentiments dans mon cœur : la colère contre le Conseil et le père d'Astar, qui nous a empêcher de nous marier, et la tristesse de ne pas savoir quand je pourrais la revoir.

Par pur nostalgie, je décidais d'ouvrir le médaillon. Et la mélodie reprit alors. Mais cette fois, je décidais de l'accompagner. En effet, en 10 ans, j'ai appris à jouer un instrument très spécial. Un orgue, la spécialité instrumentale de Silfiur. Et j'avais réussi à adapter la mélodie du pendentif pour un orgue. Ce qui donnait ça :



Puis en tombait en sanglot sur mon instrument et le tonnerre qui grondait au loin semblait compatir à ma peine.
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MessageSujet: Re: Hisse et ho, Santiano ! Si Dieu veut toujours droit devant, Nous irons jusqu'à la cité noire [Syrius/Etix/Munja]   Hisse et ho, Santiano ! Si Dieu veut toujours droit devant, Nous irons jusqu'à la cité noire [Syrius/Etix/Munja] EmptyMer 6 Mai - 19:46

Je n'avais nul envie de parler avec lui. A vrai dire, je n'avais nul envie de parler.

Kaiser était un ami de mon père, et donc mon ami. Je ne savais pas si Munja pouvait être considéré comme l'ami de Kaiser, donc mon ami très indirect. J'avoue ressentir une certaine froideur envers lui, ce qui n'était pas dans mon habitude. Je voulais, à l'instant, juste aidé Kaiser et lui offrir ce que je pouvais d'objets utiles. Donc, sans vraiment écouter le type spectre, je fouillais les tiroirs et armoires de ma chambre en laissant tout ouvert à la recherche des ingrédients cherchés. Je me mis sans plus tardé à fabriqué un onguent très dur et cher en matériaux. Je ne l'avais fait qu'une fois -et testé qu'une seule fois- et le résultat était sans appel. La blessure pourtant forte ouverte était désinfecté très rapidement et en un soir elle avait commencer à cicatriser. Elle apaisait aussi les douleurs et calmait les brûlures ou maux de tête. Il fallait pour cela réduire en miette les herbes avant de les chauffer dans de l'eau salée bouillante en rajoutant au fur à mesure une lotion que j'avais déjà préparé avant. Ensuite, il fallait la faire en pommade, y faire un puits et ajouter de l'herbe quo'n n'avait pas chauffer puis la pétrir comme une pâte à pain. C'était complexe et long. Il se contenta de dire à Munja

"-Fait comme chez toi, sert toi et parle moi. Je te dirai si je connais tes diverses choses funéraires ou pas"
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MessageSujet: Re: Hisse et ho, Santiano ! Si Dieu veut toujours droit devant, Nous irons jusqu'à la cité noire [Syrius/Etix/Munja]   Hisse et ho, Santiano ! Si Dieu veut toujours droit devant, Nous irons jusqu'à la cité noire [Syrius/Etix/Munja] EmptySam 1 Aoû - 23:32

Kaiser fut assez étonné de voir Syrius dans cette état. Ce médaillon devait vraiment représenter beaucoup de souvenir pour lui. Il faut dire que lui aussi en avait un. Renfermant des débris d'une griffe, de fourrure et un morceau de métal. Des restes récupéré en souvenir d'une aventure avec ses amis. C'était désormais une chose oublié. Après l'avoir éclaté contre un arbre dans un accès de rage.

Il fini par monter sur le bateau sans trop se poser de question. Il sortirait bien de ses quartiers quand il aura passé son choc nostalgique. Il observa les moussaillons. Tous suant à la tâche pour préparer les derniers ajustements avant de partir. Même le flibustier était déjà à son poste. C'était beau à voir. Comme tout sembla en place là, le général de fer décida de descendre à la cale pour voir ce qu'il y aurait à faire. Il fini par arriver dans la soute des canons. Il pensa alors à les nettoyer. Prenant le plumeau servant à cela, il tomba sur un rattata, une belle carotte entre les dents qui avait élu domicile dans le canon. Kaiser resta coincé un temps sur ce qu'il devait faire ce passager. Ces rongeurs pouvaient rapidement détruire les réserves et transporter des maladies comme la peste. Mais d'un autre côté chez les marins si aucun rattata était à bord, c'était signe d'une catastrophe. C'était pas pour rien qu'on disait que les rattata quittent le navire. Il décida simplement de le virer de son logis pour commencer à nettoyer.

Ce genre de tâche lui rappela rapidement comment il était arrivé à Aizora. Après avoir retrouvé un infime indice pour retrouvé Scipio, le traitre, il tomba dans un bar face à deux femmes "pirate". Leur aspect vestimentaire y faisait déjà beaucoup pensé mais faisait vraiment du pillage et chasse au trésor à côté de commerce de transports diverses. Des sortes de mercenaires des mers au final. C'était une Fragilady particulièrement assurée et une Manternel très aguicheuse surtout envers la lame vivante. Kaiser n'ayant rien pour payer la traversé. Les deux dames lui proposèrent alors un marché. S'ils remportaient un duel contre les deux à la fois. Il ferait la traversé sans frais. Il remporta la joute sans trop de mal mais ne se dérangea pas pour braquer sur le pont et d'autres tâches. Il a trouvé amusant que tout l'équipage soit composé de femme. Les seuls hommes étant soit des clients, soit des maris de certaines d'entre elle, renforçant l'impression d'avoir affaire à des mercenaires des mers.

C'est soudainement qu'une corne de brume retentit. C'était surement le signale du départ. Kaiser depuis les points de vue, observait la plage s'éloigner. La route allait être longue. Et Kaiser était certain comme à son habitude que ce sera loin d'être calme.


HRP:
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MessageSujet: Re: Hisse et ho, Santiano ! Si Dieu veut toujours droit devant, Nous irons jusqu'à la cité noire [Syrius/Etix/Munja]   Hisse et ho, Santiano ! Si Dieu veut toujours droit devant, Nous irons jusqu'à la cité noire [Syrius/Etix/Munja] EmptyLun 24 Aoû - 17:58

C'était dur à re-enfouir, mais j'y arrivais de mieux en mieux.

Décidément, mes souvenirs me tourmenteraient jusqu'à la fin des temps. Mais je me devais de ne pas me laisser abattre. Du moins, pas maintenant. L'équipage de l'Arcadie comptait sur moi. Je me devais de les mener à bon port. En effet, sans moi, ils étaient perdus. Je devais vivre pour les autres, pas pour moi. Lorsque je sortis de ma cabine, la corne de brume du bateau avait sonné depuis bien longtemps, et le navire s'était dirigé en pleine tempête.

Je sentais l'embrun marin me fouetter le visage de plus en plus fort, je sentais le roulis du bateau s'accentuer, je sentais le tonnerre faire vibrer ma peau, et je me mis à rire. D'un rire à faire frémir l'océan tout entier. Je voyais les matelots s'affairer comme des fous pour ne pas chavirer et pour ne pas se faire emporter, et je me dis alors qu'il était temps que je m'affaire un peu. Je n'étais pas que navigateur, je savais de mieux en mieux commander un bateau. Alors je pris ma cape de navigateur, et courut à travers l'équipage travaillant d'arrache-pied. Je criais alors au timonier le cap à prendre, et commencais à descendre dans la cale. Ici, ne pas sentir les vagues signifiait être mort. Les Tortankanons eux même n'arrivaient pas à ne pas bouger. Le typhon battait son plein, et les vagues déferlaient comme des épées sur le pont avant. Les écoutilles étaient fermés depuis longtemps, mais de l'eau suintait par les protections de bois.

Étonnement, je me sentais vivre. La force des éléments me rappelait que l'on était rien, tout comme nos problèmes.

"Rien de telle qu'une bonne tempête pour se rappeler qui on est n'est ce pas ?"
criais-je à mes compagnons avec jovialité.

"Ouais !!"
me répondirent-ils comme un seul pokémon.

Et je me demandais alors comment allait Kaiser. Je me doutais qu'il était monté, mais je ne voyais nul part. Je me "baladais" dans la cale et le trouvais en train de nettoyer la soute à poudre.

"Ce travail ne vous caractérise pas très bien vous savez ?" dis-je avec une pointe d'ironie "Et sachez que je m'excuse pour vous avoir faussez compagnie tout à l'heure. Mais je pense que votre place serait plutôt sur le pont mon cher Kaiser.

Et je remontais alors. La tempête ne se calmait pas, et ne semblait pas avoir de fin. Je vis alors Eviro avec un grand sourire sur le visage. Lui aussi se retrouvait dans la folie des éléments. Voilà un des moments que j'appréciais le plus. Lorsque mon être fusionne avec le bateau et rejoint les âmes des autres. Nous ne faisions plus qu'un, gouverné juste par l'envie primaire de survie.

"Kaiser !!"
lui criais-je à travers le tonnerre "Tiens donc cette corde, et ne lâche surtout pas !!"

C'était une des cordes qui tenait la grande voile. Il n'avait pas intérêt à la laisser tomber, sinon, nous aurions du mal à la rattraper, même si d'autres matelots étaient sur le coup.
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RP abandonné, 75 Poké pour Kaiser, Syrius et Etix !
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