La Rose Noire #2

Précedemment:

La poursuite est engagée, le sorcier noir est sorti de ses gongs, une partie de son pouvoir maléfique est libéré. L'escadron de la mort continue de s'acharner sur le ravisseur, mais celui-ci s'enfonce dans l’obscure Forêt Cruelle.

L'Ombre informe du mage continue son chemin, suivant à faible distance la volée furieuse. Les ordres ont été donnés. Qu'ils piquent, qu'ils griffent, qu'ils déchirent, qu'ils arrachent, qu'ils crèvent tout ce qui passera à leur porter, mais qu'il le laisse en vie, pour que leur chef puisse l'achever pour son plus grand plaisir. En tête de peloton, un Cornèbre mène la troupe, celui avec qui le grand mage avait conversé quelques heures avant que le drame ne survienne. Il est les yeux de ses confrères. Il reçoit un ordre mental du boss.

« Ne le laisser pas s'échapper ! Il me le... Faut... »

Sans perdre un instant, le petit oiseau de tête s'engouffre dans le bois tout en gardant en ligne de mire l'agile créature.
Il virevolte entre les branches des arbres, descend en piquer et se redresse pour éviter de justesse un énorme tronc abattu sur son chemin, passe dans le creux d'un arbre mort et en ressort de l'autre côté. Il ne doit pas le perdre, pas maintenant !
Le nuage de corbeau passe en trombe au milieu des arbres, arrachant des branches et des feuilles, créant alors un boucan du diable qui réveilla en sursaut les habitants sauvages de la forêt. Apeurés, ceux dans leur terrier s'y enfoncent pour s'abriter. Les quelques Pokémon ayant élu domicile en dehors d'un endroit sûr, dormant paisiblement dans leur nid, sont prit de court par la nuée...
Au cœur du nuage, les piaillements et les croassements redoublent d'intensité pour chaque malheureuse victime happé.
Au fur et à mesure que le nuage s'éloigne, laissant dans son sillage de nombreux des corps inanimés, défigurés, tranchés, lacérés, leur sang s'échappant par les blessures fraîches. Voilà l'une des tristes destinées qui arrive à ceux qui ont croisé la colère de Vladimir.

Celui-ci, toujours drapé dans son voile d'énergie ténébreux ne laissant transparaître que deux billes d'un rouge flamboyant, inspecte lentement les cadavres laissés sur le chemin. On entend alors un rire, faible, grave, sortant des entrailles du maître sorcier. Tout ces dommages collatéraux, sont si... Délicieux... !

Soudain, un message télépathique pénétra l'esprit du corbeau.

« Je... Je le perds... »

Le mage utilise alors son pouvoir pour voir au travers les yeux de son émissaire et en prendre le contrôle par la même occasion. Le petit oiseau, malgré qu'il soit sous le contrôle du mage, peine à poursuivre l'ombre qui, au détour d'une roche, disparaît du champs de vision du Boss... Il prend alors de la hauteur en se posant sur une branche et scrute les alentours.

« Il... N'a bien pu, allez bien loin... »

Son regard balaye la zone légèrement illuminée par les reflets de la Lune.
Soudain, un bruissement, puis une ombre passe rapidement devant l'arbre sur lequel est posé l'oiseau de mauvais augure.
Le mage n’a le temps de donner un ordre que la nuée féroce qui vient tout juste d'arriver plonge et l'enveloppe complètement en quelques secondes. Après que la spiral de mort eut fait son oeuvre, elle se dispersa, lentement.
Ensuite, chaque oiseau de l'escadron alla se poser l'un à côté de l'autre sur les branches d'un arbre à proximité de la victime, encore en vie. Des centaines de paires d'yeux sont braqués sur le corps. Le mage arriva à son tour en reprenant peu à peu sa forme d'origine, la fumée opaque se dissipant alors qu'il avance vers le corps sans vie étendu dans l'herbe animé de spasmes... Arrivé juste au-dessus de lui, il pencha la tête pour voir l'espèce du Pokémon, le corps se mit à émettre un léger brouillard, avant de disparaître sous les yeux injectés de Vladimir. Son sang se met à bouillir, sa rage s'intensifie, sa colère l'a aveuglé et... On vient de se jouer de lui, Vladimir, le plus PUISSANT sorcier d'Aizora. Il prit une profonde inspiration. De la vapeur sortie de son bec et sa voix retenti dans la Forêt Cruelle

« Vous êtes très doué... Rare sont ceux, qui ont réussi à m'échapper... Je sais que vous êtes encore là, je vous sens, vous transpirez la peur. Montrez-vous donc ! Je saurais me montrer... Clément... »

Le mage attendit que celui, ou plutôt, CELLE qui vient de réussir ce tour de magie, montre son visage. Mais pour combien de temps encore ?

C’est alors que je vis le nuage de Cornerbre venir dans ma direction. Ils n’allaient pas lâcher le morceau et était destiné à avoir ma peau. Le Corboss sorcier avait vraiment la haine en vers moi. C’est là que je vis un massacre horrible, à mes yeux. Un carnage à en coupé le souffle. Je du rester cacher car ma tactique n’avait pas marché selon se que j’avais prévu. L’ombre avait, en quelque sorte montré là ou j’étais. Je du faire vite et passé d’un autre endroit pour les évités. J’utilisais Ombre Porté, mais pour me déplacé dans une autre cachette, un arbre, donc le chemin des oiseaux noirs avait déjà passé. Je restais do à l’arbre en position de protection ne voyant pas le désastre. C’était hors de question que je fasse une autre bêtise. Pour moi, c’était comme si ça durais des heurs, mais ça n’avait que duré quelque minutes. Un silence de mort c’était enfin déposé dans cette forêt. Je regardais donc, derrière mon épaule voyant des corps mutilé dans le passage de ces bestioles à plumes. Il en avait aussi un peu dans les proximités de mon ancienne cachette et j’avais eu chaud. Je devais partir mais je les vis tous planqué sur les branche d’arbre à me regarder dans ma direction. Je vis enfin le corboss de la troupe être à la vu, mais protégé pas ses sbires. Qui conque essaierait de s’en prendre à lui, sera tué comme tous ces victimes. J’étais fichu, on dirait. C’est alors que le boss de ce groupe me parlait.

-Vous êtes très doué... Rare sont ceux, qui ont réussi à m'échapper... Je sais que vous êtes encore là, je vous sens, vous transpirez la peur. Montrez-vous donc ! Je saurais me montrer... Clément...

Clément? C’est drôle, on dirait qui devait se forcer pour ne pas m’arracher ma langue et me dépouiller de mon intérieur, arrachant mes organes un par un lentement pour me laisser souffrir. Enfin bref, je devais aussi m’expliquer car mon coup n’était pas vraiment justifié et que celui-là avait cru que c’était un complot pour avoir son fichu parchemin. J’en ai rien à cirer de ses mots de sorcier, j’avais un job à faire et c’était tomber sur l’idiot qui portait un parchemin à quelqu’un qui voudrait ma mort. Aussi bien d’aller le voir. De tout façon, rien n’est prédit que je sortirais vivante, malgré le choix que je prendrais. Je sortis de ma planque pour me mettre à vu, les bras dans les airs ne tenant aucune arme. Si mon père aurait été encore vivant, il me traiterait de lâche et d’indigne mais il ne l’est pas et le clan non plus alors, j’ai rien à perdre, malgré les quelque erreur de ce jour là. Je le regardais donc vers lui essayant de trouver un arrangement.

-D’accord, je me rands, mais tout cela est un mal entendu. Je n’étais pas venue pour vous, mais seulement pour le livreur. Sa tête était en prime.

Je ne me sentais pas très bien tout d’un coup, mais hélas, je n’avais pas le choix. Surement qu’il se sentirait mieux après mes paroles ou ne croirait pas. Je n’avais pas envie de sortir les hostilités avec lui et me trouver à affronter contre un armé de corbeau. À la vu qu’ils on fait à des innocent, je n’ose imaginer à ma carcasse.

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