"Do you want to be killed by a beautiful lady or a dirty old man?" ~ Nolwenn, the Red Reaper of Nowhere

Nolwenn d'Horius

Âge : 22 ans.
Sexe: Femelle.
Originaire de: Ahoris.
Groupe : Civils.
Rang: Livreuse chez le boucher.
Titre de notoriété: La Red Reaper of Nowhere, ou l'Oracle du Bonheur. La Demoiselle au Haut du Poteau pour les pirates.
Arme: Des couteaux et des fourchettes, selon ses humeurs.
Talent: Battant [Talent caché]
Capacités connues: Moi d'abord - Psyko - Voix Enjôleuse - Feuille Magik - Bâillement

Description:

Affiliation: Neutre
Origine de l'avatar : J'en ai pas encore, ce sera de Lucya.

I'm nobody until I let me wear this mask, this painful chore.

"Bonjour mon petit, laisse moi te ramener chez toi. Tes parents doivent s’inquiéter."

Nolwenn est une Mistigrix au tempérament enjoué. Elle a toujours un sourire aux lèvres et dégage une aura rassurante, presque enchanteresse. Elle a un charisme sans égal, presque tous lui font confiance. Elle aide les autres sans éprouver de pitié, elle peut se priver de nourriture pendant plusieurs jours juste pour offrir sa part à autrui. Elle est polie, agit gentiment, attend toujours son tour, n'utilise jamais la violence, bref, un ange né. Tout le monde compte sur Nolwenn pour régler les conflits de la manière la plus juste qui soit, elle s'est forgé une réputation de fer. Elle est serviable et obéissante en toutes circonstances.

" La violence n'est pas qu'un moyen de parvenir à mes fins, messires. C'est ma fin, ma raison de le faire. "

Vous vous en doutez, n'est-ce pas? Non, Nolwenn n'est pas un ange. Elle n'est pas la plus gentille des personnes qui soit, ce n'est que le contraire de son apparence. Elle n'aime que quelques élus, elle se contente d’éliminer ceux qui l’énervent. Elle a une énorme rancune et n'aime pas qu'on lui porte préjudice. Comment vous dire, que, même si c'est une des tueuses en série les plus connues d'Aizora que ce n'est pas un monstre sanguinaire? Même si, je dois l'avouer, elle aime "bien" tuer, et qu'elle recommence encore et encore que... Elle a de la morale? Et oui, Nolwenn ne tue pas gratuitement: Elle vise ses victimes. Elle ressent encore des émotions, surtout envers ceux dans le besoin. Elle peut offrir sa confiance - et la vraie, mais, vu ses agissements, c'est rare. Ce n'est pas la tueuse antipathique que l'on voit dans les films d'horreur, mais plutôt une âme en peine qui tue pour se libérer de son fardeau et qui y prend plaisir. Beaucoup de plaisir. La Mistigrix attaque souvent, ne se laissant aucun répit, même si c'est pour des actions presque contraires à sa morale. Elle est futée et ne s'est pas encore faite attraper, malgré sa taille pas très respectable. Elle sait exactement quand on lui ment, le faisant plus que souvent. C'est son domaine, elle se cache avec succès des piques de la population et de la police, qui se feraient un plaisir de l'envoyer se faire mettre le cou sous la corde. Son charme et sa manière de l'utiliser lui servent aussi à attirer ses cibles près d'elle, histoire de pouvoir passer à l'acte. Elle se fait un plaisir à laisser ces pauvres personnes souffrir le plus longtemps possible, se réjouissant de leur mort lente et douloureuse.

Malgré tout, quand elle laisse tomber son masque de joie innocente, elle n’hésite pas à insulter violemment et à frapper. Elle dit tout ce qu'elle pense de cette personne, de A à Z avant de finalement exaucer son souhait le plus cher: Quitter ce monde de fous.

Nous avons abordé deux des trois facettes de la jeune fille. Il en reste une troisième, une qu'elle n'utilise que lorsqu'elle est en face de quelqu'un qui connait son secret. Nolwenn parle aisément, avec politesse, ironie et utilisant un vocabulaire soigné. La Mistigrix se prend alors pour une personne intéressante et ne voudra pas offrir d'aide sans contrepartie - et bien oui, si vous la connaissez, c'est soit que vous avez échappé à la mort, soit elle vous fait confiance, soit un accident de sa part a eu lieu. Elle se montrera plus naïve et même un peu obsessive envers ses passions. La chatte, même si elle aime son interlocuteur, ne le laissera paraitre qu'avec un sourire franc le moment venu. Au contraire, elle remettra son masque après un bref moment et tentera son coup, ou le retentera. Elle ne reste pas bien longtemps dans cette situation, et ces brefs moments de stupeur et d’honnêteté de sa part lui font presque du mal. Elle parle rudement, ne se souciant que peu des conséquences de ses actes... Sauf si elle vous laisse percer sa bulle - attention, cette option est dangereuse pour votre vie. Le jour fatidique, celui de sa découverte, vous serez le premier qu'elle accusera en tant que témoin qui n'a pas parlé...

" Laissez-moi faire. Ou pas? Je risque de ne point correspondre à vos critères... Mon cher."

Ses mots peuvent sonner comme des plumes, tout comme ils peuvent faire penser à des couteaux affutés. Même la plus sociopathe des personnes peut se faire détruire son égo, n'en laissant que quelques miettes. D'un simple mot sec elle vous enverra balader, d'un mot doux elle vous rapprochera de sa douce personne. La vengeance est très efficace, peu importe le moyen. Nolwenn aime voir la douleur sur le visage des gens. Ses fins avant tout, la vie après. L'analyse est très rigoureuse chez elle, elle ne laissera jamais une goutte de sang salir son pelage blanc comme neige suite à l'un des ses innombrables crimes. Elle ne laisse jamais un cadavre sur place bien longtemps, cela est stupide. Des indices peuvent y être laissés maladroitement, c'est pour cela qu'elle les découpe et qu'elle les vend. L'argent? Peu importe pour elle, la chromatique en possède déjà des tas. Passé de pirate, passé de pirate... Son seul but est désormais de répandre le chaos, de répandre son idéal. Les crimes ne restent pas impunis, la justice rattrape toujours; qui a dit qu'une seule justice était la bonne?

Maybe do you want to view my beautiful fur?

La Mistigrix est relativement petite. Elle fait cinquante huit centimètres (0,58m) pour huit kilogrammes. (8kg) Son pelage est majoritairement blanc, d'une couleur pure et propre. Les yeux de Nolwenn sont d'une base jaune et non blanche comme pour la plupart des gens. Ses pupilles sont rouge sang et non orange, comme les autres membres de son espèce. Sa bouche affiche toujours un sourire, laissant paraitre une petite dent à sa gauche. Ses pattes, son col, sa touffe sur la tete et la base de ses queues sont dorés, d'une couleur flamboyante et magnifique. Ses oreilles peuvent se déplier en haut, donnant l'air d'oreilles de lapin. Malgré tout, l’œil s’illuminant dessus possède une puissance plus que destructrice. Elle ne le montre qu'a de rares occasions, étonnant beaucoup de gens avec cette lueur rose, presque violette. La féline a pour habitude de gonfler les joues au moindre affront - attention, dans ces moments vaut mieux fuir pour ne jamais revenir... Sauf si elle enfile son sourire à nouveau. Lorsqu'elle a fait une connerie ou qu'elle arbore un ton sarcastique, presque moqueur, elle préfère se lécher la patte avant droite. Hygiène douteuse? Absolument. Pourtant, elle est propre.

Miss, what do you want to do when you're older? Kill people? Somebody, call the police.

~ Y-a-t-il quelqu'un pour me rattraper? Ma vie n'en vaut plus la peine depuis longtemps.

Un navire s’arrêta. La nuit venait de tomber, et l'habitante des mers s’était endormie avec ses envies de vengeance envers sa famille de traitres, ces pestes de première catégorie. Un oiseau descendit du bateau, attrapant de son bec ce qui lui semblait être un enfant abandonné et destiné à devenir de la nourriture à Vaututrice. La Roucarnage laissa tomber le paquet devant son capitaine. Il semblait abasourdi par la découverte plus que troublante de la matelot. Après un débat vite réglé, ils décidèrent d'adopter la jeune fille. L'oiseau, se nommant Joyce, décida d'appeler la petite Nolwenn, en hommage à sa grand-mère. N'ayant aucun souvenir autre qu'une petite plaque en fer, la Psystigri ne rechigna pas, saisissant sa chance de survie à deux mains. Les marins, heureux d'avoir un nouveau membre dans l’équipage, lui apprirent à identifier quelques étoiles pour se repérer. La mère adoptive apprit à sa fille à écrire, lire et compter. Ils n’accostèrent que quelques fois. L'imposante volatile ne permit jamais à sa fille de descendre, affirmant que la vie en mer était un échappatoire à cet enfer qu’était la vie sur la terre ferme. La croyant sur parole, Nolwenn se la ferma pendant presque dix ans. Après un moment, elle aidait les autres aux pillages, à l'entretien du bateau, bref, c’était une vraie pirate née.

La structure en bois s’arrêta. Le port était grand, et une petite personne fixait le sol du haut de son mat. Une petite chatte rose, elle parlait avec un grand oiseau - une Roucarnage. Ses mouvements de bras et son expression faciale étaient tous déprimés, laissant voir le mépris de la petite fille. Celle-ci se retourna, reprenant le lavage, comme elle le faisait relativement souvent. D'en bas, on pouvait presque entendre le soupir de soulagement du volatile. Elle attrapa un paquet d'une de ses serres, ayant descendu entre-temps. Pourtant, on sentait, malgré l’énergie à revendre de la mère, qu'elle était déçue d’elle-même.

~ Soyons honnêtes. C’était trop beau, beaucoup trop beau pour que ce soit moi. Retour en enfer, plongeon dans la mer la plus dangereuse qui soit.

Tout était trop beau, n'est-ce pas? Oui, oui. Cette vie de piraterie et de barbarie, isolée du monde extérieur, ne pouvait durer indéfiniment. Un nouveau jour se levait sur la confrérie maritime du bateau du pirate Horius II, reconnu parmi les plus grands. Un autre vaisseau se situait à proximité. C’était un bon bout de bateau, plein de vivres et de marchandises diverses venant directement de Silfiur Terrariar. Le commerce entre les deux contrées n’était pas encore au point, mais quelques échanges avaient lieu.

Les bandits des mers s’approchèrent de leur cible. La plupart des membres sortirent de la cale, attrapant leur corde et leur épée. L'attaque ne fut pas longue: Le navire, étant équipé de canons de bien meilleure technologie et de pistolets tuèrent rapidement absolument tous les membres de la flotte et firent des trous un peu partout sur le bateau. Le sang coulait à flots, c'en était un bain. Traumatisée, Nolwenn sortit de sa cachette. Elle se recroquevilla derrière son mat, cherchant un corde, en panique, dans l'optique d'atteindre le territoire de combat. En trouvant une quelque peu fragile, la Psystigri s’élança tout de même, n'ayant plus rien à perdre: Sa vie n'avait déjà plus aucun sens, à quoi bon?

Elle se dévoila aux hommes. Pris de pitié, ils prirent la décision de s'en occuper comme si c’était leur propre fille. Après tout, qui ne cèderait pas à la vue de larmes perlant aux yeux d'une petite chatte rose?

Les jours passaient, la routine se réinstallait. Ils emmenaient la jeune chatte partout avec eux, la prenant pour une gamine dépendante. Cela les rendait toutefois heureux, alors elle les laissa faire pendant un moment. Cela ne voulait pas dire qu'elle se laissait faiblir, loin de cette idée. La Psystigri s'entrainait sans relâche jour et nuit dans l'espoir d’évoluer, de murir pour de bon. Un moyen de clore son pacte avec le diable.

Ce jour finit par arriver. De nombreuses années plus tard, pourtant. L'ennui prenait trop place dans son quotidien, livrer des boites ne l'amusait point. C'est pour cette raison qu'elle décida d'en finir, une bonne fois pour toutes. Tout le monde croyait qu'elle faisait partie de la famille. Tout le monde pensait qu'elle s'y plaisait, dans cette vie maritime.

C’était le contraire, elle répugnait les mers. La mort de Joyce, tuée par l'un de ces ingrats... La vengeance était la seule porte de sortie. La promesse que Nolwenn lui avait faite...


Un sourire illuminait le visage assombri de la chromatique. Se tenant debout, sur le pont de sa maison, de son chez-soi. La solitude. Elle espérait voir revenir sa mère adoptive, celle qui lui avait tout donné. Le cadavre, cette image planait dans la tête de la pirate. Elle jouait avec une gemme. La moitié d'une gemme, pour être exact. La Roucarnagite de la volatile tournait entre les griffes de la survivante. Elle se souvenait de ce soir comme si c’était hier, le plus important de sa vie. Elle avait fait une promesse. Lorsque sa mère mourrait, elle jetterait une partie de la gemme dans la mer Discorde, l'autre ira avec le cadavre. Comme cela, leur cœur sera lié à jamais... Elle avait failli à sa tache. Ses gardiens ne voulaient pas la conduire à cet endroit, ils refusaient de la laisser voir une dernière fois son endroit favori.


La dizaine d'hommes qui formaient l’équipage furent surpris quand elle s'infiltra dans la chambre de chacun, les tuant un à un avec des couteaux volés au cuisinier. Le lendemain matin, seule une mare de sang sec colorait les pièces innombrables de l'engin marin. La folie se lisait dans les yeux de la féline, toute trace de bon sens avait disparu. Elle prit les commandes, ayant apprit à contrôler un minimum ce genre de véhicule dans le passé. Que de douleur, le son des lames s’enfonçant dans la chair de ses victimes la rassurait. Les tueurs tués. Les chasseurs chassés.


~ Trop de joie la tue. Mon masque et moi ne faisons plus qu'un, je réfute la réalité.

La chatte ne fut jamais suspectée par les Hellhounds. Elle décida de refaire sa vie en Aizora, ne faisant plus face au passé... Est-ce vraiment le cas? Pas du tout. Elle continuait à tuer ceux qui la dérangeait, les attirant dans les ruelles les plus sombres de la ville pour passer à l'action. Nolwenn finit par décrocher un travail dans un bar, se faisant passer pour une adulte - Même su haut de ses treize ans, elle avait un air mature que personne ne pouvait rechigner. La chromatique finit par développer une personnalité sarcastique et indécise derrière son tempérament joyeux. Elle ne s'adressait à personne sur son vrai jour, mais ses pensées agissaient pour son évolution. Elle fut rapidement appréciée de la population, et rapidement connue des médias. Son travail se passait bien, elle avait aidé sa boite à ne pas fermer pour manque d'argent: Son charisme sans égal faisait revenir tout le monde. Son sourire charmant attirait tous et chacun, mais qui pouvait bien la soupçonner?

~ Ne croyez pas vous enfuir. Serait-ce que vous vous ennuyez en ma présence? Mon ton sarcastique ne devrait pas vous rebuter, bien au contraire, mon chou.

Derrière l'écran

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