"Au fil de l'eau"

Etix se promenait le long de la rivière. La lune éclairait son chemin à travers les mille et unes feuilles des arbres environnants. La lumière éclairait le cours d'eau  et reflétait à Etix un lui scintillant. Divers pokémons volants chantaient leurs chants et un chemin de feuilles et de fleures par si par là émerveillait Etix. Il s'amusait, tel un enfant de huit ans, à rouler dans l'herbe, à plonger dans la rivière, faire quelque petit saut acrobatique que tout le monde connaît, plonger découvrir le fond et bien d'autres activités. Lorsqu'il sortait de l'eau, il essorait délicatement son cher foulard en chantonnant la berceuse que sa mère lui chantait pour dormir. Certes, il chantait mal, mais il se sentait bien. Lorsqu'il eut fini de s'occuper de son foulard et d'avoir terminé pour la 6e fois la chanson, il se leva, regarda la pleine lune et dit:

"J'aimerais toujours vivre cette nuit"

Etix reprit la route, toujours de bonne humeur, comme à son habitude. Il ramassa une multitude de plantes, de tout types de couleurs sur sa route. Il sifflotait gaiement, puis ce mit à chanter, encore, danser. Il chanta comme ça tout le temps, de nombreuses fois il s'arrêta pour faire un petit pas de danse, une pirouette. Il fit comme cela Plusieurs mètres avant d'arriver à une chanson précise. Celle que chantait sa petite sœur quand il était ensemble. Il chanta le premier coupler sans s'en rendre compte. Lorsqu'il arrive au refrain, son sourire s'évapora, sa voix se tue. L'eau ne coulait plus, les feuilles ne bougeaient plus au fil du vent, la douce brise n'était plus. Etix soupira et reprit la route sans prononcer le moindre mot, sans émettre le moindre bruit. Il était passé en deux secondes de heureux à triste. Il reprit sa route sans rien en tête. Il arriva à la lisière du bois avant une plaine. Il dit, avec un sourit qui réapparut:
"Un feu de camp sous les étoiles? Parfait!"

Etix s'activa alors. Il ramassa quelque brindille par si par là. Il alluma à l'aide de sa queue un feu. Il mit bien une dizaine de minutes car il était encore mouillé. Il se réchauffa un peu et pris sa sacoche -sacoche d’ailleurs trop grande pour lui ce qui faisait qu'elle traînait derrière lui- il en extirpa une minuscule couette, s'assit dessus et contempla le ciel et les étoiles. Il rêva d'aventures, de futur, de monde imaginaire. Il rêva surtout de civilisations mais, comment choisir, entre une reine juste et bon mais sur le trône au dépit de sa sœur, et une sœur tyrannique et cruel, mais qui avait tant subit...

P.S.:

"Une magnifique soirée." Voila les mots qui me venaient en ce moment.

Steely ne m'avait pas suivi, préférant rester avec sa nouvelle compagne. Dans mon infini envie d'être sur que le monde n'avait pas changé en mon absence, j'étais donc partit du coté des paysages maintenant frontaliers au nouveau royaume. Dont l'opinion que je m'étais faite n'était absolument pas enviable. Dans ce royaume, les ressources étaient détruites, la nature réduite en cendre, les pokémons esclavagés, et j'en passe ... Mais ce royaume était une aberration, n'importe qui pouvait le dire. Même si par rapport à certain point, le royaume primérien n'était pas mieux. Si j'étais au service de la Reine Blanche, ce n'était que pour avoir sa protection. En effet, je possédais un sceau qui me permettait d'aller là où bon me semble, toutes les portes m'étaient ouvertes. Je sortis de ma rêverie quand je sentis l'air se rafraichir. La nuit approchait. Et j'étais à des kilomètres de la première auberge. Je me résolus à dormir à la belle étoile. J'en profiterais pour réfléchir. Le froid éclaire les esprits.

J'entrais donc dans la forêt et fus frappé par la senteur d'humus qu'elle dégageait. La réponse me vint tout de suite. "J'approche de la Rivière Vive." Erreur impardonnable pour un cartographe, je ne m'en étais rendu compte que maintenant. Je me frappais le front du plat de la main pour me punir de ma stupidité. Dans la lueur rougeâtre du crépuscule, les rares fleurs éclairées prenaient des couleurs extraordinaires. Pour moi, les fleurs représente la diversité. Chaque fleur était une personnalité, défini par sa couleur, et elle changeait en fonction du soleil, du vent, de la pluie, du temps en général. Et elle sont aussi éphémère qu'une vie pokémon.

Et une magnifique rose ma rappela Tsuykusa, et Silfiur par la même occasion. Ce magnifique continent dont je n'avais découvert qu'une infime partie était si loin. Leur organisation et leur politique si différente de la notre ne me frappèrent que maintenant. Là-bas, j'avais tellement de chose à découvrir que je ne réfléchissais pas vraiment. Je n'avais qu'un regard objectif. Je n'étais qu'une plume avide d'écriture. En y repensant maintenant, leur gouvernement était tellement étonnant. Plusieurs personnes qui gouverne ensemble, pour l'unique bien de leur district. Notre monde à nous n'était pas près à ça. Comment un royaume qui se divise peut bien penser au peuple, aux éloignés, et à tout ceux qui n'ont rien demandé.

C'est sur ces pensées que je m'approchais de la Rivière Vive. Et je fus franchement heureux de voir qu'elle n'avait presque pas changé. La source coulant dans les Montagnes de l'Infini, les renégats n'avait pus la tarir. Il ne le pourrait jamais. C'était une évidence. Puis une petite voix me tira de mes pensés. Une petite chanson, chanté par une voix assez fluette. Curieux et légèrement inquiet de dormir à la belle étoile aussi près d'un royaume composé de bandit de grands chemins, je décidais de savoir qui chantait cette comptine. Je suivis donc le cours de la rivière en direction de la voix. Je vis ensuite une petite lueur au fin fond de la forêt, qui s’avérait être menaçante quand les ombres l'envahissaient.

Je découvris donc un feu de camp, peu fournit, il est vrai, mais un feu tout de même. Un petit pokémon se tenait à coté, mais je ne distinguais pas son espèce. Et il contemplait les étoiles. Les étoiles ... Des esprits de pokémons mort qui veillaient sur nous. Je m'en vins à me demander ce qu'ils pouvaient penser de nous. Nous, les décadents. Mais l'heure n'était pas à la philosophie même si le rêveur semblait beaucoup trop absorbé par leur éclat. C'était à me demande si il m'avait vu. Juste pour tester, et pour m'annoncer en cas contraire, je lui dis ces mots :

"Magnifique nuit, n'est-ce-pas ? Les étoiles se parent de leur plus beau bijou cette nuit."

Et je le disais franchement. Cette nuit était presque aussi belle que certaines nuits dans les hautes contrées des Montagnes de l'Infini, là où le ciel est aussi pur que le cœur d'un nouveau née.

Etix regardait le ciel et les étoiles. Il s'imaginait de drôles de choses. Par exemple, il vit des étoiles en forme de cercle, et il s'imagina  que chaque étoile était une personne, et qu'elle avait toutes leurs caractères , toutes une relation avec leurs voisines, bonne ou mauvaise. Il s'imagina la vie en communauté chez les étoiles, les règles, la hiérarchie. Puis il se dit que les étoiles sont libres, libres de penser, libres d'agir, libres d'êtres... Pas comme lui... De nombreux bandits qui s'amusaient à frapper des pauvres gens lui en voulait... Et puis, de toute façon, il rêvait d'être parmi elle. Il avait tant perdus, sa famille, ses amis... sa sœur... Le sourire d'Etix s'effaça et Etix imagina la vie près de sa sœur, parmi les étoiles... Ce monde était bien trop cruel, il avait tant vécu, tant subit qu'il avait penser souvent à rejoindre les défunts... mais tant de pokémon avec besoin de lui, il ne pouvait pas partir comme sa...

Pour se changer les idées, Etix prit un autre groupe d'étoile, et s'imaginait faire parti d'un groupe d'aventuriers étoiles et en être le chef... Il s'imagina des supers pouvoirs, être le plus fort... Mais il changea vite, il avait tellement imaginer de fois cela qu'il s'en lassait. Il imaginait ensuite une histoire d'un groupe de personne qui se réfugiait sur une parcelle de terre volant dans l'espace... C'était une sorte d'île qui lui avait fait penser. Mais il arrêta tout aussi vite, il ne savait plus quoi penser... Il passa alors à 4 étoiles. Elles étaient plutôt grandes mais il y en avait deux plus petites. Il vit plus loin une énorme étoile avec plein de petite autour... Il pensa alors, encore, à ce moment tragique... Il avait trop pensé, il avait trop réfléchit à sa aujourd'hui, il n'en pouvait plus, il ferma les yeux, pour s'empêcher de pleurer, en vain, lorsqu'il s'essuya les yeux, un étranger arrivait. Mais il ne l'entendait pas arriver...

"Magnifique nuit, n'est-ce-pas ? Les étoiles se parent de leur plus beau bijou cette nuit."

Il ne l'entendit pas, il ne le vit même pas alors qu'il était penché au dessus de lui. Il étendit le bras, comme pour toucher une étoile, mais, sans le vouloir, son doigt arrive directement dans l’œil du farfaduvet. Lorsqu'il entendit le cri de douleur, Etix se remua, s'emmêla dans sa couette et fit un bond de trois mètres pour arriver dans la rivière. Lorsqu'il fut sortit, il s'essuya rapidement et dit:

Excusez moi Monsieur... je ne vous avait pas vu... Oui en effet la nuit est très belle... Encore désolé... votre œil ne vous fait pas mal? Dit il en se rapprochant du pokémoneuh... qui êtes vous?

Etix était gênée par ses façons. Pour la première fois, quelqu'un eu l'initiative de lui parler, alors qu'avant il devait faire le premier pas, et la seule chose qu'il a fait fut de lui mettre le doigt dans l’œil. Il ne savait pas quoi dire, devenait plus rouge que son foulard -qu'il tripotait des mains- et sa queue tremblait.

Il avait à faire à un pokémon qu'il n'avait jamais vu. Il avait une fourrure garnie et inspirait l'amitié. Il se sentait inutile devant tant de charisme et surtout, qu'es ce qu'il était grand! Mais Etix se rendit compte que c'était simplement lui qui était petit... Il se remit à regarder le ciel et dit:

Oui... oui, en effet c'est très jolie... Je rêve de les rejoindre... les étoiles et ma sœur... Donc, je vous ai demandez votre prénom mais je me suis pas présenté... Je m'appelle Etix, mais vous pouvez me surnommez Mini. J'ai 18 ans tout juste et je suis apprenti médecin ambulant... et vous?

Etix ne savait pas pourquoi il disait cela... C'était stupide de se présenter comme sa à un étranger, qui allait peut être l'attaquer comme tant d'autre bandit. Mais il lui paraissait inoffensif et lui avait poser une question qu'on ne pose pas à des ennemis... Mais c'est vrai que cette nuit était jolie... les étoiles scintillait de tout leur éclat et le vent soufflait dans ses oreilles... Que de joie dans cette nuit... Qui plus est, Etix se sentait en confiance malgré son éternelle prudence et timidité envers les étrangers.

P.S.:

Était il complètement inconscient ou juste naïf au plus haut point ? Je ne savais que penser, tant son innocence paraissait grande ...

Alors que je m'étais approché pour mieux voir le visage de l'inconnu, il leva un doigt au ciel et me l'enfonça dans l’œil. C'était comme ça qu'il saluait les gens ?! Je reculais sous l'effet de la douleur en poussant un petit cri de douleur. Il n'avait pas appuyé fort, mais mes yeux étaient devenu très sensible à force de chercher tous les détails dans un décor, pour mettre du contenu dans mes cartes. Je ne savais pas si je devais lui crier dessus pour sa stupidité, ou être optimiste et penser qu'il aurait tout aussi bien pu me lancer un Pistolet à O dans l’œil. Dans ce cas, je ne m'en serais pas aussi bien. Alors qu'il se confondait d'excuse et qu'il commençait à s'approcher pour voir l'état de mon globe oculaire qu'il avait martyrisé, je lui dis :

"Non, c'est bon, mon œil va très bien ne t'inquiète pas. Tache juste de ne pas refaire ça à l'avenir."

A vrai dire, mon œil était rouge comme si j'avais beaucoup pleuré, et il me faisait assez mal, mais mon tortionnaire paraissait tellement confus. Puis il commença à se présenter. Ainsi s'appelait il Etix ? Ce nom me disais quelque chose, mais quoi ... Ce fut son métier qui me l'indiqua, et tout me revient en mémoire. C'était durant mon voyage d'exploration des zones reculées au alentour de la Forêt Enchanté. J'avais découvert un village et en me renseignant, j'appris qu'une famille de médecin vivait non-loin du village. Soucieux et curieux, je me dirigeais vers la famille de Marill. Elle paraissait tranquille et sans problème et m'accueillit très gentiment. Ils étaient 4. Et chaque membre était épanoui. Je fut tiré de mon flash-back par les paroles d'Etix, que je ne compris que maintenant.

Il aimerait rejoindre les étoiles ? Et sa sœur ? Sa sœur avait du décédé. Et il était près à les rejoindre. J'avoue que j'y avais souvent pensé quand je me sentais trop seul. Quand mon cœur était beaucoup trop lourd pour être porté par un unique pokémon. La seule chose que m'avait retenu était le rêve de l'amour éternel. Celui dont je rêvais depuis la nuit des temps. J'étais égoïste, mais je l'assumais pleinement. Mais il m'avait demandé comment je m'appelais, et je me devais de lui répondre :

"Effectivement, je dois me présenter. Je m'appelle Syrius, le Passeur d'Aurore, cartographe de la Reine Blanche et navigateur du navire L'Arcadie" dis-je en faisais une grande révérence. "Ravi de te rencontrer petit Marill. Mais permet moi d'être indiscret, je me demande qu'est ce qu'un jeune pokémon fait ici, et en étant aussi seul ?"

J'adorais ma manière de me présenter. Elle faisait toujours son petit effet. Et voir l'admiration sur les yeux des autres étiaent le plus beau cadeau que la vie pouvait m'offrir.

Spoiler:

Etix voyait bien que son œil était rouge. Il avait l'habitude d'en voir. Des yeux rouges de tristesse ou rouges de douleur. Mais il vit que ce n'était pas très grave. Alors il se recula un peu, se rendant compte de son idiotie et de sa maladresse.

"Non, c'est bon, mon œil va très bien ne t'inquiète pas. Tache juste de ne pas refaire ça à l'avenir."

Etix fut rassurer. Il regarda mieux le farfaduvet. Sa tête lui dit quelque chose... Il ne savais pas... peut être ses yeux ou... Il ressassa son passé, de fond en comble... Il se souvint de lorsqu'il eu 10 ans, peut de jour après son anniversaire, un homme lui ressemblant était venue. C'était la première fois qu'il voyait un farfaduvet et était exister comme tout. Il n'arrêtait pas de le toucher, de le papouiller, de lui servir à manger et plein d'autre chose. Il se souvient même qu'il c'était mit à lui chatouiller les pieds en croyant que c'étaient des bout de bois... Lorsqu'il dû partit, il avait fondu en larmes. Il avait entendu dans une partie de discutions qui disait que c'était un cartographe, c'était partir de ce jour qu'il voulait partir à l'aventure. Lorsqu'il se rendit compte il fit un saut et se trémoussa bizarrement en chantant très mal... Lorsqu'il entendit la voix de l'explorateur, il se calma.

"Effectivement, je dois me présenter. Je m'appelle Syrius, le Passeur d'Aurore, cartographe de la Reine Blanche et navigateur du navire L'Arcadie"

C'était sûr c'était lui. Il failli lui sauter au pied lui faire l'éloge mais se contrôla.

"Ravi de te rencontrer petit Marill. Mais permet moi d'être indiscret, je me demande qu'est ce qu'un jeune pokémon fait ici, et en étant aussi seul ?"

Il fut d'abord vexée, il était pas si jeune que sa! Mais il y avait de quoi se tromper. Après avoir légèrement gonfler la joue, s'être remué la tête et s'être un peu calmer, il répondit:

"Bon déjà, j'suis pas si jeune que sa. J'suis majeur! Bon, ensuite, je t'ai dit que j'était ambulant, c'est pas pour rien... Si je suis seul... c'est que personne n'a jamais voulu de moi... Mais bref passons! Sinon je suis ici car... car j'aime cette endroit... Et toi? euh... pardons, vous..."

Etix était gênée et venait d'étaler sa vie. Il se trouvait idiot. Mais il était fasciné par ce personnage... Il l'admirait encore ce pokémon et l’admirerais surement longtemps. Alors il réfléchit. Allait il oser? Car il n'étais pas sûr de ce qu'il avançait alors, il dit:

"Vous... vous ne seriez pas déjà venue chez moi?"

P.S.:

Innocemment naïf. Voila les mots qui me venaient à l'esprit pour caractérisé ce Marill.

Lorsqu'il me répondit, je sentis une espèce de maturité dérangeante pour quelqu'un de son âge. Il semblait me parler comme si j'étais plus jeune que lui, alors que c'était l'absolu inverse ! Il provoqua un moi un malaise étonnant, que je n'avais jamais ressentis auparavant. Un mélange de gêne, d'indignation, et d'étonnement. Et il semblait aussi complétement perdu. Ou confus, je ne sais pas vraiment. Il hésitait à toutes ses phrases, mélangeait les mots, me tutoya puis hésita avant de me vouvoyer. Sa mine déconfite me fit tirer un franc sourire, et j’espérais qu'il ne serait pas vexé, mais son hésitation était vraiment trop comique. Mais je devais remettre mes idées en place. Il était donc ici parce qu'il aimait cet endroit. Je pouvais le comprendre. Cet paysage me rendait nostalgique de Silfiur. En effet, là où j'avais rencontré Xercès ressemblait fortement à cette rivière.

Puis ce fut à son tour de me poser une question. Est-ce-que j'étais déjà venu chez lui ? Cette question confirma ce que je me rappelais. Si chacun avait un souvenir, même léger, de l'autre, alors nous nous étions déjà vu auparavant.

"Il me semble bien que je sois déjà venu chez toi, même si ça devait être il y a très longtemps, alors que tu n'étais qu'un tout petit Marill." dis-je en plissant les yeux.

Puis autre chose me vint à l'esprit. Mon instinct me disait de le prévenir. Il ne devait plus jamais se promener seul dans des territoires aussi frontaliers. J’espérais qu'il ne vivait pas dans son monde au point de croire qu'il était intouchable. Parce que la vérité n'en sera plus qu'implacable.

"Dis moi ... Etix, c'est ça ? Premièrement, je suis sur que des personnes veulent de toi, même si tu ne le sais pas encore."


Je savais parfaitement ce qu'il pouvait ressentir par expérience. Je l'avais tellement vécu, tellement longtemps, et ça faisait tellement mal. De penser que le monde peut se passer de vous avec facilité. Et le seul moyen de s'en sortir, c'était de se raccrocher à ses rêves, à ses ambitions.

"Deuxièmement, rêve. C'est le seul conseil que j'ai à te donner pour penser à autre chose. Rêve du futur, de ta vie futur, du monde futur. Mais ne t'accroche pas au passé"

Et je ne compris que maintenant. Il n'aimait pas que l'on parle de lui. Et qu'est ce que je faisais ? Je le harcelais de conseil. Je me frappais le front du plat de la main pour punir ma stupidité.
Mais, je devais "terminer" ma logique et mes idées.

"Et dernièrement, ne te promène plus JAMAIS seul dans un endroit aussi frontalier. Tu pourrais y faire de mauvaise rencontre."  dis le pokémon qui se balade seul.

Je suis vraiment le premier des crétins. Mais au moins, je l'assume.

Pour qui il se prends! Non mais il rêve! Il prends ses grands aires de chefs et rit au nez d'Etix!

Son sourire était accroché au yeux d'Etix. Il ne le croyait pas! Qui oserai faire cela à un inconnu! Il prenait ces grands airs et on sentait en lui un cran. Et sa ne lui plaisait pas! Il avait sa fierté! Et puis, pourquoi rigolait il? Il ne voyait pas... Maiiiis... Il faut dire que son comportement avait du comique. Il hésitait, râlait puis s'excusait, se trompait et cela depuis le début. Alors il se décrispa et redevint normal... Il décocha ensuite un léger sourire voyant le farfaduvet sourire. Alors qu'il était encore dans ces rêveries, Etix en fut sortit:

"Il me semble bien que je sois déjà venu chez toi, même si ça devait être il y a très longtemps, alors que tu n'étais qu'un tout petit Marill."

C'était sur! C'était LUI! Mais il se calme, il venait de se faire "insulter" d'enfant avec se sourire, ce n'était pas le moment de faire comme il y a 8 ans..

"Dis moi ... Etix, c'est ça ? Premièrement, je suis sur que des personnes veulent de toi, même si tu ne le sais pas encore."

Il avait déjà oublié son nom! Encore heureux que se soit sa! Mais de toute façon, il ne savait pas ce que Etix à endurer. Il ne savait pas ce qu'il avait vu. Il ne savait pas ce qu'il avait ressentit. Il ne savait pas. Cela n'énerva pas Etix, bizarrement, il devint philosophe et se mit à penser... Pourquoi? Où? Comment? Mais il fut sortit, encore, de sa rêverie suite à sa réplique:

"Deuxièmement, rêve. C'est le seul conseil que j'ai à te donner pour penser à autre chose. Rêve du futur, de ta vie futur, du monde futur. Mais ne t'accroche pas au passé"

QUOI?! Ne pas s’accrocher au passé? NE PAS S'ACCROCHER AU PASSE! Mais il se prenait pour qui! Comment oublier ce qui c'était passé? Pourquoi ne pas avoir envie de rejoindre la seule personne qui tienne à vous et à qui vous tenez? Il voulait tellement le frapper à ce moment... Rêver? Mais c'est ce qu'il fait! Depuis tout jeune à maintenant! Il hallucinait. Comment osait-il dire tout cela!!! Il n'entendit pas la dernière phrase, où du moins son cerveau ne la pas traiter, qu'Etix se mit à crier à gorge déployée:

"Comment oses tu! Tu me donne des conseils sans savoir ce qui c'est passé! sans connaitre mon passé, sans connaitre mes douleurs ni mon histoire! TU NE SAIS RIEN! Si je te dit que personne veux de moi, c'est que personne ne veux! Tu croit que c'est marrant d'avoir vécu seul et rejetée? Hein? NON c'est pas drôle! Non sa n'apprends rien! Sa laisse juste des séquelles... Et après tu me dit d'oublier le passé et de rêver? C'est pas toi qui a vu mourir ta sœur entre tes mains! C'est pas toi qui n'a pas su la protéger!"

Sa voix était enraillé, il avait des larmes qui coulait abondamment sur ses joues. Il c'était emporté. Il ne l'avait jamais fait, il n'avait jamais osé avec un inconnu, mais il avait toucher là où il ne fallait pas toucher... Il se rendit compte qu'il avait crier sur celui qui était venue à lui, celui qui ne voulait que son bien... Alorsil se reprit et s'excusa comme il pu... Puis son cerveau se souvint de se qu'il avait dit:

"Et dernièrement, ne te promène plus JAMAIS seul dans un endroit aussi frontalier. Tu pourrais y faire de mauvaise rencontre."

Il répondit:

"Excuse moi... Bon... comment dire... Si je suis vagabond ce n'ai pas pour l'être c'est que je ne sais pas quel camp choisir... Ensuite... Comment ne pas être seul? Tu est la seule personne à être venue me voir depuis bien longtemps..."

Il venait non seulement de crier sur lui, mais maintenant il était limite à lui demander de l'accompagner... Et puis lui aussi était seul! Bref, Etix était confus et avait la tête qui tourne, il béguayait encore et hoquetait. Il arrivait pas à reprendre son souffle.

P.S.:

Pourquoi fallait toujours que je me rendes compte de la porté de mes mots au moment où mon interlocuteur se mettait à crier. J'avais l'impression que mon esprit n'avait jamais vieillit.

Alors que je venais de finir mes conseils "stupides", je vis nombre d'émotion passer sur le visage éclairé par le maigre feu d'Etix. J'y lus de la joie pendant un cours instant, puis remplacé par de la colère noir. Décidément, c'était mon talent de toucher les points sensibles des gens sans le vouloir, et surtout, avec des mots pourris. Je ne serais jamais psychologue ... Lorsqu'il se mit à dérouler son long discours sur son point de vue, je me sentis débile. Il me donnait l'impression d'avoir vécu tellement de chose ... Tellement de chose atroce.

En effet, je n'avais pas vu quelqu'un de précieux pour moi mourir dans mes bras. Et je n'avais pas vécu un passé traumatisant. Je n'avais pas vu mon monde s'écrouler dans mes bras. Je n'avais rien vu. "Quelle ironie" pensais-je. Moi, un cartographe, quelqu'un qui, par définition, se devait de tout voir, de tout recenser, n'avais rien vu.

Un espèce de sentiment de culpabilité s'empara de moi. Je vivais dans mon monde, coupé de la dure réalité de la vie. Et à cause de qui ? De moi. Uniquement à cause de moi. Je n'étais qu'un illusionné, qu'un leurré. Je ne connaissais rien de la cruauté de la vie. En ce moment, je voulais rejoindre les étoiles, comme j'essayais d'en empêcher Etix. Je n'avais rien vécu. J'étais un étranger du monde des terrestres.

J'avais un regard objectif sur le monde, ce qui m'empêchait de ressentir ce que n'importe qui ressentait. Je sentis une goutte sur ma joue. Il pleuvait ? Pourtant le feu ne faiblissait pas. Je mis longtemps avant de comprendre que je pleurais. J'essuyais cette larme de désespoir d'un coup de fourrure. Qui avait besoin de moi ? Personne. Absolument personne. Et cette pensée m'obsédait. Je ne fis absolument pas attention aux paroles qu'Etix prononça ensuite. Je pris quelques brindilles avoisinante, et raviva le feu. Je m'assis sur une souche, non loin de la lumière.

"C'est vrai" annonçais-je solennellement. "Je ne peux te donner aucun conseil. Je ne te connais pas, je ne sais rien de ce que tu as pus vivre. Je ne suis qu'un pauvre hère perdu dans un monde qui se déchire de l'intérieur. Je suis plus vieux que toi, et pourtant je n'ai rien vécu. Si ce n'est Silfiur ... De plus, j'arrive, et la seul chose que j'arrive à faire, c'est te mettre en colère. Je ne suis vraiment pas doué avec les autres. Excuse-moi."

Que pouvais-je faire d'autre ? A part partir. Ce que je n'allais pas tardé à faire, d'ailleurs. Si je n'étais même pas capable de tisser des liens avec quelqu'un, je n'étais vraiment doué en rien. A part à me lamenter bien sur. Je suis le premier dans cette catégorie.

Quel idiot il faisait! Il n'en croyait pas ses yeux, il venait de crier sur un inconnu car il lui donnait des leçons mais... il voulait simplement li faire prendre confiance, mais pas le faire pleurer! Pourquoi pleurait il d’ailleurs? Lui qui le croyait fort, courageux. C'était son idole et il le voyait pleurer... Serais-ce à cause de lui? De ses mots? De ses gestes? De son visage? De ses larmes? D'ailleurs sans s'en rendre compte, il pataugeait dans une flaque de larme, tout petite, mais il n'avait presque jamais pleurer autant.

Serait-ce car il l'a toucher? Par ses paroles? C'est vrai qu'il a été assez percutant. Il se souvient encore de sa sœur, lui sourire et lui dire "ne me rejoinds pas tout de suite". Il a tenu ce qu'elle a dit malgré ses envies suicidaires...

Par ses gestes? A part avoir fait une tête pas crédible du tout, rien ne pouvait faire pleurer quelqu'un, juste le faire rire...

Par son visage? Peut être... Il avait une mine fit déconfite et mouillé qu'on ne pouvait n'avoir rien d'autre que de la pitié. Mais c'était la première fois que cela lui arrivait. Avant, lorsqu'il pleurait, on ne lui donnait que plus de coups et de moqueries...

Par ses larmes? Mais il n'avait jamais voulu qu'elle soit là! Il paraissait encore faible... Toujours faible! Cela lui aurait attiré de la culpabilité? Bien fait! Mais qu'es ce qu'il disait? Voila qu'il se mettait à souhaiter le pire....

"C'est vrai. Je ne peux te donner aucun conseil. Je ne te connais pas, je ne sais rien de ce que tu as pus vivre. Je ne suis qu'un pauvre hère perdu dans un monde qui se déchire de l'intérieur. Je suis plus vieux que toi, et pourtant je n'ai rien vécu. Si ce n'est Silfiur ... De plus, j'arrive, et la seul chose que j'arrive à faire, c'est te mettre en colère. Je ne suis vraiment pas doué avec les autres. Excuse-moi."

QUOI?! Il avait réussit? Réussit à inculper ses ambitions en quelqu’un? Il n'en croyait rien, il rêvait c'était obligé! Mais... Il s'excusais! Alors que c'était lui qui était en faute! Il ne pouvait pas laisser faire sa!

"NON! C'est moi qui m'excuse! Je te crie dessus limite à t'insulter, et c'est toi qui t'excuse? C'est moi qui suit en faute! Tu ne peux me donner que des conseils! Tu as vécu bien plus que moi! Et savoir toucher là où sa fait mal peut être un point fort! Et puis si tu est doué avec les autres sinon tu ne serait pas cartographe! Mais je peux te donner un conseil, moi. Reste avec moi!"

Il mit ses mains sur sa bouche comme pour empêcher que sa sorte. Il ne rêvait pas... Pourquoi avait il demandez sa? Suite à un éclat de voix tel que celui ci? Pour une bonne raison: il avait confiance et ne voulait plus être seul. Voilà pourquoi

Quand je pense que c'était lui qui me réconfortait ... Je crois que je suis beaucoup trop sensible.

Après mes excuses, je me sentis comme un jeune enfant qui vient juste de se désillusionner. Je me sentais dépressif et surtout, j'en venais à regretter le passé. Je secouais violemment la tête pour chasser ces idées noires. Je devais me ressaisir. Etais-je un cartographe ou pas ? Je voyais bien que mes paroles l'avaient offensé et il semblait atterré. Il ne comprenait peut-être pas pourquoi je me sentais si triste ? Mais par opposition, lui non plus ne pouvait me donner des conseils. J'avais vécu des choses physique et mentale qu'il ne pourrait sûrement jamais vivre. Silfiur, les gueules de feu, Tsuykusa, le Capitole, le Conseil des Maîtres, je le garderais jalousement jusqu'à mon dernier souffle. Je pouvais en parler juste pour faire rêver, mais Silfiur était mon terrain, mon royaume. J'en étais l'émissaire dans ce monde, et curieusement, je me sentais supérieur à la plupart des nobles du royaume Primèrien.

Eux n'avaient absolument rien vécu. A part un monde de luxure, alors que le monde s'entretue à leurs pieds. Je m'imaginais les réveiller en les trainant dans la boue, pour leur faire comprendre, pour leur faire voir. Ça me rappela une pensée que j'ai eu en apprenant la trahison de la Reine Noire. J'avais pensé retourner à Silfiur pour demander aux Maîtres de nous aider à écraser les renégats, en échange de quoi ils posséderaient tout l'actuel royaume renégat. Je m'imaginais écraser les soldats ennemis à l'aide de gueules de feu, avec à mes cotés de superbes bunkairus rutilant sous le soleil du soir. Comme il était doux de rêver de gloire. 

Mais les paroles d'Etix me tirèrent de ma douce rêverie. Non, ce n'était pas à lui de s'excuser. Nous étions tout les deux en faute. Je n'avais pas su me taire à temps et lui non plus. Et il m'avait demandé de rester. De toutes façons, où aurais-je pus aller d'autre ? De plus lorsque je vis qu'il regrettais ses paroles, je compris qu'il avait dis ses pensées sans mentir, se qui me réjouissais. Je n'étais donc pas si énervant que ça après tout.

"Soit" dis-je en me levant. "Je resterais jusqu'à demain. Ou plus. Comme tu veux. Mais je ne peux profiter sans apporter ma contribution."


Je fouillais dans ma laine, qui me servait de sac de transport, et en sortie un autre sac. J'en sortis quatre baies, deux baies Siam et deux baies Framby. Ce n'étais qu'un maigre repas, mais c'était un repas tout de même.

"Tu en veux ?" proposais-je en lui présentant les baies. "Je ne serais jamais capable de toutes les manger, et je ne veux pas les voir se perdre"

C'était vrai. Je n'aimais pas gaspiller. Il est vrai que mon comportement était déroutant, peut-être même insultant. Mais c'était moi, et je ne pouvais rien y faire.

Il avait réussis? Réussis à s'excuser? Réussis à faire comprendre qu'il étais en tort? Il ne le savait point.

Suite à ce qu'il a dit il ce sentait comme un criminel prit la main dans le sac. Je me sentais idiot et coupable. Je venais peut être de blesser mon idole. Voir même le vexée. Il le voyait secouée sa tête. Que faisait-il? Peut être étais-ce un signe d'indignation, ou encore de déception... De plus, il lui demanda une chose qu'il n'aurais jamais du demander : de rester. Que ferait'il avec un marill idiot, pleurnicheur et qui prends tout au quart de tour? De tout évidence, Syrius, si il s'en souvient bien,  n'avait rien à faire avec lui et était trop grand, trop fort, trop influant pour rester. Il fallait se rendre à l'évidence. S'il ne partait pas, c'était pour l'exterminer. Il lui avait causer trop de soucis...

"Soit" dit-il en se levant. "Je resterais jusqu'à demain. Ou plus. Comme tu veux. Mais je ne peux profiter sans apporter ma contribution."

Il n'en croyait pas ses rondes oreilles. Il allait rester! C'était sa première vrai réussite. Et puis peut être plus? Il ne pouvait pas rêver mieux! Un compagnon! Un vrai! De plus, c'était son idole! C'était pas possible... Il se mit une claque comme pour se réveiller mais ce n'étais pas un rêve! Il poussa un cri de joie et tomba à terre. Il était euphorique !

Il le vit prendre quatre baies... Rien que sa! Quatre c'est beaucoup trop! A part si syrius en prends trois... Il faut savoir qu'Etix, du à sa petit taille, ne mange pas beaucoup... vraiment... Mais de toute évidence, il ne lui en donnera jamais!

"Tu en veux ? Je ne serais jamais capable de toutes les manger, et je ne veux pas les voir se perdre"

Impossible! Il lui propose ses baies! Ce n'étais pas possible... Etix tremblait... Il lui avait proposer... il lui avait proposer... MAIS C’ÉTAIT GÉNIAL! C'est presque un acte d'amitié! Il ne l'aurais jamais cru...

"Euh... M-m-m-merci... J-j-je veux b-bien... Mais une seule... P-p-pas plus..."

Le voila qui bégayait! Il se reprit en secouant la tête, se racla la gorge et dit:

"Pardon... Encore merci de rester avec moi... Je ne l'aurais jamais cru... Pourquoi as tu accepté de rester avec un vaurien comme moi?"

Dit il en prenant une baie Framby. Il voulait lui poser mille et une questions. Mais il n'osait pas... Pourquoi lui répondrais t'il? Et puis zut il a bien accepté de rester pourquoi ne pas lui en poser!

"J'ai envie de te connaitre... Je peux te poser des questions?"

Il pouvait le faire. Il pouvait lui demander...

P.S.:

J'étais assez content d'avoir un compagnon, même si je me sentais encore un peu coupable.

Il avait l'air infiniment heureux de me voir rester. Pourquoi donc ? Je n'étais qu'un voyageur de passage. A moins qu'il était vraiment un solitaire pure souche. Ce fut un choc. Vivait-il tout seul ? Sans personne pour lui tenir compagnie ? Je me rendis compte que je ne pourrais jamais vivre comme ça. J'étais taillé pour vivre avec les autres. Mon esprit en tout cas. Je détestais voyager dans des endroits désert, sans personne à qui parler. Puis Etix me dis, bégayait plutôt, qu'il ne pourrait jamais manger plus d'une baie. Il pris donc une baie Framby, et il restait donc une baie Siam. Je dégustais mes deux baies attitrées, et pris la dernière. Je n'avais pas la place de la manger. Ce fut donc à contrecœur que je la plantais. A défaut de pouvoir la manger maintenant, elle ne serait pas condamné à pourrir dans un endroit quelconque.

Il me posa ensuite une question. Pourquoi j'étais resté avec un "vaurien" comme il se qualifiait ? Je ne savais que répondre, pour ne pas l'insulter. J'optais donc pour une réponse qui, j'espère, ne l'énerverait pas trop.

"J'ai choisis de rester" commençais-je "Parce que tu m'intrigue, et que aucun de nous deux n'avaient envie de passer la nuit seul"


Ce n'était qu'une demi-vérité, mais je la trouvais plausible. Puis je reportais mon attention sur le feu. Le feu ... Quoi de plus respectueux ? Il brûle jusqu'à son dernier souffle. Jusqu'à ce qu'il n'en puisse plus. Et sa colère est dévastatrice. Mais Etix avait recommencé à parler, et ne pas l'écouter serait insultant. Si il pouvait me poser des questions ? Bien sur. Sans hésitation. J'étais habitué à être questionné. Sur Silfiur, sur mes origines, sur mes voyages, sur les paysages, sur tout et n'importe quoi.

"Bien sûr que tu peux ! Je suis un grand habitué des questions. Mais si tu me poses des questions sur les parents du Tout Puissant, je ne pourrais évidemment pas te répondre" dis-je avec un sourire.

Syrius avait l'air pensif... A quoi pouvait il ben penser?

Ce qui est sur, c'est qu'Etix était aux anges. Il se souciait peu de se que pensais Syrius. De tout façon, ce ne sont pas ses affaires. Lui c'était remit à observer les étoiles. Inaccessible, et pourtant tant convoité... Rien n'est plus beau que regarder les étoiles et rêver. Elle brille pour l'éternité et ne nous quitterons jamais... Etix pensait que chaque étoile était une personne, une sorte d'ange gardien, et que chaque étoile veillait sur quelqu'un... Il pensais que c'était sa sœur qui veillait sur lui... Etix écoutait tout de même Syrius.

"J'ai choisis de rester parce que tu m'intrigue, et que aucun de nous deux n'avaient envie de passer la nuit seul"

S'il n'aurais dit que la seconde option, Etix aurait comprit mais.. Il l'intrigue? Comment un vaurien comme lui intriguerais quelqu'un? Ce n'ai qu'une petite chose faible et inutile... Et pourtant il intéressait le farfaduvet... Celui ci répondit ensuite:

"Bien sûr que tu peux ! Je suis un grand habitué des questions. Mais si tu me poses des questions sur les parents du Tout Puissant, je ne pourrais évidemment pas te répondre"

Il a l'habitude? Sa tombe bien, Etix à l'habitude de poser les questions que personne ne pose. Qu'allait -il bien lui poser comme question... Son origine? Non.... Son histoire? Basique... Ses voyages? On devait toujours lui demander... Mais... Peut être une question bien précise... Une question... peut être troublante mais il y tenait. Cet homme qui avait tant voyagé avait il vécu sa... Certe cela ne ferais que remuer les plaies du passé mais... Mais il a envie de savoir si il est comme lui....

"Euh... C'est difficile de demander mais... Je t'ai dit que j'ai vu ma sœur mourir dans mes bras... Mais toi... As tu déjà vu quelqu'un mourir? Non pas un inconnu mais quelqu'un à qui tu tenais..."

Il voulait savoir s'il avait tant vécu que sa. Peut être paraîtra t'il pour un fou, un cruel, un sanguinaire, mais il s'en moquait. Il voulait savoir! Tout sourire et expression s'était effacé de son visage et il regardait le ciel. On devinait facilement qu'il pensait à sa sœur.

Quelle nuit magnifique ... Je n’ai pas d'autre mots pour la définir.

J'avais dégusté avec plaisir mes baies. J'adorais vraiment manger des fruits. Et comme je ne mangeais presque que ça, goûter la nourriture silfiurienne m'avais profondément étonné. En fait, le "riz" était étonnement fade et je me demandais comment les habitants pouvaient ne manger que ça. Jusqu'à ce que je vois le grand sourire malicieux qu'affichait celui qui me servait. Il pris 2 fioles de couleur différente. Il pris deux plats de riz et saupoudra l'un avec la fiole rouge, et l'autre avec la rose. Il m'incita ensuite à goûter.

Je pris un peu de riz "rouge" et il me brûla la langue. Ce fut comme si j'avais mangé une baie Tamato. Je peux vous assurer que j'ai vidé tous les pichets que mon hôte me présenta. Je goutais ensuite le plat "rose" avec une franche appréhension, et ce comme si j'avais mangé un bonbon. Le riz était extrêmement sucré, étonnement sucré. Cette expérience me troubla profondément. Quand je pense que nous, pokémon du PokéLand, nous devions manger une certaine baie pour avoir un certain goût. Alors qu'ici, il suffisait de mettre de la poudre sur un plat pour en changer complétement la saveur. 

Puis mon esprit vagabonda pendant un certain temps, et je me mis à repenser à celui que j’appelais le Tout-Puissant. En fait, si je reconnaissais en lui la direction de ce monde, je ne le considérais pas vraiment comme supérieur. Pour moi, Shaymin, Palkia, Cresselia et tout les autres étaient égaux. Pour ma part, je vouais un vrai culte à Shaymin, l'incarnation de la nature, et à Cresselia, la créatrice de rêve. Créfadet m'étonnait tout autant. Un pokémon qui maintient l'équilibre du monde par sa seul volonté est vraiment honorable.

Et, comme d'habitude, ce fut les paroles d'Etix qui me tirèrent de mon vagabondage. Ainsi il se demandais si j'avais vu un de mes proches. Peut-être trouverait-il ça injuste, mais non. Le destin ne m'a pas accablé de malheur. Je comprendrais si il se mettait à m'envier. Il n'avait pas eu cette chance.

"Non" lui répondis-je "Le destin ne m'a pas jouer autant de tour. J'ai la chance de n'avoir perdu personne qui m'était cher. Et je prie pour que ça ne m'arrive jamais"

C'était ma pensée. Sans aucune once de mensonge. Je ne plaisantais jamais pour ces genres de chose. Mais une autre pensé me titillait les méninges.

"Je vais peut-être paraître indiscret, et peut-être n'as-tu pas envie d'en parler, mais j'aimerais vraiment savoir comment et pourquoi ta sœur n'est plus de ce monde." annonçais-je avec prudence. 

Je savais que je m'aventurais dans un terrain dangereux, mais je devais savoir pourquoi son jeune esprit était aussi traumatisé.

Il fut rassurer... Son idole n'avait pas été traumatisé... Tant mieux!

Maintenant, rassurer, il avait remit par terre la couverture et s'était étalé de tout son long. S'étira, bailla et voulut se remettre à penser. Ah! Tant qu'il ne lui posait pas la question de la mort de sa sœur, il était tranquille et pouvait parler de tout et n'importe quoi. Il se mit à se rappeler de divers "aventures". Par exemple, ce moment où il soigna une école de petit capumain, prit d'une maladie pratiquement inconnu. Et puis cette fois ou une famille de rhinocorne était venue le voir pour une entaille à l'omoplate, sous les plaques qui les couvraient... Ah.. Tant de souvenir, tant de remerciement qu'il disait à contre joie tellement on le haïssait... D'ailleurs, il savait pourquoi. Il aidait tout le monde. TOUT le monde. Les amis et les ennemis. Ce qui lui valait les foudres des uns et des autres.

Mais... Mais... NOOOOOOOOON! Il lui a demander...

"Je vais peut-être paraître indiscret, et peut-être n'as-tu pas envie d'en parler, mais j'aimerais vraiment savoir comment et pourquoi ta sœur n'est plus de ce monde."

Ses pupilles rétrécirent , ses mains se crispèrent sur la couverture. Sa tête tambourinait, son cœur battait la chamade. Il sentait sa respiration s’emballer. Il souffla un coup, puis deux...

Bien... Je vais te dire... Imagine... un jour d'été. Un jour d'été sans nuage, sans tristesse à l'horizon... Nous avions soigner une victime de brute dont le chef était un oursaring... Il menait des ténéfixs et griffait sans relâche sa victime... Nous l'avions soigner et ce dernier l'apprit... Alors, pour signe de vengeance, ils vinrent à la maison et frappa ma mère... Puis mon père.... Ils ne réagissaient pas car il savait que la violence ne menait qu'au chaos.... Puis... Il se prit à ma sœur... Mais pas à main morte... Il sortit à ce moment là, voyant le laisser faire de mes parents, une lame et voulut me frapper... Mais... mais ma sœur c'est intercalé... et..

Il se mit à sangloter abondamment

"Et elle est morte!"

Il avait crier, il hoquetait, il sentait que ses poumons s'emballait trop et que à tout moment, cela pouvait s'arrêter, mais il continua à pleurer... Pourquoi l'avait il dit?... Il ne savait pas mais... Au moins, c'est fait.

Moi et ma grande gueule. Toujours à dire ce qu'il ne faut pas. Mais au moins, j'étais fixé.

Ah vrai dire, je m'attendais à comment Etix allait réagir. J'avais l'impression d'avoir insulter toute sa famille si on en croyais le visage effaré qu'il affichait. Son visage, qui avait l'air si serein quelques instants plus tôt. Je l'avais vu se décomposer sous l'effet de je ne sais quelle terreur. Et son discours, son histoire, réduisit en cendre la plupart de mes doutes concernant son traumatisme.

Bien... Je vais te dire... Imagine... un jour d'été. Un jour d'été sans nuage, sans tristesse à l'horizon... Nous avions soigner une victime de brute dont le chef était un oursaring... Il menait des ténéfixs et griffait sans relâche sa victime... Nous l'avions soigner et ce dernier l'apprit... Alors, pour signe de vengeance, ils vinrent à la maison et frappa ma mère... Puis mon père.... Ils ne réagissaient pas car il savait que la violence ne menait qu'au chaos.... Puis... Il se prit à ma sœur... Mais pas à main morte... Il sortit à ce moment là, voyant le laisser faire de mes parents, une lame et voulut me frapper... Mais... mais ma sœur c'est intercalé... et..

Et je fus sidéré. Des parents résignés. Qui ne se batte pas pour défendre leurs enfants. Qui laisse des brutes sanguinaires martyriser leurs enfants. Jamais, au grand jamais, mes parents n'aurait laissé faire ça. Comment est-ce possible ? Cette question tourna en boucle pendant plusieurs minutes dans ma tête, et laissa peu à peu place à la compassion. Etix avait vécu beaucoup trop de chose pour son âge. Et le voir ainsi, tremblant, criant, pleurant, suppliant, réveilla mon instinct paternel, que j'avais depuis trop longtemps brimé. En un sens, Etix me rappelait Aïedal. Elle était morte, mais ça ne m'avait pas marqué plus que ça.

Je m'approchais donc d'Etix, et pendant qu'il était tout tremblant, le pris dans mes bras comme tout bon père.

"Je suis désolé de t'avoir autant terrorisé, et surtout d'avoir fait remonter ces souvenirs atrocement douloureux à la surface. Ce n'était pas mon but. Accepte mes excuses. Et au moins, maintenant, je peux vraiment comprendre ce que tu ressens."

Mon instinct paternel était développé, mais je ne savais pas pourquoi. Peut-être parce que je n'avais jamais gouté aux plaisirs de l'amour. Tant de question se posent à moi ...

C'est parents était brave... Il se battait pour leur valeur... Mais ils n'auraient jamais cru qu'il allait aller jusque là... Ses parents n’eurent pas le temps de réagir et...

Quoi? Que se passe t'il? Des choses s'enroulent autour de lui des.... des.... bras? Quoi?! Pourquoi... Comment... Quand? Il se sentit bizarre... Ses pleurs... ses pleurs se réduisent à des larmes aux yeux... Sa respiration se calma... Son pouls ralentit.... Ses... Ses bras! Il ne se contrôlait plus! Ils enroulèrent à leurs tour Syrius. Sa douce fourrure...

"Je suis désolé de t'avoir autant terrorisé, et surtout d'avoir fait remonter ces souvenirs atrocement douloureux à la surface. Ce n'était pas mon but. Accepte mes excuses. Et au moins, maintenant, je peux vraiment comprendre ce que tu ressens."

Il ne l'écoutait qu'a moitié... Cela lui faisait tellement de bien.... Ses poings étaient serrés. Au bout de dix minutes, il se détendit et le lâcha

"Je comprends, et je t'excuse volontiers... Au moins tu sais.... Merci... Merci de rester avec moi.... Tu voulais savoir, maintenant tu sais... Toi tu as de la chance, pas moi, c'est tout... Si j'aurais pu être comme toi..."

Embarrasser, il se souvint que cela faisait longtemps qu'on ne lui avait pas fait de câlin.... Depuis cet événement, il avait refuser tout signe d'affection... S'il aurait été jeune, il aurait tout de suite crier sur tout les toits qu'il avait un copain... Attend... Un copain... Et si....

"Euh... J'aimerai savoir... savoir si... euh..." Il était embarrassé "Si tu voudrait bien être mon ami... Enfin au moins copain... Non rien... J'ai rien dit..."

Il remarqua se qu'il venait de demande, il tourna rapidement la tête et, comme à son habitude suite à une "crise" il sortit un carnet de sa sacoche. Il se mit à lire, ou regardant on ne sais quoi... On voyait bien que c'était quelque chose à quoi il tenait, il serrait son foulard et restait maussade.

Je me demandais si je n'en avais pas trop fait. Je ne savais pas vraiment estimer les limites en fait ...

Alors que je sentais Etix se détendre peu à peu, il lâcha quelques mots qui me déroutèrent. Il voudrait être comme moi ? Mais que savait-il de ma vie. Je n'avais pas vécu que des expériences joli-joli. Des souvenirs remontèrent dans mon esprit comme des bouchons qu'on auraient maintenu trop longtemps sous l'eau. Le premier s'était déroulé alors que j'étais encore à Silfiur. C'était un doux soir de yuven, le mois précédant l'été. J'avais alors obtenu un passeport exceptionnel qui me permettait d’aller un peu partout. J'avais donc rencontré le marchand du monde aérien, des pokémons vol. Je m'étais toujours demandé en quoi les pokémons oiseaux avaient pus se spécialisé. La réponse vint à moi quand le marchand me présenta sa "caravane" de transport. C'était l'équivalent d'un bateau sans voile, mais y était accroché au dessus un gigantesque ballon. Je peux vous assurer que ma surprise fut totale. Pourquoi un ballon accroché à un bateau ? Ils n’espéraient tout de même pas ... Et si.

Je montais à bord et oui, il décolla. La sensation de vol dans ce "zeppelin" comme ils l’appelaient ressemblait fortement à une sensation de tangage maritime. J'y étais habitué, cela ne me produisis pas grand effet, mais le panorama était absolument magnifique. Voler dans les airs était vraiment magique. Le monde semblait tellement petit d'en haut. Et j'avais l'impression que mes tracas et mes appréhensions étaient resté au sol. Si je pouvais voler, je pense que je passerais mes journées à regarder le monde de haut. Et ma surprise fut encore plus grande lorsque je vis la cité des oiseaux. Vindr, comme ils la nommaient. C'était une capitale volante. Entièrement, sans attache. Un monde flottant coupé du monde des terriens. J’appris que l'air contenu dans les ballons étaient spécial, et qu'il le nommait "hélium". Une folle idée me vint en tête mais lorsque que Sirocco, le marchand, me dis que le métier de chercheur d'hélium nécessitait une formation atrocement longue, j'écartais l'idée. Des navigateurs volants. Voila mon idée, et même si je l'ais écarté pour l'instant, un coin de mon esprit la gardait de coté, bien au chaud pour plus tard.

L'autre souvenirs datait de mon retour sur le continent. Il n'était pas vraiment du même "style". Alors que je rentrais vers les montagnes de l'Infini pour revoir mes parents, Steely et moi vîmes un campement renégat. Ils détruisaient sans vergogne la forêt alentour pour une raison inconnu. Nous ne pouvions pas laisser passer ça. J'avais pris un tonneau de poudre et une folle envie de leurs faire peur me pris. J'expliquais mon plan à Steely et il acquiesça. A la faveur de la nuit, Il utilisa Reflet et Luminocanon pour créer un effet de panique. Pendant ce temps, je propulsais le tonneau dans les airs et usais de tout mon talent d'artilleur. L'effet escompté fus dépassé de beaucoup. L'explosion éclata dans la nuit, produisant une lumière aveuglante, digne du feu du ciel. De plus, le bruit produit résonne encore dans ma tête. Ce soir là, je ris. Je ris tellement que Steely me pris pour un fou.

Ces 2 souvenirs n'étaient absolument pas liés, mais ils m'étaient revenu en mémoire quand même.

"Tu dis vouloir être comme moi, mais que connais-tu de ma vie ?" lui dis avec un sourire malicieux.

Je m’interrompis pour laisser Etix me demander d'être son ami. La question sonnait comme une demande timide d'un jeune enfant. Je ne pus m'empêcher de sourire.

"Ne t'inquiète pas Etix, ta question, quoique que puéril, me procure beaucoup de joie." lui annonçais-je "Je serais heureux d'être ton ami, à une seul condition ..."

Le même sourire au lèvre, je lui posais une autre question :

"Veux tu être mon compagnon de voyage, veux tu voyager avec mes cotés ?"

Etix avait encore sa tête dans son carnet. Après avoir lu trois pages, il semblait satisfait, comme s'il avait fait un bon travail... Ah... Si seulement il pouvait faire sa toute sa vie, selon sa vue, ses aventures... Il ut sortit de sa rêverie par ses mots:

"Tu dis vouloir être comme moi, mais que connais-tu de ma vie ?"

Que signifiait se sourire de coin? Certes je ne connaissait pas sa vie, mais qu'y avait il de drôle? Il s'imaginait Syrius dans une situation hilarante... Il commença à l'imaginer en clown... Puis en femme de ménage.... Puis en militaire, Puis en professeur, puis en mamie courbée, en dictateur arrogant... Il laissa échappée un petit rire et un léger sourire, ce genre de sourire, les yeux fermés, rassurant, rendant heureux....

"Ne t'inquiète pas Etix, ta question, quoique que puéril, me procure beaucoup de joie. Je serais heureux d'être ton ami, à une seul condition ..."

De quoi? Que va-t'il encore lui sortir, si sa se trouve, c'était ce qu'il l'avait fait rire la dernière fois. Se déguiser? Faire la fête? Faire à manger tout les soirs? Tant de possibilité! Lui qui aimait les défis, il était d'attaque!

"Veux tu être mon compagnon de voyage, veux tu voyager avec mes cotés ?"

Il resta figer quelque instants. Étais-ce une blague? Vu le sourire... Mais le temps s'écoulant, il se rendit compte qu'il étais sérieux derrière son sourire.... Alors, surpris avant tout, il fut ensuite submergé d'un bonheur instance! Il sauta de joie en criant

"Bien sûr que oui!"

Il laissa tomber son carnet. Lorsqu'il le remarqua, il sauta dessus comme s'il avait quelque chose à cacher, avant de le remettre dans sa sacoche

"On part quand tu veux! Même si j'ai sommeil~ Il doit bien être 2 heure du matin"

La nuit passait et je n'avais absolument pas fait attention à l'heure qu'il pouvait être.

J'étais assez fier du petit effet que je lui avais produit. La surprise la plus totale que je lus dans le cœur de ses yeux me produisit un fort sentiment de fierté. J'avais réussi à le surprendre, et je considérais ça comme une victoire en soi. Il me répondis avec une joie et un enthousiasme non-contenu, et ça me procura une immense joie. Quelqu'un était enchanté, vraiment enchanté, d'être mon compagnon de voyage. La même joie que Steely. Puis je vis un carnet tomber. Il sauta dessus comme une proie, et le rangea vite fait bien fait dans son sac. Je me demandais bien ce qu'il pouvait y avoir dedans.

Puis il me rappela l'heure qu'il devait être. J'avais oublié que la plupart des autres pokémons pouvaient dormir sans cauchemars. J'avais l'impression que Darkrai s'acharnait contre moi. Toutes les nuits, des cauchemars plus ou moins horrible. Le plus terrifiant était surement celui où j'étais attaché à une gigantesque roue qui tournait à une vitesse effréné. Tout mon corps était disloqué et je me réveilla toujours en hurlant, avec un atroce goût amer dans la bouche. Mais je préférais pas trop y penser.

"Tu as raison, il voudrait mieux que tu dormes. Notre voyage de demain risque d'être assez rude" lui dis-je avec calme "Je vais veiller un peu, la nuit mérite que l'on s'attache un peu à elle."

Je rajoutais encore un peu de bois dans le feu, me rassis sur la souche non-loin du même feu, et sortis un harmonica de ma laine. Un harmonica était un petit instrument que j'avais appris à apprécier, surtout lorsque j'étais loin de ma terre natale. Mon père me jouait un air magnifique, que je sais reproduire.

Misty mountain:

Pendant ma musique, je regardais les étoiles et rêva longtemps, très longtemps.

Etix ne dormait pas. Il était trop excité par l'aventure. Il fit semblant de se coucher et... Et écouta.

Écouta... Mais surtout voyagea... Il rêva de tout et n'importe quoi. C'était magnifique. Une petite larme coula. Il s'essuya la joue et, un sourire rassurant, il se leva.Il écoutait tout le morceau. Jusqu'au bout. Lorsqu'il vit Syrius la tête dans les étoiles, il sortit une flûte traversière et arriva à coté du farfaduvet.

"Magnifique! Je peux?"

Il s'assit à côté de Syrius et, à l'aide de sa flûte, il fit la musique que jouait sa soeur au blessé qui devait partir à l'aventure, pour le courage. Il le faisait moins bien que sa soeur, mais il la jouait magnifiquement bien.

L'aventure continue:

Le son berçait lui même, mais il regardait aussi le ciel. Il se souvenait qu'a chaque fois qu'il la jouait, au lieu de pleurer, il faisait de magnifique rêve. Chaque jour, il cauchemardait le même rêve.... Horrible...

Il s'imaginait... Lors d'une attaque barbares... Son père était médecin au front... Bon c'était un rêve c'était pas logique... Son père se prenait une balle graine directement dans la tête, surpuissante, devant ses yeux... Il courrait alors dans la ville et voyait sa mère fusiller... Puis... Au bout de la rue... Sa soeur... Il courait l'un vers l'autre et d'un coup, une main la prenait et l'emmenait dans le ciel. Il se réveillait toujours à se moment là...

Lorsqu'il eu finit, il fit un sourire

Contrairement à toutes attentes, Etix ne partit même pas se coucher. Bien au contraire.

Mon air était terminé. J'aimais tellement cette musique. Elle me rappelait de superbes souvenirs. Elle m'avait aidé à surmonter mes peurs les plus atroce et ce mon mal du pays. Ce son était pour moi l'espoir d'un monde meilleur. Un monde paisible, d'où la guerre serait banni. La guerre ne servait qu'à tuer des illuminés et des innocents. Ses effets secondaires étaient égaux, voir pire, que les batailles en elles même. Je pensais surtout à la peste noire qui s'était abattu sur toute la région ouest de Primèra. Ses victimes se comptaient par centaine, et ça ne m'étonnerais pas si on les comptera ensuite par millier. Les pokémons malades étaient enfermé dans leur maison que l'on faisait ensuite brûler, peu importe les êtres à l'intérieur. J'avais assisté à une de ces scènes. Un Arceonites avait ensuite "purifier" la maison. "Foutaise" avais-je pensé, et je le pensais toujours. Les vrais ennemis ne sont pas les pestiférés, mais ce qui s'entretuait. Primèra ne valait pas beaucoup mieux que le royaume renégat, mais si je changeais de camp, je ne pourrais plus jamais monter sur l'Arcadie, et ça, c'était impensable.

Alors que mes pensées vagabondaient, Etix avait sorti une flute traversière et s'était mis à jouer. Une musique qui me plut beaucoup, je dois l'avouer. Il paraissait tellement heureux de la jouer. Il ferma les yeux pendant un long moment, et ne les rouvrit que beaucoup plus tard. Un grand sourire béat s'étira sur ses lèvres.

"Superbe musique" lui dis-je "Où as-tu appris à jouer de la flûte comme ça ? Par ailleurs, j'espère que tu sais te passer de dormir, parce qu'il ne reste plus beaucoup de temps avant l'aube, et elle est magnifique dans ces contrées."

Lorsque les rayons matinaux du soleil touchaient la surface agitée de la Rivière Vive, ils ricochaient comme des petites pierres et venaient créer un caléidoscope de couleur absolument divin. Je ne voulais pas qu'il rate ça.

Il n'était plus là. Etix n'étais plus là. Pas dans le sens où il était partit physiquement, non, mais il était partit mentalement.

Si seulement il pouvait la jouer sans cesse.... Il lui faisait penser à tellement de chose... Tant de fois où sa sœur lui jouait cette musique, en lui apprenant et souriant. Le moment le plus émouvant, il s'en souvient encore, c'était quand il avait à peu près 12 ans. C'était durant un moi qu'une maladie frappait la contrée. Une maladie grave... C'est parent était surchargée. Ils demandaient sans cesse l'aide des enfants.... Du coup, ceux-ci ne pouvait plus s'amuser. Mais un jour, au beau matin, alors que le soleil sortait à peine son nez, elle réveilla le jeune Marill et le tira de force. Celui-ci, peu réveiller, ne se souvint pas du chemin. Elle l'emmena à un lac surblondant une vallée fleuri. Elle lui avait caché les yeux et l'avait fait monter sur le toit d'une maison. Alors, elle prit sa flûte et joua son morceau, au moment où Etix ouvrais les yeux. C'était magnifique... Le ciel orange de l'aube, refléter par l'eau et entouré de fleur multicolore... Quel spectacle... Il fut tiré de sa rêverie par les paroles de Syrius.

"Superbe musique. Où as-tu appris à jouer de la flûte comme ça ? Par ailleurs, j'espère que tu sais te passer de dormir, parce qu'il ne reste plus beaucoup de temps avant l'aube, et elle est magnifique dans ces contrées."

Etix sourit.Sa sœur lui avait tout appris. Sa chère sœur....

"Ma sœur m'a apprit à y jouer, d'ailleurs, c'est sa flûte... Sinon, bien sûr, un médecin, même apprenti, sais veiller tard. J'ai été habituée à cela depuis ma plus tendre enfance. Vous savez, les blessées peuvent arrivés à tout moment."

Il était comblée. Mais si Syrius voulait qu'il dormait, il dormira.

Ainsi donc sa sœur lui avait appris beaucoup de chose ... Je comprends de mieux en mieux sa détresse. 

Alors que je voyais Etix perdu dans ses pensées, ou dans une vague de souvenirs, j'attendais l'aurore qui arrivait doucement. Le ciel se teinta de rose et de timides rayons commencèrent à percer les hautes cimes des arbres. J'aimais vraiment les levers de soleil, comme les couchers. J'ai toujours rêver vivre dans un endroit où le coucher du soleil est éternel. Comme il était doux de rêver ... Et je remarquais quelque chose de vraiment particulier. Si je suivais la logique de toutes mes pensées, j'arrivais toujours au même constat : j'aurais du rester à Silfiur. Jusqu'à ce que je me rappelle ce qui m'étais arrivé durant le dernier mois à Priméra.

J'avais profondément réfléchis à la politique silfiurienne, et je la trouvais assez injuste. En effet, un pokémon eau non-marchand ne pourrait jamais sortir de son district. Sauf si il était élu, or seul les nobles et ce qui avait payé pouvait voter. Un petit artisan ne pourrait donc jamais sortir. J'avais chercher quelqu'un pour exposer une idée que j'avais eu. Faire une révolution. Je l'avais donc sous-entendu dans une taverne, et un client m'avais donné une réponse troublante. Il disait que c'était impossible. Je lui demandais de continuer son raisonnement. Et il me répondis que je ne pourrais pas comprendre. Parce que j'étais "L'étranger". Et la vérité m' explosa à la figure. Je n'étais pas de ce monde. Je ne pouvais pas en sentir l'essence même. Je n'étais qu'un pauvre illusionné par des rêves fous. Tous les silfiuriens étaient résigné à leur sort, qu'il soit bon au mauvais.

Je me mis à les haïr à ce moment là. Je voulais partir à tout pris. Et je fus tiré de mes pensées par quelque chose de bizarre. Sous les rayons matinaux du soleil, je vis un petite lueur dans le lit de la rivière. Je m'approchais un peu plus et vis un pokémon. Je fus choqué, mais je repris mes esprits.

"Ne bouge pas Etix, je dois aller voir un truc" lui dis-je avec assurance.

Je pressentais un malheur. Un corps dans un rivière, ce n'était jamais bon.

Que ce passe t'il donc? Sa mine n'avait rien de bon...

Il ne lui avait rien répondu. Il l'avait laissé aller et ne le regarda que quelque secondes avant de retourner dans ses penser... Ah... Il avait tellement hâte de devenir aventurier! Voyager à travers le monde! Sentir la douce brise marine,immortaliser aux dessins un champ de fleur, ressentir le vent sur sa peau lisse... Que de choses l'attendaient! Puis, il remarqua le lever du soleil. Il n'en avait connu que rarement mais adorais sa. Dès qu'il en voyait un, il essayais de le dessiner -en vain- Il faut dire qu'il a l'imagination mais pas le talent! Alors, il se contentait maintenant de le regarder, rien d'autre. A quoi bon l’immortaliser, puis-ce qu'il y en aura d'autre. Et si il es important, il sera gravé ou dans sa tête ou dans son cœur...

A chaque fois qu'il voyait un coucher de soleil, il pensa à sa sœur -mais tout comme le morceau de flûte- ne le rendais pas triste. Bizarrement, il se mit à se rappeler non pas de sa famille, mais.. mais... plutôt de la tyrannie... Ces barbares qui ont tué sa sœur se faisait appeler les Écorcheurs terribles. Nom pas très original mais cela les représentait bien. Ils s'amusaient à écorcher vif et profondément les personnes qui ne leur donnait pas d'argent. Leur chef état un oursaring, et les sbires des ténéfixs. Les généraux étaient des triplés kapoera. Ils attaquaient régulièrement le village, jusqu'au jour où ils étaient venus nous voir. Il avait parlé de la mort de sa sœur mais pas de la suite. Son père, en fureur, fit un hydrocanon surpuissant sur l'oursaring alors que j'essayais -encore en vain- de soigner ma sœur, en larme. Depuis ce jour, ils ne firent plus surface... Que rarement dans la forêt.

Il fut tirer d'un coup de sa rêverie, comment? On ne le savais point. Il regarda Syrius, toujours autant anxieux.

P.S.: