|
|
| Auteur | Message |
---|
Syrius
Date d'inscription : 13/08/2014 Messages : 206
Parchemin Arme: Ironshot, une gueule-de-feu. Infos sur le personnage: Points: 64
| Sujet: La Cité des Lumières Dim 28 Sep - 18:38 | |
| Nous sommes enfin arrivé à la Capitale Blanche, le centre du Royaume primèrien. Depuis notre départ de la Rivière Vive, nombre de chose et de journée s'étaient déroulées. J'avais décidé de passer par des chemins, certes plus long, mais cent fois plus beau. Nous étions donc passé par une vallée quelque peu oubliée, et qui fut forgée par la Rivière et une bataille resté célèbre. La Bataille aux 100 Tremblements. C'était il y a très longtemps, dans des temps tellement reculé que personne d'encore vivant n'y avait assisté. La légende raconte juste que l'armée primèrienne s'était engagé dans la passe pour y combattre une armée inconnu. Mais la défaite était imminente. Les adversaires étaient beaucoup plus nombreux et à chaque fois que l'un d'eux tombait, il était aussitôt remplacé. Dans un instant de folie et de désespoir, un jeune Ramboum pria Arceus, prit un puissant cor, et sonna la charge, la chanson de guerre de la Cavalerie Céleste, l'élite des combattants primèriens. On raconte que lors du 100ème écho, l'armée ennemi pris la fuite, poussé par une peur terrifiante. Je savais parfaitement que chaque légende à une part de vérité, mais je doutais franchement de la véracité de cette information. A vrai dire, je doutais de tout ce que je n'avais pas vu. Nous avions ensuite continué notre voyage à travers la Forêt Enchanté, sans nous approcher de la frontière. Nous étions passer par le Village du Voyageur pour nous ravitailler. C'était vraiment réjouissant de voir de la civilisation. La grande rue de la ville était toujours aussi bondé, ce qui me réjouit. Cela montrait que certaines personnes avaient encore la tête sur les épaules en ces temps troublés. Nous repartîmes à l'aube pour voir le soleil se lever sur la forêt avoisinante. C'était un spectacle dont je ne me lassais jamais. Voir les rayons de soleil jouer avec les couleurs des feuilles des arbres était vraiment magnifique. Pendant que le paresseux soleil poursuivait sa course dans le ciel, je décidais de rompre le silence qui nous enveloppait. "Alors Etix ?" dis-je d'une voix amicale "Est-ce-que ce voyage est à ton goût ? Mais réjouit toi. Nous allons arriver, et ce que je veux te montrer est une perle."Je fis une courte pause, mais ne laissai pas le temps au silence de s'installer à nouveau. "Simple question. Connais-tu des chansons ou quelques belles paroles pour nous accompagner dans la fin de ce périple ? Je n'en connais pas, et je ne sais absolument pas en inventer" dis-je avec une touche de supplication. J'avais envie que notre dernière ligne droite se fasse joyeusement, et pas avec un silence macabre. - Spoiler:
Fait tes poèmes et ensuite on arrive. Ça te va ?
|
| | | Etix
Date d'inscription : 28/08/2014 Messages : 323
Parchemin Arme: Deux Kamas Infos sur le personnage: Points: 75
| Sujet: Re: La Cité des Lumières Dim 28 Sep - 20:50 | |
| Que de beauté. Je m'en souviendrai toute ma vie. Syrius à été d'une très agréable compagnie et parfait en temps que guide touristique.
Nous avions fait un grand détour mais tant de choses vues! Je ne pouvais rêver mieux. Le voyage était long. Très long. J'étais de maintes fois fatigués mais gardais ma conviction. J'avançais à pas assuré devant mais au bout d'une heure, étais à la traîne. Il me fit découvrir une plaine que je connaissais, mais que de vue. Je l'avais traversé sans en connaitre l'histoire. Alors une bataille se serait passer ici? J'adorais les récits de guerre et d'aventure. Je l'écoutais donc avec attention. Il avait prié arceus? Je ne connaissais pas bien les dieux. Il faut dire, je n'en avait pas le temps. Ni l'envie.... Mais si un dieu pouvait faire sa.....
Je voulais y croire. Comme à chaque fois. J'adore me prendre pour ses héros aux milieux de ses champs de batailles, triomphant des ennemis. Si seulement c'était vrai... Nous étions passé par un village magnifique qui m'étais inconnu malgré tout les héros qui nous en avaient parlé. Nous voyons au loin la capitale. Elle étais aussi belle que ce qu'on m'avait conté. Elle semblait... inaccessible. Trop belle pour lui. Nous nous arrêtions dans une forêt et nous admirions un nouveau couché de soleil. Toujours aussi beau. Je me perdit encore dans mes pensées. Mais Syrius m'en tira rapidement.
"Alors Etix ? Est-ce-que ce voyage est à ton goût ? Mais réjouit toi. Nous allons arriver, et ce que je veux te montrer est une perle."
Bien sur qu'il était à mon goût! Et je m'en doutais que c'étais une perle! J'avais hâte de voir le château et la reine! Enfin.. La reine, il rêvait de la voir.
"Simple question. Connais-tu des chansons ou quelques belles paroles pour nous accompagner dans la fin de ce périple ? Je n'en connais pas, et je ne sais absolument pas en inventer"
Je ne connais que des poèmes tristes.... Mais mon esprit fusa d'un coup, les paroles aussi. Je répondis
"Bien sûr qu'il m'a plu!" sur un ton tout aussi amicale "Pour les paroles, je n'en connaissait pas, mais je viens de les inventer!"
Toi héros marche tout droit Un belle avenir là Juste au bout de tes pas Surtout ne t'arrête pas
Une étoile au dessus Une lumière assidu Une destinée devant Ne déserte pas le camp
N'écoute pas les gens Tu doit avoir ce cran Voyage de plus d'un an Regardez, prends le temps
Marche et n'oublie jamais La route que tu suivais Au début te suivaient Dieux, et te protégeaient
Il ne trouvait pas que c'était son plus réussis, mais il en était fier. Certes il n'avait pas de rythme et était mal ponctué mais c'étais déjà sa. Il hésita un instant.... Puis dit
"J'en ai un autre. Moins drôle, mais plus réussis, le voici: "
Cette dur souffrance, Monde de violence Mais tout cela continuera Tant que l'homme subsistera
Violente et puissante souffrance, La chimère la répand, s'en délecte Anéanti toute romance Mais qui a fait cette vérité infecte?
Profonde souffrance, Comme on la surnomme Fait plus mal à l'homme Tuée par la lance
Souffrance désorganisée Construite dans l'injustice La majorité embrasé Dans une tristesse destructrice
Souffrance! Ô souffrance! Tue-moi, malfaisance Tout ce monde sans vertu Ma terriblement abattu!
Je regardai le sol. Je l'avais écrit suite à la mort de ma soeur. J'espère que ça lui plaira |
| | | Syrius
Date d'inscription : 13/08/2014 Messages : 206
Parchemin Arme: Ironshot, une gueule-de-feu. Infos sur le personnage: Points: 64
| Sujet: Re: La Cité des Lumières Lun 29 Sep - 18:41 | |
| A vrai dire, je ne m'attendais absolument pas à ce que Etix me sorte des poèmes comme ce-ci.
Juste après avoir terminé ma phrase, Etix réagit au quart de tour. Ça me fit plaisir de savoir que le voyage que je nous avais concocté lui avait plu. Je n'avais pas perdu la main, et ça me procura une grande joie. Puis Etix commença ses poèmes. Je doutai fort qu'il avait pu en inventer les paroles dès maintenant. Je mettais moins même plusieurs jours avant d'obtenir un résultat similaire. Le premier parlait d'un voyageur-héros de grand chemin, que le sort accable, mais qui arrive à s'en tirer grâce à sa volonté et sa foi. Un magnifique poème, qui transmettait à la perfection les nombreuses émotions que pouvait ressentir n'importe quel marcheurs. Mais ce fut le deuxième qui m'ébranla jusqu'aux fondations de mon âme.
Le deuxième parlait de souffrance, de la souffrance dans son ensemble. Cet immense ombre qui détruit les âmes, anéantit les frontières entre la folie et la raison, et qui répand dans les cœurs une épine empoisonnée. Ce poème était juste extraordinaire. Il reproduisait à la perfection le désespoir que peut ressentir une âme damnée. Et la demande de mort à la fin était juste magistrale. En un sens, ce poème et ses paroles me choquèrent. Elles sortaient de la bouche d'un jeune pokémon, et elles avaient pourtant plus de sens que des discours prononcés par des pokémons beaucoup plus vieux. Je savais pertinemment que ces mots ont était écrit suite à la mort de la sœur d'Etix, mais ils étaient tellement puissant ...
Pendant que je ruminais mes pensées, nous continuions toujours d'avancer à travers le paysage qui devenait de plus en plus monotone au fur et à mesure que nous nous approchions de la capitale. Le soleil lui aussi continuait son doux chemin à travers le ciel. Lorsque que je le vis beaucoup plus haut dans le ciel que je ne l'avais prévu, j'accélérais le pas. Je tenais à montrer quelque chose de magnifique à Etix, pour que son idée de la Cité Blanche ne soit pas juste des cailloux blancs. Mais je devais aussi lui répondre.
"Magnifique Etix. Magnifique. Si tes talents de poète sont égaux à tes talents de médecin, alors tu peux réincarner n'importe qui !" dis-je avec humour. "Ce n'est pas pour te brusquer, mais je te demande d'avancer un tout petit peu plus vite. J'ai une dernière surprise à te montrer avant d'arriver dans le capitale."
Je savais qu'il accepterait. Le spectacle que j'allais lui montrer me plaisais énormément. Il me rappelait des paysages de mes montagnes natales. |
| | | Etix
Date d'inscription : 28/08/2014 Messages : 323
Parchemin Arme: Deux Kamas Infos sur le personnage: Points: 75
| Sujet: Re: La Cité des Lumières Mar 30 Sep - 17:37 | |
| Je l'avais fait. Enfin, je ne le croyais pas. Je ne l'avait même pas montré à mes parents! De plus, Syrius était un ami mais... Cela faisait à peine quelques semaines qu'on c'était rencontré. Bref, il fallait que je me vide la tête. "Magnifique Etix. Magnifique. Si tes talents de poète sont égaux à tes talents de médecin, alors tu peux réincarner n'importe qui ! Ce n'est pas pour te brusquer, mais je te demande d'avancer un tout petit peu plus vite. J'ai une dernière surprise à te montrer avant d'arriver dans le capitale."Je rigolai. Bien sûr que non j'en étais pas capable. Mais ça faisait vraiment plaisir. Qu'on me dise que c'étais magnifique, cela changeait du tout au tout mon comportement. Ce n'était pas brusquant. Je sentais le spectacle magnifique venir à grand pas. J’accélérai donc le pas et discutait de chose peu importantes avec Syrius. Un moment, je lui demandai. "Dit, Syrius. Pourquoi étais tu venu me voir cette nuit là. "Notre" nuit. Car on ne va pas voir quelqu'un comme ça."J'espère que c'étais pour une bonne raison. Je ne savais pas pourquoi je voulais ça. Je me mis alors à jouer de la flûte traversière juste après cette question. Un thème plutôt guilleret et connue d'une contine - Parenthèse:
C'est la contine "en passant par la lorraine" si tu veux savoir
J'adorai cet air. Il était... sombtueux et me redonnait tout le temps le sourire.
Dernière édition par Etix le Ven 3 Oct - 23:27, édité 1 fois |
| | | Syrius
Date d'inscription : 13/08/2014 Messages : 206
Parchemin Arme: Ironshot, une gueule-de-feu. Infos sur le personnage: Points: 64
| Sujet: Re: La Cité des Lumières Ven 3 Oct - 18:57 | |
| Nous approchions d'un paysage qu'Etix ne serait pas près d'oublier.
Après ma demande, et voyant qu'elle avait été accepté, je vis le visage d'Etix s’éclaircir et changer d'émotions. Il paraissait maintenant tellement heureux. Ça me rendit franchement heureux. Puis il posa une question, qui n'était pas aussi innocente qu'on pourrait le penser. Ainsi donc il se demandait comment un presqu'inconnu venait était donc venu le voir ce soir là. A vrai dire, c'était surtout mon instinct qui m'avait poussé à aller vers la première source de vie que je voyait. C'était le hasard qui nous avait fait nous revoir. Ou Arceus lui même.
"Pour ne pas te mentir Etix" dis-je d'un air solennel "C'était le hasard pur et simple qui nous a fait nous revoir. Je serais venu vers n'importe qui pour avoir de la compagnie. Mais tu es plus que cela. En te voyant, un vieil instinct s'est réveillé en moi. Un instinct paternel. Tu paraissais tellement apeuré. Voilà, tu connais toute l'histoire."
Mais alors que la conversation avait débuté, je me rendis soudain compte que nous étions arrivé, et pile au bon moment, qui plus est.
Nous étions en haut de la colline, d'une des seuls collines, autour de la capitale. Et le spectacle qui s'offrait à nous était divin. Les derniers rayons du soleil couchant ricochaient sur les grandes tours de la capitale blanche, produisant comme un caléidoscope de lumière scintillante. Chaque tours renvoyaient les rayons sur d'autres tours ou sur les murs de l'enceinte. La cité semblait rayonner de l'intérieur. C'était comme si une étoile mourante venait de se poser sur Terre. A chaque fois que je voyais cette merveille, je savais que les pokémons n'étaient tous mauvais, et que certain savait faire de magnifique chose. Un monde de lumière s’étalait à nos pieds.
"Et voilà" dis-je à Etix "Voilà ce que la civilisation à de plus beau à offrir. Voilà ce qui fait rêver la plupart des gens, dont moi."
Voilà ce que certaines personnes veulent détruire. Dont la Reine Noire. |
| | | Etix
Date d'inscription : 28/08/2014 Messages : 323
Parchemin Arme: Deux Kamas Infos sur le personnage: Points: 75
| Sujet: Re: La Cité des Lumières Ven 12 Déc - 21:37 | |
| J'étais heureux. Même plus que cela. Sa compagnie me réconfortait plus que tout. Cela faisait longtemps que je ne m'étais pas sentis autant... En sécurité. Voila, en sécurité. Pas une sécurité contraignante, non, une sécurité libre, rempli de joie, de beauté. Après avoir posé ma question, il me répondit simplement:
"Pour ne pas te mentir Etix. C'était le hasard pur et simple qui nous a fait nous revoir. Je serais venu vers n'importe qui pour avoir de la compagnie. Mais tu es plus que cela. En te voyant, un vieil instinct s'est réveillé en moi. Un instinct paternel. Tu paraissais tellement apeuré. Voilà, tu connais toute l'histoire."
Alors c'était pour ça? Je me mit à réfléchir. L'hasard faisait bien les choses. Me voila avec un ami. Je n'étais plus seul. En un soir, il venait de réaliser mon rêve. J'avais eu de la chance que c'était moi qu'il rencontrait. Comment ça un vieil instinct? Un instinct... Paternel? Paternel... Paternel... Ce mot résonnait dans ma tête. A vrai dire, j'ai aussi cette sensation de famille mais... Comment... Je... J'aspirait que cela? Enfin je... J'étais troublé. Cela se voyait malgré le fait que je le cachait maladroitement. Après de courtes réflexions, je me repris en me disant que... Cela ne me ferais pas de mal d'avoir de nouveau un père. Un père qui ne m'aurait pas laissé seul dans ma tristesse. Non mon père était bon mais... Il n'était pas ce que j'attendait.
Je fut sortit de ma rêverie par une chose. Une chose... Merveilleuse. Le spectacle qui se déroulait sous mes yeux m’éblouissait. Des pépites d'émerveillement jaillissaient de mes yeux . Je n'eu pas la force d'énoncer un seul mot. Il me sortit de mon état de transe encore une fois
"Et voilà. Voilà ce que la civilisation à de plus beau à offrir. Voilà ce qui fait rêver la plupart des gens, dont moi."
J'eu failli dire oui mais... Non. Pas pour moi. Je souris. Non, pas comme d'habitude. Je faisait ce rare sourire que je faisait dans des moments qui m'émerveillait. Je le regardait, Je savait que les larmes montaient à mes yeux. Je le sentait. Je bégueyait la pur vérité.
"Non. Pas pour moi... Cela ne me fait pas rêver... Et ce n'est pas la plus belle chose qu'on m'ai offerte... Non, c'est de t'avoir rencontré... Tu es un ami en or... Voir plus..." Je tremblait un peu. Je n'avais jamais dit ça. "Tu es... Comme un père pour moi... Tu veux bien le devenir? Au moi spirituellement?"
Je l'ai dit. Je détourna rapidement la tête pour ne pas croisé son regard. Je reniflait. Je n'était pas triste... Juste... Pensif. |
| | | Syrius
Date d'inscription : 13/08/2014 Messages : 206
Parchemin Arme: Ironshot, une gueule-de-feu. Infos sur le personnage: Points: 64
| Sujet: Re: La Cité des Lumières Dim 11 Jan - 21:49 | |
| J'étais touché. Vraiment. J'avais l'impression que mon cœur était en train de fondre.
Lorsque Etix me dit que ce n'était pas la plus belle chose qu'il n'ai jamais vu, je crus qu'il n'avait pas compris ce que j'avais dis. J'ai dis que c'était ce que la CIVILISATION avait à offrir. Bien sûr que moi aussi j'avais vu des choses beaucoup plus belle, comme la cathédrale Nàmsstyrk à Silfiur. C'était le centre névralgique de la religion créhelfienne, la religion de tout le continent. Je me souviens de la première fois où j'y suis entré. Les prêtres avaient obstrués les fenêtres, pour une raison que je découvrais plus tard. Donc, lorsque je rentrais dans le lieu, la lumière ne passait pas, et les chaudeliers n'étaient pas allumés, ce qui m'étonna fort. Puis, alors que j'étais dans le désarrois le plus total, les tapis qui couvraient les fenêtres tombèrent, et là, ce fut magnifique. Les vitraux filtraient la lumière, qui formait ainsi un camaïeu de couleur à en couper le souffle. Cette dernière faisait aussi ressortir la beauté des dessins qui ornaient le sol et les murs. C'était un festival de couleur toutes plus magnifique les unes que les autres. Mais le plus magnifique, ce que je trouve de plus beau de toutes les constructions silfuiriennes, c'était cette statue de Créhelf.
La statue représentait Créhelf en train de monter au ciel. Il regardait le sol, il nous regardait. J'avais l'impression qu'il donnait le savoir à quiconque l'honnorait assez longtemps. La statue était entièrement en or, en argent, et 3 énormes rubis lui servait de parure. C'était une sculpture à la limite du divin. Et, lorsque je posais la question à un des prêtres, il me répondit que cette statue avait été trouvé telle qu'elle.
Etix me tira de mes souvenirs en me disant que ce que ce qu'il avait trouvé de plus beau que la capitale, ça a été de me rencontrer, et il me demandait de devenir son père spirituel. Les larmes me montèrent aux yeux. Jamais, au grand jamais, personne ne m'avait demandé ça.
"Je ..." Commençais-je "Je serais honoré de te considérer comme mon fils, Etix. Tu es le fils que j'ai toujours rêver d'avoir."
Puis, le silence s'installa. Je me sentais mal à l'aise devant ce fléau, si bien que je décidais de briser le silence, et d'avancer.
"Bon Etix, il est peut-être temps d'entrer dans la cité, tu ne crois pas ?" dis-je.
En fait, je ne lui laissais pas vraiment le choix. Je descendais donc la colline, et arrivais devant les hautes murailles immaculées de la citadelle. Mais lorsque j'entrais dans la ville, l'atmosphère était tendu, et je vis un héraut monter sur une estrade improvisée, et annoncer d'une voix forte :
"Suite à des catastrophes causées par les renégats au bal organisé par sa Majesté la Reine et au lourd fardeau que notre Bien Aimée porte sur ses épaules, Sa Majesté a décidé de quitter son poste, et laisse les commandes du royaume à un conseil provisoire."
Je fus ébranlé. J'avais déjà entendu de telles rumeurs, mais celle là était bien réelle. Je ne savais que faire, que penser. |
| | | Etix
Date d'inscription : 28/08/2014 Messages : 323
Parchemin Arme: Deux Kamas Infos sur le personnage: Points: 75
| Sujet: Re: La Cité des Lumières Lun 12 Jan - 17:37 | |
| J'étais perturbé. Je remuais mes pattes entre elle en attendant la réponse. L'attente me paraissait une éternité. Je m'étais préparé psychologiquement à chaque cas.
Si c'était non, j'aurai compris j'aurai baissé ma tête et partit plus ou moins dignement. A moins d'être obstiné et de lui dire quelque chose du genre "Non, tu le resteras pour moi, quoique tu puisses faire." Et je l'aurais collé. Ou alors j'aurais été neutre. En faites, je n'en savais rien.
Si il aurait dit oui, je serais heureux, encore plus heureux que ces jours de ma vie avec ma sœur. De mes jours de ma vie sans souffrance. De ces jours avec quelqu'un. Et je n'aurai pas pleurer. j'aurai tout fait pour ne pas pleurer. Mais là... Un sentiment, que je connaissais bien, emplissais mon corps. De l'eau salée monte à mes yeux. Je pleurais. Je pleurais de joie. Le silence se faisait et j'hésitais. Allas je lui dire "Je t'aime Papa"? Je voulais le faire mais j'avais peur d'être trop bref. Alors je me taisais. Mais je pris mon courage à deux mains. Au moment où j'allais le dire, il se leva en disant d'avancer. Alors je me leva simplement en essuyant mes larmes et regardant la citadelle comme mon avenir. A peine arriver, je fus émerveiller, mais un garde prononça ses mots graves. Mon cœur s'arrêta, ne serais ce qu'une seconde. Je regardait Syrius qui était tétanisé. Le voir dans ses état ne valait rien qui aille. Moi même choqué, je balbutia
"Ça veut dire que?..."
Je regardai Syrius. Si la reine, seule héritière du trône, venait à le quitter, se serait l'autre reine qui prendrait le pouvoir. De plus, si un conseil se mettait en place et que la Reine Noire ne revendiquait pas le trône, les habitants perdraient leur moral et cela n’arrangerait pas la chose. Je baissai la tête à nouveau, mes rêves de joie disparut |
| | | Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: La Cité des Lumières | |
| |
| | | |
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |
|