Vivre avec la Mort

Âmes sensibles, s'abstenir:

Bien sur, lui même était amoché. Il souffrait énormément. Mais à part s'écrouler sur le sol, il ne pouvait rien faire en attendant que la douleur s'atténue. Peut-être rejoindrait-il sa sœur.
Même s'il en doutait. Les quelques roches à proximité indiquait clairement les attaques Lame-De-Roc qui lui avaient permis de gagner ce combat sans obtenir des blessures trop sévères.

Son adversaire avait obtenu le plus beau cadeau au monde. Krywel soupira. Il avait été payé pour tuer le pseudo-dragon qui n'avait fait que prendre de quoi soigner son fils.
L'employeur avait employé le terme de vol. Mais, pour le lézard, ce mot n'avait aucun sens. Après tout, chaque objet appartenait à tout le monde.


-Au moins, ils sont ensemble. dit il pour lui-même.

Il avait pu réunir un père et son fils. Tout deux pouvaient à présent se rendre compte à quel point la mort était merveilleuse.
Libérés des ténèbres du mondes dont la plage qu'il l'avait vu naître avait gagnés, les deux reptiles de feu auront droit au plus grand des soulagements.

Il ferma les yeux, ignorant les déchets jonchant le sol. Bien sûr, il restait en alerte. Les lieux n'étaient plus aussi surs que lorsque le sable chaud recouvrait encore la plage...

La Plage désolée est fleuri de cadavre de marins, de noyés et de malheureuses victimes tué par des Marchombres en pleines mer. Malheureuse vraiment ? Je ne sais pas, si tous les Pokémons pouvaient voir la mort en aurait-il toujours peur ?

Au moins je leurs offrent un Cairn et je disperse leurs cendres, j'imagine que les gens n'aiment pas les cadavres de noyés. Ce sont des coquilles vides et livides, pâles car emportés par la mer, au fil des flots ils ont perdus toutes traces de leurs anciennes âmes, lavés et nettoyés de toute vie qui les habitaient jadis. Ils sont remplis d'humidité, boursouflés comme des Ronflex dans des postures incongrues. Même certains Moyades ont du mal à s’accommoder de ces gêneurs et les font dériver vers la plage où je m'occupe d'eux.

Aujourd'hui j'ai incinéré 5 dépouilles maintenant je cherches des coquillages où je graverais le nom des décédés qui avaient encore assez d'âme pour dire leur nom, pour les autres je déposerais une statuette en bois flotté trouvé sur plage à leur effigie. Maintenant je m’attelle à un instrument de musique en bois flotté, un vagabond m'avais vanté que la musique joué par ce genres d'instruments est aussi douce que le chant de l'océan.

-Excusez-moi , je ressens quelque chose d'étrange venant de vous. Êtes-vous capable de me voir ?

Un Dracaufeu pas vraiment jeune, mais pas vraiment vieux son âme trahit une profonde tristesse comme c'est le cas pour de nombreux morts venant me voir.

-Oui veux-tu que je m'occupe de ton corps ?

-Non j'aimerais surtout que vous parliez à mon meurtrier à ma place si vous le voulez bien.

-Reposeras-tu en paix après cela ?

-Oui je crois bien.

-Conduis-moi.

A quelques minutes à pattes de là il m'indique un Nidoking assez élancé et couvert de cicatrices se reposant les yeux fermés sur le sable près de ce qui ressemblait au cadavre du Dracaufeu.

-Si c'est pour insulter ce mercenaire que vous m'avez demandé de venir lui parler je préfère m'en occuper à bonne distance.

-Non je veux juste qu'il sache que je lui pardonne.

Certes certains morts devenaient plus compatissant que de quand ils étaient en vie mais c'était néanmoins chose rare que de voir un esprit pardonné à son meurtrier aussi vite.

-Alors je vais lui parler.

Pour s'approcher d'un Marchombre au repos il faut s'approcher assez doucement pour ne pas faire croire qu'on se précipite sur lui et assez rapidement pour ne pas le prendre pas surprise car ils sont souvent prompt à dégainer leurs lames.

-Belle journée n'est-ce pas noble Marchombre ?

J'ai peut-être été trop direct.

-Belle journée n'est-ce pas noble Marchombre ?

-Pour certains... peut-être. Pour d'autres, ce n'est qu'attente. répondit le Nidoking.

Pour lui, la vie était une attente. Bien sur, il ferait de son mieux pour la garder... Mais s'il devait rejoindre sa soeur, alors soit. Il n'avait pas peur de la mort. Sinon, il ne serait pas rester allonger, un oeil à moitié ouvert sur le Munja.
Il aurait aimé être seul sur la plage. Même si des cadavres recouvraient cette dernière... C'était le lieu qui l'avait vu grandir.

-Que désires-tu pour me déranger? Si c'est la mort, je serais ravi de t'en faire cadeau... Et si c'est la mienne qui se profile, alors soit.

Sa dernière phrase avait une connotation d'espoir. Cet espoir, c'était celui de revoir ceux qui lui était cher. Que ce qu'il considérait comme une merveille se montre réellement à lui.
Mais il y avait autre chose. Une intonation qui, malgré tout, montrait qu'il se battrait. Ne serait ce que pour montrer au autre ce dont il était l'artiste.

-Comprends-tu? Personne ne devrait pleurer un mort. Ce n'est pas ce qui les fera revenir.

Il était sérieux. Il était possible d'entendre une légère touche de chagrin dans la voix de Krywel.

La confrontation ce passe mieux que prévu finalement in ne semble pas vraiment avoir envie d'en découdre dès maintenant, il est sur ses gardes comme prévu mais en cas d'attaque je peux fuir à tout moment. "Il semblerait que ça puisse aller, je vais essayer de lui parler de ta mort.", le Nidoking ne peut pas m'attendre quand je parle à l'esprit du Dracaufeu.

-Je ne suis pas venu nous chercher noises, je suis Munja fossoyeur ravi de vous rencontrez. Quant à pleurer les morts avez vous déjà vu un Munja pleurer ?

Pleurer ne feras pas revenir les morts mais en tout cas ça ne les fait pas partir plus vite, c'est même souvent l'inverse et comme le prouve le fantôme qui le suit en ce moment ne pas les pleurer les fait quand même rester. Les âmes sont tellement compliqués à satisfaire, une ou deux fois par décennie je passe un peu partout et je ramène le plus d'âme possible avec moi, je ne les oblige à rien bien entendu.

-Oh et je remarque que vous avez un cadavre de Dracaufeu ici, je m'en occupe. C'est vous qui lui avez ôté la vie, dans quelle condition un contrat ?

Bon je vais essayé de ne pas aborder le sujet trop directement mais je ne vais pas y passer par quatre chemins.

-Je ne suis pas venu nous chercher noises, je suis Munja fossoyeur ravi de vous rencontrez. Quant à pleurer les morts avez vous déjà vu un Munja pleurer ?

Le fait qu'il soit fossoyeur ne l'étonnait qu'à moitié. Ce métier correspondait bien à son interlocuteur. Et faisait que, d'une manière, il avait le respect du Nidoking.
Le marchombre se redressa et s'approcha de Munja. Il s'approcha suffisamment près pour que celui-ci voie le rouge de ses yeux.
Pour le moment, il ne ferait rien au fossoyeur. Krywel était même capable de promettre qu'il ne lui arriverait rien pendant la discussion.

Un Munja pleurer? La Larme Sanglante n'avait pas l'habitude d'en voir un... Alors comment pourrait-il savoir si l'insecte spectral savait pleurer? Pour lui poser cette question, c'est qu'il devait s'attendre à une réponse négative.
Krywel savait pleurer. Mais il ne le ferait pas. Il l'avait fait pour sa soeur et pour le Lackmécygne. Il avait promis à son ami de ne pas le faire. Et il ne le ferait pas.

-Oh et je remarque que vous avez un cadavre de Dracaufeu ici, je m'en occupe. C'est vous qui lui avez ôté la vie, dans quelle condition un contrat ? 

-Un contrat. On ne m'a dit pourquoi qu'une fois celui-ci signé.

Le reptile se retourna. Plus pour laisser exploser sa colère face à la vie et son incompréhension, il laissa s'échapper un jet de flamme de sa gueule.
Bien sûr, il ne s'en voulait pas... Mais il savait que, pour les autres, la mort était un châtiment et non une récompense.
Le Dracaufeu n'avait commis qu'un vol. Comment pouvait-on punir pour un motif sans signification? Pire, le reptile enflammé avait seulement voulu sauvé son fils. Et il s'était retrouvé face au reptile empoisonné.

Il arrêta alors l'attaque Lance-Flamme avant de baisser la tête dans un geste d'impuissance. Pourtant, tout chez lui indiquait une colère sourde.
D'une voix grave, il se remit à parler en regardant la mer.

-Il n'avait fait que prendre de quoi soigner son fils! Il l'a traité de voleur, sans prendre en compte que rien de ce qui existe ne lui appartenait. Que celui qui a besoin de quelque chose n'a pas besoin de demander pour s'en servir. Tout apparient à tout le monde.
Il a voulu que je lui afflige la plus grande des peines à ses yeux...

De part sa posture, Krywel montrait clairement que, pour lui, la mort n'était pas un châtiment. Pour lui, c'était un cadeau. Une manière de délivrer le monde de ses souffrances.
C'était ce que chaque être devait attendre sans forcément chercher à l'éviter. Car ne se trouvait-elle pas toujours au bout du chemin?

-Un contrat. On ne m'a dit pourquoi qu'une fois celui-ci tué.

Évidemment ce genre de contrat on l’exécute sans en savoir la raison sinon la plupart du temps un Marchombre un peu sensible ne travaillerais jamais. Le Nidoking ici présent semblait avoir un bon fond et cela semblait l'affecter d'avoir tué ce Dracaufeu. Face à la mer il se mit à projeter des flammes, les flammes de sa rage et de sa colère.

-Il n'avait fait que prendre de quoi soigner son fils! Il l'a traité de voleur, sans prendre en compte que rien de ce qui existe ne lui appartenait. Que celui qui a besoin de quelque chose n'a pas besoin de demander pour s'en servir. Tout apparient à tout le monde.
Il a voulu que je lui afflige la plus grande des peines à ses yeux...

Je comprends donc ce Dracaufeu à risqué sa vie pour soigner son fils. Mais décidément les vivants ont souvent une drôle de philosophie sur la mort, c'est le cas pour ce Nidoking il semble considérer la mort comme une délivrance pour les autres, je connais ce genre de mentalité les Marchombres encore une fois aiment bien l'adopter. Cela leurs permets sans remord de délivrer la mort, peut-être que la mort délivre les âmes de leurs soucis mortels, mais si au final ils deviennent des spectres ou des âmes errantes qui continuent à se soucier de leurs vies terrestres ils ne partent pas et ils continuent de souffrir. Je ne suis pourtant pas là pour remettre en question les fondements de sa pensée.

-Oui vous avez raison dans un sens. Maintenant je vous demande, est-ce que vous voudriez remplir le dernier souhait d'un mort ? J'ai avec moi  l'esprit du Pokémon que vous avez assassiné, il a quelque chose à vous dire.

"Rentrez dans mon corps je ne vous absorberais pas et vous pourrez parler à travers moi."

-Bien je vous salue Nidoking et mon assassin. J'ai quelque chose à vous demandez. Tout d'abord sachez que je ne vous tiens pas rigueur de ma mort je savais que c'était inévitable après avoir voler votre mandataire. Néanmoins j'ai encore une chose à accomplir. Voulez-vous aider mon enfant ?

-Bien je vous salue Nidoking et mon assassin. J'ai quelque chose à vous demandez. Tout d'abord sachez que je ne vous tiens pas rigueur de ma mort je savais que c'était inévitable après avoir voler votre mandataire. Néanmoins j'ai encore une chose à accomplir. Voulez-vous aider mon enfant ?

-Je vous promet de faire tout ce qui est en mon pouvoir.

Le Nidoking s'était retourné vers Munja. Il avait un peu de mal à se faire à l'idée que sa victime s'exprime réellement à travers ce dernier... Toutefois, comment un fossoyeur aurait-il pût être au courant?
Levant la tête, il afficha un air de défi et de détermination. Regardant l'insecte et, à travers lui, le Dracaufeu, il poursuivit.

-Je m'engage à faire tout ce qu'il m'est possible de faire pour le sauver.

Peu lui importait la récompense de sa mission. Il venait de faire une promesse. Et il la tiendrait. Ramassant aussitôt ce qui avait valu le sort du défunt, il se mit à humer l'air.
Il sembla cherché quelque chose jusqu'au moment où il sourit. Le marchombre se mit en route.

-Si l'un vous veux me suivre, moi, Krywel, Larme Sanglante, je ne l'en empêcherai pas.

Il s'attendait presque à ce que l'un deux le suive. Ne serait-ce que pour vérifier qu'il tienne sa promesse. Même si le Nidoking n'en avait jamais rompue, il savait que peu importait de la crédibilité à ce genre de chose de sa part.

-Si l'un vous veux me suivre, moi, Krywel, Larme Sanglante, je ne l'en empêcherai pas.

-J'ai terminé d'inhumer le corps du Dracaufeu et je vais vous accompagnez.

Je fais confiance à ce Nidoking pour remplir sa promesse mais si il y a un problème il vaudrait mieux que je m'en occupe sinon son âme ne reposera jamais.

J'ai transporter le corps du Dracaufeu dans l'océan il va flotter jusqu'à un banc de Sharpedo qui vont se régaler de son corps, ils sont fort sympathique une fois rassasié et m'ont déjà remercié à plusieurs reprises, ce sont des prédateurs mais si ils peuvent manger sans tuer des corps encore chauds ils n'ont rien contre.

-Il servira à nourrir une famille de Sharpedo, c'est très généreux de sa part.

Je vais maintenant suivre le Nidoking nous allons voir ce qu'il se passera de toute façon je serais utile à un moment ou un autre.

Le Nidoking se retourna, avant de se baisser et de faire en sorte de porter le fossoyeur. Krywel ne voulait pas perdre trop de temps. Et il avait légèrement peur que l'insecte spectral ne parvienne pas à suivre sa trace. Il suivait l'odeur du Dracaufeu. Il espérait juste ne pas se tromper. Le sable et les déchets jonchant le sol rendait le chemin difficile. Pourtant, ils n'arrêterent pas le reptile empoisonné. Il avait promis de faire de son mieux. Et c'est ce qu'il faisait.
Il sentit son coeur s'alourdir en voyant le lieux où le Dracaufeu avait choisit de s'installer : c'était une vieille cabane en bois, visiblement construite et rafistolée avec des épaves de bateaux. C'était celle où il avait grandit.

-Va lui donner dit il à Munja en lui tendant un flacon.

Il se dirigea aussitôt vers l'arrière de la cabane. Un planche, abimée par les aléas du temps, semblait pouvoir braver le vent. La mine sombre, il baissa la tête.
Le lieux où était enterrée sa soeur était celui-ci. Le Nidoking ne pleurait plus. Et il continuerai à ne pas pleurer. Il promit silencieusement qu'il protégerait le Reptincel comme elle l'avait protégé. Mais il se promit aussi de ne pas abandonné le jeune orphelin comme elle l'avait fait.

-Va lui donner

Ce flacon c'est... la goutte qui éteignit la chandelle, la mort pour le Dracaufeu et la vie pour son fils. Tel un contrat passé avec l'obscur, injustice, inégale, insensé.

Le Reptincel était allongé sur une couche de paille modeste dans une cabane en bois tout aussi modeste, construite avec des matériaux de fortune. Le petit est orphelin maintenant et sa vie risque d'être extrêmement rigoureuse, affronter les bandits, le froid et risquer de devenir un esclave pour les Hellheimiens. Je me demande ce que va faire ce Nidoking il semble connaître cet endroit, c'est vraiment étrange, son âme me murmure de la nostalgie et peut-être même de la tristesse.

-J'ai donner le remède au jeune Reptincel, que va-il devenir ?

Je me demande si il compte s'occuper encore un peu de l'enfant, il ne semble pas être foncièrement mauvais peut-être sera-il d'accord pour s'en occuper. Moi je vais devoir partir bientôt, c'est le cycle et je ne suis pas ici pour m'occuper de Pokémon, je suis celui qui s'occupe des âmes.

-Quel est cet endroit ? Vous semblez le connaître.

-J'ai grandi ici. fut la seule réponse du marchombre.

Il ne savait pas ce qu'allait devenir le Reptincel... Il ne savait même pas si le flacon sauverait une vie... Toutefois, il ne resterait pas ici pour s'occuper du Reptincel... Sa soeur l'avait abandonné ici... sa tristesse n'était plus provoquée par la mort de sa sœur... Mais par l'abandon de cette dernière.
Il se dirigea vers le reptile enflammé. Celui-cil avait entrouvert les yeux. Krywel ne pouvait pas se résoudre à lui dire que son père était mort... Il savait ce que ça faisait... La mort aurait mieux valu pour le pauvre petit...

-Je te protégerai... commença le reptile empoisonné, ayant besoin de lui dire la promesse faite à sa sœur de vive voix.

-Pourquoi? Je ne suis que l'ombre d'une vie... Depuis toujours... Je suis tout le temps malade... C'est pour ça que Shadow est mon nom... expliqua le jeune Pokémon, ayant l'air mature dans ses paroles.

D'un mouvement compréhensif et tendre assez étonnant, il prit le jeune entre ses bras. Il devait y avoir moyen de soigner le pauvre petit... Le pauvre orphelin n'était pas en état d'apprendre la mort de son paternel... Lui même n'était pas capable de supporter les lieux... Le Nidoking était en colère contre sa sœur. Lui, il n'abandonnerait pas le jeune...
Le Nidoking jeta un regard au fossoyeur en le remerciant, pour une raison qui n'était propre qu'à lui même

Le mercenaire avait donc passé son enfance ici, son enfance mouvementé je suppose on ne devient pas Marchombre sans raison, une longue descente aux Enfers, une vie d'esclave ou d'orphelin est souvent le sol dans lequel a poussé ces êtres aux mains tâchés de sang. Je ne vois pas beaucoup d'inconvénient aux activités des Marchombres si ce n'étaient eux qui abrégeait la vie d'un Pokémon ce serait la maladie ou la faim choses courantes dans ces contrées, tout est dans l'ordre des choses il y autant de naissance que de mort si ce n'est plus. La mort ne m'inquiète pas outre mesure ce sont plutôt les vivants qui auraient tendance à me donner du soucis, j'ai l'impression qu'ils tendent à détruire l'équilibre.

La relation qu'a noué le Nidoking avec cet enfant est remarquable et bien j'espère qu'ils auront le temps de profiter de quelques bons moments mais le jeune Reptincel me semble de faible constitution, il n'arrivera peut-être pas à passer le prochain hiver avec son pauvre petit corps.

-C'était un plaisir d'aider cet enfant.

Le jeune Reptincel essaya de se redresser avec difficulté en souriant au fossoyeur. Après s'être assis pendant environ... deux secondes, il partit en avant et s'agrippa au Nidoking dans un réflexe lent et mou.
Le peu de temps où le reptile enflammé avait réussi à tenir droit avait mit en évidence ses os anormalement visibles par dessous sa chair était effrayant pour la plupart des Pokémons. Mais Krywel avait déjà tué, démembré, avait déjà était recouvert de sang. Ce n'était pas une telle maigreur qui allait lui faire grand chose.

"Tu vieux bien raconter une histoire? Une avec des marins?" demanda le jeune type Feu d'une voix si faible que l'on devinait que son effort précédent lui avait coûté beaucoup d'énergie.

Larme Sanglante pensa un moment qu'il aurait dut mettre fin aux jours de Shadow, ne serait-ce que pour mettre fin à ses souffrances. Mais il avait fait une promesse, et il la tiendrait.

Et le type Sol/Poison se mit à raconter... Mais là où son protégé attendait sûrement le récit de braves matelots affrontant des pirates, il eut le droit à un tout autre genre de récit. Le marchombre parla de ses parents via les histoires que lui racontait sa soeur.
La où la plupart en parlait en mal, le tueur en parlait comme s'ils s'agissaient de véritables héros.