A la recherche de l'ambassadeur

Je sortis donc précipitamment de la salle de bal, où la plupart des convives y était consterné, et me dirigeais vers l'axe Ouest de la ville. Si mes calculs étaient juste, l'ambassadeur Libertalien devait avoir creusé jusqu'aux cuisines et devrait en sortir à un moment ou à un autre. Et la seule sortie à peu près discrète se trouvait vers la porte Ouest du palais royal. Mais je redoutais qu'il n'eut continuer son tunnel jusqu'à des territoires moins "dangereux" et si c'était le cas, j'avais très peu de chance de le retrouver.

Je m'approchais donc à toute vitesse par les airs de la porte pour y voir qu'elle était solidement gardé. A croire que le château essayait de conserver un être extrêmement important, ou empêchait quelqu'un de sortir. Mais, si Cromwalldo avait eu assez de jugeote pour continuer son tunnel, garder les portes étaient aussi intelligent que d'essayer de manger de l'air. Je me mis donc à couvert pour voir si l'Armaldo en question aillait sortir.

Les minutes s'écoulèrent et rien ne bougea ni ne changea. Et là , 2 options s'offraient à moi. Soit j'attendais que Cromwalldo sorte, ce qui hautement improbable mais je me trompais peu être, soit j'abandonnais l'attente, qui le faisait s'éloigner de minutes en minutes, pour chercher son repère et l'attendre là-bas. Mais je ne savais absolument pas qui était ses alliés et qui ne l'était pas. Autant chercher une aiguille dans une botte de foin. Je n'avais qu'une seule piste, lors de son discours j'avais entendu les mots : revenir et frontière. Sauf que des frontières, il y en avait tout autour du royaume et je n'allais pas faire le tour de frontières pour mon bon plaisir. Un allié comme ça, ça ne tombe pas des arbres, je me devais de le retrouver. Et je devais faire un choix mais je manquais cruellement de temps.

Alors, je décidai de tenter le tout pour le tout. Je partis de mon point d'observation et me dirigeai vers la porte. Je me suis dis que, si un Armaldo était passé dans ce trou, je pouvais passer aussi. Je prendrais ainsi le même chemin et le trouverais à coup sûr. Enfin je j’espérais. Premier problème mineur : les gardes.

Je m'approchais d'eux à grand pas. Il devait être au moins 8. Un Machopeur m'interpella alors :

"Hé le manant !! Arrête toi ! Personne ne peut entrer dans le château part là !! Si tu veux aller au bal, il faut rentrer par la porte principale !"

Comme je ne me stoppais pas, un Airmure pris la relève :

"On t'a dis stop ! T'es sourd ou t'es bouché ?! Un pas de plus et tu es mort !"

Je me ramassai alors sur moi même et, avec une impulsion extraordinaire, sautai. Pendant mon saut, 8 luminocanons sortir des mes pinces et, avant même qu'ils aient put esquissé un geste, se les prirent de plein fouet. Ils tombèrent comme des mouches. Je continuais sur ma lancé sans me préoccuper des gardes au sol et, connaissant ce château comme ma poche, l'ayant si souvent étudié pour connaître le chemin le plus court et le plus sûr vers le repère de la Reine, arrivais devant la porte des cuisines. Je fus à l'affut du moindre bruit pendant un moment. Les festivités avaient dû reprendre aux bruits que les convives faisaient.

J'entrouvris donc la porte et, à mon plus grand bonheur, constatai il n'y avait personne. C'était étonnant d'ailleurs, les gardes de la Reine n'essayaient même pas de retrouver le trouble-fête ? Mais bon, après tout, tout ceci m'arrangeai fortement. Je rentrai donc dans la salle et observa le trou. Il descendait perpendiculairement dans le sol et faisait au moins mon envergure de largeur. N'écoutant que mon courage, et ma stupidité, je me jetai dans les abysses de la terre. En ayant pris au passage une bouteille d'alcool de figuy, entreposé dans les cuisines.

Invité

Enfin. Le bout du tunnel. Il était temps. En perçant à travers la royale pelouse, Cromwalldo prit une grande inspiration. Il n'était pas un pokemon sol, ça non! Il regarda vivement de tous côtés, à la recherche d'un garde ou d'un autre pokemon susceptible de lui vouloir du mal: personne. L'endroit était désert. Sans doute les festivités avaient-elles repris? Cromwalldo sortit du trou, et jeta un œil à sa cape. De quelques balayage de ses pinces, il se debarrassa de la plus grosse partie de la terre la recouvrant.

Puis, il se mit à fixer les étoiles, s'impregnant du murmure étouffé du bal. Ici, au dehors, il ne restait que le calme de cette chaude nuit d'été, et la paleur divine des étoiles. Cromwalldo fermit les yeux. Tant d'agitation, passée et à venir. Il avait besoin du repos que lui offrait cette soirée pour réfléchir. Saurait-il se montrer à la hauteur de son peuple, le protéger et le faire prospérer? Saurait-il s'élever au rang des grands et percer jusqu'aux étoiles? Avait-il ce qu'il fallait pour être un bon Prince?

Il ne pouvait qu'espérer, il n'y aurait que l'avenir pour le lui dire. L'avenir et... Il eût une pensée fugace pour Nyuru. Qu'avait-elle pensé de son discours? S'était elle sentie trahie après ce qu'il lui avait dit au village? L'avait-il déçue? Et surtout, pourquoi cela importait-il autant pour lui? N'était elle pas son ennemie à présent? Quelque chose perla sur sa joue; il fit le choix de l'ignorer.

Bon. La prochaine chose urgente à faire était de partir. Il ne pourrait rester ici éternellement, ce serait bien trop dangereux! Bien vite, on pourrait le retrouver! C'est pourquoi il lui fallait retrouver son passeur, celui qui connaissait les chemins sûrs. Toutefois, il n'y avait toujours personne. Quoi! Le ladre s'était-il permis d'arriver en retard? Cromwalldo grinça des crocs. Un bruit derrière lui. Serait-ce le passeur? Sûrement pas. Cromwalldo était sur ses gardes à présent. Il devait tenir jusqu'à l'arrivée du passeur.

«Qui va là?»

Invité

Le Dragon Kamuh fut très énervé par le comportement d’un inconnu sortit de nulle part. Cet Armaldo se prétendait déjà Roi ou Prince d’un certain Royaume indépendant, n’importe quoi. D’autant que son soi-disant Royaume devait vraiment être petit et pauvre pour ne pas être connu par la cours de la Reine. Le Drattak ne pouvait clairement pas laisser ce manant s’en sortir après avoir ainsi offensé Solaris, la belle Gardevoir. Il voulait lui montrer que ce bal n’était pas le lieu idéal pour faire une déclaration puis fuir comme un lâche. Le Dragon voulait lui montrer qu’à Primera il n’était désormais plus le bienvenu !

Kamuh avait demandé l’aide à l’un de ses collègues de type Sol pour mettre la patte sur l’Armaldo. En effet, l’autre chevalier avait fait en sorte d’emprunter la galerie du Pokémon à la cuirasse imposante, de voir où elle débouchait, puis d’en avertir le Drattak. Ceci fut assez rapide mais Kamuh espérait tout de même que le fugitif soit toujours visible. Finalement son collègue lui indiqua les jardins royaux. L’inconnu n’avait pas l’air de connaitre le château alors, sinon il se serait enfuit plus loin. C’était une aubaine pour le Dragon qui connaissait cet endroit par cœur et qui pouvait y arriver en quelques battements d’ailes. Il remercia l’autre chevalier et ses ailes rouges le portèrent donc dans les espaces verts.

Dans le ciel, le Drattak avait repéré le trou dans le sol franchement visible dans des terres si nettes et si vertes. Non loin se trouvait son ennemi… Il ne perdit donc pas une seconde de plus et descendit rapidement vers le sol pour atterrir à quelques mètres de l’Armaldo. En tant que noble et Primerien, il n’avait pas pu lancer une attaque surprise au Pokémon. Cela était déloyal et de toute façon, le Drattak se sentait assez fort pour ne pas avoir besoin de tels stratagèmes de lâche.

Une fois posé sur le sol, il fixa son nouvel ennemi un instant. Celui-ci l’avait entendu venir et était maintenant sur ses gardes. Bien, comme cela le combat allait pouvoir débuter et Kamuh commençait à être vraiment impatient. Il interpella finalement l’Armaldo :

« Armaldo, reste où tu es ! » cria-t-il afin de retenir le Pokémon Roche.

En tant que Pokémon bien éduquait, Kamuh n’allait pas non plus lui sauter à la gorge comme un sauvage bien que son cœur battait la chamade et qu’il mourait tout simplement d’envie de combattre. Il reprit ensuite son discours :

« Je me présente à toi. Je suis Kamuh, un des chevaliers de notre bien aimée Reine Blanche. »

Le Dragon bleu et rouge fit un bref signe de révérence avant de poursuivre :

« Je n’ai rien contre toi mais ton affront ne restera pas impunis. Tu vas devoir répondre de tes actes car tu as saboté la bonne entente du bal. Tu n’as plus aucunes échappatoires… »

Sur ce, le Pokémon Vol se libéra de sa cape carmin et de son fidèle chapeau. Il envoya les vêtements plus loin, avec précision, grâce à un mouvement de queue. Il fixait son adversaire de ses yeux à l’éclat de rubis et son sang bouillait d’excitation. Cela faisait longtemps qu’il n’avait pas combattu sérieusement et en plus son adversaire avait l’air puissant ! Le cadre en extérieur convenait parfaitement à un affrontement, spacieux ils ne risquaient pas de casser quelque chose ou d’être gênés. Le Drattak baissa un peu la tête et sa queue battait l’air rageusement.

« En avant ! » déclara-t-il avant de se lancer en direction de l’Armaldo.

"Fol Valkiry, tu es un abruti !" jurais-je une énième fois.

Mon plan était un désastre haut point le plus haut

Cela faisait maintenant quelques minutes que j’avançais à taton dans ce tunnel étriqué et noir comme la nuit. Mais comme je ne m'étais pas préparé, je n'avais rien pour voir dans cette noirceur. Voila pourquoi je haïssais tant les plan de dernière minute. Tout y était foireux. Je n'avais aucune source de lumière, pas de nourritures au cas ou le tunnel serrait extrêmement long, et aucun outil d'excavation si j'avais un quelconque problème et que je devais remonter.

Mais au moins, comme le tunnel de Cromwalldo était assez large, j'avais une certaine liberté de mouvement. Je comptais approximativement les mètres parcourus pour estimer où je me trouvais. Même si le tunnel était assez droit, je me retenais de lancer un luminocanon. Je ne voulais pas être enseveli et mourir sous terre. Je détestais ce sentiment d'oppression permanent créer par un endroit aussi confiné. Mais, dans ce tunnel, je ne pouvais pas me tenir debout et je devais avancer à 4 pattes. Dans cette position, je me sentais ridicule et humilié.

Je jurais donc intérieurement au nombre incalculable de fois. J’avançais péniblement dans les abysses de la terre, maudissant mon impétuosité et ma stupidité. Je faisais parfois de courte pause pour soulager mes membres meurtris par les cailloux et le sol. Je ne fis heureusement pas de mauvaise rencontre, je ne me sentais pas capable de me battre sous terre.
A un moment, je sentis que le tunnel commençait à remonter. Enfin, ce n'était pas trop tôt. Selon mes calculs approximatifs, je devais me trouver sous les jardins du palais. Ce qui était étonnant d'ailleurs, un être doué de raison se serrait enfui bien hors du château par prudence. Il n’espérait tout de même pas trouver des alliés au sein même du palais ?!

J'aperçus alors la lueur de la nuit filtrant à travers la sortie. Je sortis donc du tunnel en inspirant une grande bouffé d'air frais. L'air du tunnel étais assez étouffant. Et là je vis un combat entre 2 colosses. Un dragon aux airs impériaux contre un géant en armure préhistorique. Les dommages collatéraux du combat avaient mis les jardins dans un piteux état. Les buissons luxuriants étaient calcinés, les parterres de fleurs anéantis, et les arbres en lambeaux. Et le sol verdoyant ne valait pas mieux. Trouver un quelconque brin d'herbe relevait de l'exploit. Mais moi, qui n'était pas un amoureux de la nature, ça ne me faisait aucun effet. Je ne m'occupais que de l'issue du combat.

Le grand Drattak n'attaquait pas par les airs, ce qui était pourtant le point faible du colosse préhistorique. Soit il était sur de gagner, soit il voulait juste se battre. Contrairement au Drattak, on sentais que Cromwalldo mesurait l'enjeu du combat. En effet, s'il perdait, il serait arrêté et Libertalia ne serait plus qu'un souvenir. Mais je me devais influencer l'issue de la bataille. De toutes façons, si le Drattak avait poursuivis l'ambassadeur, c'est qu'il devait être chevalier et tous les chevaliers m'avaient sur leur liste d'ennemis. De plus, les avis de recherche sur mon sujet me montrait toute avec ma cape mais comme j'avais mis celle de "fête", il ne me reconnaîtrait pas.

Je ne comprenais pas pourquoi, mais je trouvais ce combat risible, comique. Voir ainsi 2 pokémons se battre à une vitesse aussi modérée et lente, me faisait rire. C'était une des seules choses qui me faisais rire. On aurait dis qu'ils se frappaient au ralenti. Même leurs attaques étaient d'une lenteur extrême. Je me retenais de ne pas rire pendant quelques minutes en les regardant mais plus je les regardais, plus je voulais rire. Ils ne me voyaient pas et moi, je ne faisais que les observer, contenant de moins en moins mon hilarité. Et à un moment, je n'en pouvais plus. Je lâchais un rire tel que je ne l'avais pas fais depuis des années. Cette journée était vraiment singulière. Je riais tellement que, s'il ne m'entendais pas, c'est qu'ils étaient sourd.

Invité

Un difficile saut en arrière permit à l'ambassadeur d'éviter le premier assaut du combat, un féroce coup d'ailes du Drattak. Pas de chance! Malgré ses dehors de tank préhistorique, l'Armaldo était un combattant chevronné ayant bien souvent l'occasion d'entretenir ses compétences, et qui savait donner à son armure massive une rapidité appréciable. Cependant, ce Drattak était bel et bien plus rapide que lui. Aussi bien, Cromwalldo ne cherchait pas à le tuer. S'il pouvait le raisonner, ou tout du moins gagner du temps avant l'arrivée de son contact, cela lui suffirait amplement.

Il se baissa, et fit un rapide saut de côté. Extirpant ses piliers à la terre, Cromwalldo en dégagea plusieurs rochers qu'il projeta grâce à Pouvoir antique. Peut lui importait si cela faisait bel et bien des dommages: il lui fallait avant tout créer la distance nécessaire à une conversation.

« La Reine Blanche n'est aimée que de ceux qui sont assez stupides pour se laisser avoir par les déguisements et le maquillage. Le peuple que je représente n'est en aucun cas protégé par des bals et des feux d'artifice.

Commencer par des attaques directes était une prise de risque. Insulter sa reine pouvait le galvaniser et le rendre plus hargneux tout autant que cela pouvait lui faire perdre ses moyens et le rendre plus prévisible, et donc moins dangereux. Toutefois, son opposant semblait capable de self-control, et le fossile pariait sur l'intelligence du dragon. De ses griffes, il para une nouvelle attaque avant de faire un saut en arrière pour prendre de la distance. L'epuisait-il?

«Tu es militaire, tout comme moi. Tu sais ce qui se cache derrière cette mascarade. Tu as vu le déni de la condition et de la liberté des pokemons au service de cette querelle familiale qui déchire notre monde.

Parler en plein combat a ses désavantages. Cela détourne l'attention, il faut redoubler de précaution si on veut passer à la tirade suivante équipé de tous ses membres. Et ce Kamuh ne lui facilitait pas les choses, non monsieur. Il était au corps-à-corps à présent, et difficile de quitter sa zone de contrôle. Les parades à la griffe ne suffisaient plus; il fallait changer de stratégie. Poussant sur ses limites, Cromwalldo utilisa son Pouvoir Antique en continu pour se créer des boucliers éphémères sur le trajet des attaques du chevalier. C'était dur, mais cela faisait l'affaire.

Enfin! Un défaut dans sa défense! Cromwalldo ne perdit pas son temps et assena une puissante attaque tranche, suivie d'un jet de pierres redoutable. Maintenant ils pouvaient parler.

«Je n'ai rien contre toi Kamuh, chevalier Primerien. Je pense que tu es un pokemon intelligent qui comprend comment se passent les choses par ici. Mais mon peuple a besoin de moi, pas d'une reine du bal masqué. Mon peuple a besoin de la défense que Solaris n'a pu lui fournir. Les guerres de famille ne devraient pas entraver la vie des citoyens. Avec d'autres dirigeants, nous aurions pu être du même côté sur le champ de bataille.»

Kamuh n'allait pas tarder à se relever et à repartir à l' attaque..?! Quoi? Quelqu'un riait ici, et il ne s'agissait pas du chevalier. C'était un rire sinistre, métallique, qui ne disait rien qui vaille. Valdo aurait donné cher pour savoir à qui appartenait ce rire, mais il ne pouvait détourner ses yeux du combat sans attenter à sa sécurité. Ce que ce rire pouvait insupporter Cromwalldo! Des gouttes de sueur déjà se formaient sur ses tempes. Qui pouvait bien se mettre à rire alors que la mort d'un pokemon pouvait survenir d'un moment à l'autre? Le Libertalien lança alors:

«Quant à toi, railleur, montre-toi, si tu n'es pas lâche!»

«Quant à toi, railleur, montre-toi, si tu n'es pas lâche!»

Je peinais à arrêter mes larmes de rire tellement ce combat était comique. La caricature de la lenteur même. Je rengorgeais donc mes larmes et mon hilarité lentement. Un jour, ou m'a dis que mon rire pouvait agacer certaine personne mais ne riant presque jamais, je n'avais jamais pus vérifier son potentiel. Mais lorsque Cromwalldo m'interpella, je compris que je l'avais irrité même si ça ne me dérangeais pas vraiment. J'étais habitué aux rancœurs et aux injures.

Bon, il était temps de me calmer, le combat avait marqué une pause et on m'avait demandé de me montrer. Mais je haïssais les ordres. Aussi je décidai de ne pas me dévoiler. Pas maintenant en tout cas. J'avais compris que cet Armaldo ce leurrait sur un point, je me devais de le lui faire remarquer :

"Cher Armaldo, tu sembles accorder trop d'importance aux mots et aux discours. Alors je vais t'apprendre une chose : un impure, un manipulé ne change d'avis que sous un grand choc ou que si tu lui montres des preuves que ses convictions sont fausses. Un mot sans illustration n'a pas de force. N'essaye même pas de changer les pensées de quelqu'un, surtout d'un chevalier aveuglé par la Reine. J'en ai fait l'expérience."

Je fis une pause, ça faisait longtemps que je n'avais pas autant parlé. Je l'avais donc éclaircis sur ce point, à lui de voir si il serait d'accord ou pas. Mais maintenant nous devions empêcher le chevalier d'entendre la suite de mes intentions. Si il le rapportait à la Reine, elle prendrait peur et déciderait d'anéantir Libertalia. Il fallait maintenant que je le convaincs :

"D'ailleurs, sache aussi que j'approuve entièrement ton acte d'indépendance. Mais je ne souhaite pas vraiment qu'un chevalier puisse me voir. Je ne les porte pas dans mon cœur vois-tu. Je te demande, soit de le mettre hors d'état d'entendre et que nous puissions continuer notre petite discussion, soit de nous retrouver dans un endroit plus ... sûr. A toi de choisir. En cas échéant, je pourrait le supprimer."

J'espérais que mes paroles pourraient lui faire opter la 2eme solution. Parler de Libertalia au sein même de la base de la Manipulatrice Blanche, n'était ni prudent, ni intelligent. Si un quelconque personnage interceptait notre conversation, je serais dans l'obligation de le supprimer, qu'il soit impure ou non. Et tuer par prudence n'était pas vraiment dans mes principes.

Invité

Kamuh faisait toujours son possible pour être à la hauteur de son rang. Il était un fier combattant, vaillant et courageux. Cela lui tenait vraiment à cœur de défendre la Reine Solaris, alors le dragon savait qu’il ne devait pas faillir, surtout après un tel affront de la part du Pokémon préhistorique ! Mais malgré son avantage concernant la vitesse et son entrainement de chevalier, Kamuh devait bien avouer que son adversaire était coriace. Ce dernier réussissait à parer toutes les attaques du dragon qui devenait alors plus énervé. Bien sûr, cela ne suffisait pas à le mettre hors de lui. Car si le dragon cédait à la colère, il savait bien que le combattant expérimenté qu’il avait en face de lui se servirait de sa fureur pour contre attaquer.

Kamuh tentait alors d’affaiblir son ennemi en lançant des assauts rapides mais peu puissants. Ses griffes en fer n’arrivaient pas à percer l’armure naturelle de l’Armaldo, mais les pierres elles ne pouvaient pas rester intactes. Cependant l’adversaire avait lui aussi des griffes et malheureusement, le Drattak n’arrivait pas non plus à les briser. Les deux combattants étaient d’une puissance équivalente, ce qui rendait le combat de plus en plus lent, minutieux. Cependant Kamuh était bien décider à ne pas céder à une quelconque fatigue, ou à une erreur de calcul. Ses coups restaient vifs et précis mais ceux de son adversaire l’étaient tout autant. Alors que le statu quo était bien présent, l’Armaldo se mit à parler en pleine bataille.

Ce dernier semblait vouloir résonner le dragon bleu et le ranger de son côté. Cependant, Kamuh était quelqu’un de fidèle et avec des principes. Il ne pouvait certainement pas trahir la Reine Blanche pour partir avec un inconnu. De toute façon, le chevalier n’écoutait pas vraiment, préférant essayer de trouver une faille pendant que l’autre Pokémon blablatait. Malheureusement son adversaire demeurait imperturbable et s’entoura de rochers grâce à de nombreux Pouvoir Antique. Kamuh fit alors une erreur qu’il regretta immédiatement alors qu’il essayait de percer la défense rocheuse. A cause de cela, l’Armaldo en profita pour lui lancer la contre-attaque : Tranche, suivit d’une nouvelle attaque Jet-Pierre. Kamuh se retrouva alors incapable de lancer un nouvel assaut dans l’immédiat.

Son adversaire en profita pour raconter ses idéaux et la dragon grinça des dents. Il était chevalier, rien de plus. Les histoires concernant une possible faiblesse de Solaris ne l’intéressait pas. Cela n’était pas ses affaires, lui, il devait simplement combattre. Et puis malgré tout, le Drattak était un noble. Cela l’arrangeait bien d’avoir une Reine dans le Royaume. En clair, les mots de l’Armaldo ne faisaient que l’agacer et ce Pokémon était bien imprudent de laisser ainsi du temps de repos au chevalier.

Soudain les deux adversaires entendirent un rire sacrément mauvais et terriblement agaçant. Qui pouvait rire dans une telle situation ? Non mais franchement. Le dragon bleu et rouge doutait qu’il s’agissait d’un autre chevalier que lui. Auquel cas, il lui serait venu en aide. L’inconnu ne pouvait donc être qu’un vagabond ou bien… Un Renégat. Kamuh espérait que ce soit la première option, autrement il ne pensait pas sortir indemne d’une telle bataille. En tout cas, l’Armaldo ne semblait pas le connaitre puisqu’il lui ordonna de se montrer.

Le chevalier restait silencieux lui. Il profitait de l’intrusion pour reprendre doucement ses forces. Ensuite, il en finirait avec son adversaire pour faire regretter à l’inconnu d’être venu jusqu’ici pour rire. D’ailleurs, il méritait bien de mourir le premier celui-là ! Et finalement, le rire cessa pour laisser place à une voix rauque et métallique.

Ainsi il serait du côté de l’Armaldo… ? En tous cas, il voulait la mort de Kamuh si jamais le Pokémon préhistorique refusait de partir. Le dragon trouvait cela intéressant. Autant il pouvait périr ici, autant il pouvait capturer deux malfrats. Et puis il ne pouvait laisser son adversaire partir, plus maintenant. Le dragon avait maintenant reprit des forces et il se sentait insulter d’être écarté de la « conversation ».

« Humf, vous me semblez bien confiant tous les deux. Quoi qu’il en soit, je n’ai pas peur de vous. Je peux vous combattre tous les deux en même temps. Alors ramène-toi, lâche ! »

Il fallait déjà faire sortir de sa cachette son autre ennemi. Mais le dragon n’oubliait pas l’Armaldo et tourna la tête vers lui.

« Comme tu l’as dit, je ne suis pas stupide. Je sais pertinemment que notre système à des failles mais est-ce une raison suffisante pour permettre à vous autre de prendre le pouvoir ? Si un Royaume aussi petit et aussi faible soit-il prend naissance, que penses-tu que ceux qui pensent comme toi feront ? Ils tenteront eux aussi de créer leur propre principauté et chercheront à leur tour le pouvoir. Le monde que nous connaissant sera alors submergeait de guerre et de course à l’armement. Est-ce là ce que tu as imaginé ? En obtenant ta liberté, tu supprimeras celle de beaucoup d’autre… »

Kamuh fixait l’Armaldo de ses rouges yeux et commençait à s’inquiéter. Il faisait exactement comme son adversaire en tentant de le résonner. Cependant, il n’avait plus rien à perdre car à présent, il y avait non pas un mais deux ennemis.

« Le Royaume de notre Reine protège tous les Pokémon des environs en empêchant des êtres mégalos de prendre le pouvoir. Même s’il est imparfait, il est essentiel pour chacun de nous. Je sais bien qu’à cause de querelles familiales, le Royaume des Renégats a vu le jour… Mais la Reine et ses chevaliers les vaincront. Nous les vaincrons. A moins que ton Royaume naissant ne veuilles s’en charger, hm ? »

A présent le dragon en avait assez dit. Il n’avait plus envie de tergiverser plus longtemps. Il se mit alors en position de riposte et attendit son ou ses adversaires.

Merci à l'avenir de garder un ordre de réponse homogène, Fol, Crom, moi etc. Je peux comprendre l'impatience et le fait que je dois répondre plus vite, mais ce pas si simple de traiter 3 réponses au lieu de 2. Merci et désolée du retard !

Avant Rp :

La puissance produite par la Manipulatrice Blanche était vraiment très aveuglant. Si un Drattak s'était laissé prendre dans ses filets, c'est qu'il était tombé bien bas. Les chevaliers sont vraiment corrompu jusqu'à la moelle. Je savais bien que seul Arceus pourrait le convaincre du contraire, de la fourberie de la Reine. Bon, puisqu'ils voulaient tous les 2 me voir, je me montrerais. Mais alors que je préparais mon arrivée théâtral, le chevalier commença un discours. Un discours qui, je l'avoue, n'était pas entièrement faux. Le Royaume était utile, il ne me dérangeais pas plus que ça. La seul personne néfaste était la royauté, la Reine. Et là, un affreux doute me pris. Et si Crom était le roi de son petit pays, de Libertalia. Il faudrait que je lui en parle. Aprés que l'on se soit débarrassé de ce Drattak. J'essayais d'enlever de ma tête cette idée mais elle s'y était fermement ancrée. Si c'était le cas, je devrais tuer Cromwalldo. Et je ne m'en réjouissais pas vraiment. Mais ce n'était pas le cadet de mes soucis. Il fallait que je me débarrasse du gêneur. Et il ne paraissait plus vouloir parler.

Je sortis donc, les bras croisés, et en ayant lancé mon attaque Reflet. SI la parole ne marchait pas, autant le faire par la force. Nous étions donc une bonne vingtaine de moi. Cromwalldo et le Drattak reculèrent de quelques pas, ce qui était l'effet escompté. Mes reflets et moi-même tirâmes des ultralasers sur le Drattak, puis, comptant sur la poussière et le souffle de l'explosion, je me reposai quelques instants et lancèrent des luminocanons en criant :

Puisse ces rayons t’éclaircirent les idées et la vue, tu en a bien besoin !

J'espérais fortement qu'ils aient cet effet. Ce Drattak pourrait être un bon allié. Mais de simples rayons ne pourraient pas le libérer du virus de la corruption.

Invité

Valdo avait eu le malheur de tomber sur un fanatique de la Reine Blanche. Inébranlable, il débitait des stupidités, à commencer par sa conviction que la Reine Blanche était capable de protéger son peuple. Cromwalldo se souvint avec amertume du temps passé à attendre les renforts de la Reine Solaris tandis que les Renégats s'amassaient à ses portes. Il se souvint de Charpenti, les entrailles exposées dans la forêt, son corps placardé sur un arbre. Il se souvint des troupes assoiffées de sang qui avaient essayé de massacrer les siens. Où la Reine était-elle, hein? Probablement en train de préparer ce Bal, ça oui. Ça, la défense de sa propre mégalomanie, ça, elle savait y faire! Quant à la liberté... la défense de Deatsemoh était illégale, puisque nul pokemon n'était autorisé à posséder une arme,et dans quel but? La protection d'un régime obsolète et inadéquat. Cromwalldo avait fini d'espérer rallier le drattak à sa cause, c'était peine perdue. Mais il ne pouvait pas laisser autant de torts dits:

« La liberté ce n'est pas choisir entre une sœur ou une autre... La LIBERTÉ, ce n'est pas choisir entre une SŒUR ou une AUTRE! Je ne souhaite RIEN D'AUTRE qu'une multitude de royaumes, qu'une multitude d'intérêts divergents, car c'est ÇA la liberté! C'est avoir le choix de ses convictions et de ceux en qui l'ont croit, et je ne crois pas en les capacités de cette reine du bac à sable!»

Cromwalldo était désormais passablement énervé, et cela était fait pour durer. Kamuh se lança sur lui, et ce fut le moment que choisit le ricaneur pour sortir de l'ombre... plusieurs fois même, puisqu'il sortit sous forme de multiples reflets tirant des ultralasers. Le chevalier draconique était en son pouvoir. Le Cizayox semblait disposer d'une puissance effrayante. Oui... c'était le mot. Valdo n'était pas sûr d'approuver une telle action au nom de Libertalia. Nul pokemon n'était sensé souffrir ainsi, pas même son ennemi. Cromwalldo concentra son énergie psy, et utilisa un nouveau pouvoir antique... sur les reflets. Tous s'estompèrent l'un après l'autre, jusqu'à ce que l'original subisse l'attaque. Oh, il n'aurait pas bien mal, mais désormais, le Drattak non plus.

« J'apprécie ton soutien apparent, puissant Cizayox, mais si tu veux partager les idéaux de Libertalia, il te faudra avant tout apprendre à respecter la vie et je...

L'armaldo se stoppa net. Il y avait du grabuge au bal, et pas qu'un peu. Il y avait des cris, d'horreur, d'effroi, de douleur, de mort. Cromwalldo ne pouvait pas supporter cela. Peu importe le chevalier Dragon et le Cizayox psychopathe. Des gens mourraient par là-bas, et ne le méritaient pas. Du coin de l'œil, près d'un arbre, Cromwalldo repéra une hache. Parfait. L'arme du peuple. Il s'en saisit tout en déclarant:

« Nous avons tous nos différents. Kamuh, je pense pouvoir dire que nous ne serons jamais amis. Mais pour le bien du peuple et de l'intégrité de l'espèce pokemon, nous devrons être alliés ce soir. Je ne t'aime pas, mais j'aime encore moins les Renégats, et ce soir, c'est tout ce qui compte.

La hache sur l'épaule, Cromwalldo se mit à courir vers la salle de bal. Il ne voyait plus ni Kamuh ni l'insecte rouge, mais il avait confiance: Si Arceus était bon, ce soir, ils se battraient côte à côte.

Invité

Le Pokémon Insect avait l’air d’en avoir assez entendu de la part de Kamuh, cela pouvait se lire sur son visage. Pourtant le Dragon restait convaincu de ses paroles. Il était chevalier pour Primera, pour la Reine Blanche et rien ne pouvait le faire changer d’avis ! Son devoir était de la protéger elle et ses sujets, pas de réfléchir. Certes cela pouvait sembler très tyrannique mais le Drattak avait fait lui-même ce choix. Il assumait ce fait d’obéir presque aveuglement à la Gardevoir de la lumière et de la bonté. Et puis en toute honnêteté, ce statu de chevalier lui permettait de combattre, chose qu’il adorait absolument. Kamuh n’était pas une brute sans cervelle, loin de là. Mais il faisait confiance à sa dirigeante et c’était bien suffisant. Cromwalldo n’avait pas l’air de vouloir le comprendre… Pas plus que le Cizayox déjanté tout juste arrivé. Ce fut alors qu’il entendit à nouveau la voix du révolutionnaire.

« La liberté ce n'est pas choisir entre une sœur ou une autre... La LIBERTÉ, ce n'est pas choisir entre une SŒUR ou une AUTRE! Je ne souhaite RIEN D'AUTRE qu'une multitude de royaumes, qu'une multitude d'intérêts divergents, car c'est ÇA la liberté! C'est avoir le choix de ses convictions et de ceux en qui l'ont croit, et je ne crois pas en les capacités de cette reine du bac à sable!»

Kamuh ne pouvait en croire ses oreilles ! Ce vil Pokémon avait osé dire du mal de sa Reine adorée. Il l’avait insultée, humiliée même ! Le chevalier s’élança avec vitesse sur son adversaire mais fut stoppé net par une salve d’attaques. Des Ultralasers fusaient çà et là. Le Drattak avait un peu oublié l’autre Insect à la carapace vermeille et il s’en mordait les griffes. Frappé plusieurs fois de suite, il ne donnait plus cher de sa peau de dragon ! Mais alors qu’il pensait encore se prendre des Ultralasers, il ne se passa rien de plus. Surpris, Kamuh tourna un peu la tête et vit alors son adversaire Cromwalldo usait de sa capacité Pouvoir Antique pour stopper les attaques et les reflets. Ce Pokémon était décidément… Valeureux. Cela tuait le dragon rouge et bleu de l’admettre mais la vérité était là, devant lui. Il ne pouvait pas mentir. L’Armaldo avait tout de même de bons principes et cela énervait le Drattak.

Le chevalier se remit tout de suite sur ses pattes puissantes et lança un regard de mort au Cizayox indélicat. Ce qu’il pouvait être gueux celui-là ! Aucun respect pour ses adversaires, c’était pitoyable. Kamuh fixa ensuite son « sauveur » et son regard rubis voulait tout dire : il n’avait pas besoin d’aide. Penser ainsi était être hypocrite avec lui-même mais le Dragon ne pouvait se résoudre à remercier le Pokémon révolutionnaire. Pas après ce qu’il avait dit. Pourtant ces deux-là auraient pu être de très bons amis…

Soudainement, tous les trois se figèrent à l’entente de cris, de bruits de casses et du fer qui se croise. Il y avait une attaque au château. Juste derrière eux. Mais le Drattak n’y était pas, non. Il n’était pas là-bas à porter son aide aux pauvres Pokémon à l’intérieur ! Son sang ne fit qu’un tour : il fallait qu’il laisse ses idiots ici et qu’il aille secourir les autres !
Mais apparemment, il ne fut pas le seul à avoir cette idée car Cromwalldo alla chercher une hache. Il allait combattre avec cette arme pour le bien des innocents. Il se précipita alors et lâcha une dernière parole à l’attention du chevalier draconien.

« Nous avons tous nos différents. Kamuh, je pense pouvoir dire que nous ne serons jamais amis. Mais pour le bien du peuple et de l'intégrité de l'espèce pokemon, nous devrons être alliés ce soir. Je ne t'aime pas, mais j'aime encore moins les Renégats, et ce soir, c'est tout ce qui compte.

L’idée de s’allier à un malfrat ne lui plaisait guère mais elle restait la meilleure issue possible. Kamuh emboîta alors le pas au Pokémon Armure et ils s’enfoncèrent dans le château à feu et à sang…
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FIN pour Cromwalldo et moi. Fol, tu peux répondre une dernière fois si tu le souhaite mais ce n'est pas obligatoire !

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