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Angelika Shinjika, La Violoniste repentie... [Trash/Gore/Musique] [Terminé]
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Angelika S.
Date d'inscription : 29/09/2015 Messages : 102
Parchemin Arme: Pendragon (Scellée) Infos sur le personnage: Points: 0
Sujet: Angelika Shinjika, La Violoniste repentie... [Trash/Gore/Musique] [Terminé] Mar 20 Oct - 19:38
Angelika Shinjika
Âge: (Combien me donnez-vous ? 16 ans, 17 ans ?) 24 ans. Sexe: (Oh ! Un petit effort, voyons. Ne m’obligée pas… à me dévoiler…) Femelle Originaire de: Silfur Terrariar Groupe: Helheims Rang: Noble Titre de notoriété: Nom de scène et dans la vie courant «Angel», pour les amis «Angelika». Arme: Un Katana nommé « Pendragon », inutilisable… pour le moment. Sa voix est son atout principal pour déstabiliser ses adversaires, en plus de quelques techniques bien à elle. Origine de l'avatar :Par moi même (date du 1/12/2015) Image de présentation retoucher par mes soins ♥. Le lien de l'artiste grâce auquel Angel est née -->http://jiayi.deviantart.com/art/Absol-Mega-Form-391712593#comments.
Être le reflet de son âme
Oh bonsoir, c’est pour une interview ? Comme c’est gentil à vous ! Je suis un peu fatiguée mais, soit, je serrai ravie de répondre a certaines de vos questions. Je suis toute ouïe ♪. Que je me décrive ? Hum… Soit, allons-y.
Je n’aime pas vraiment parler de ma personne, je trouve cela un peu prétentieux… Mais puis-ce que vous êtes-là. Les gens autours de moi trouve je suis une personne rassurante, gentille et délicate. Je ne suis pas du genre à chercher les conflits aux premiers abords, la vie est si courte, surtout dans ce monde, alors autant donner de soit même et faire en sorte que tout passe bien vous ne croyez pas ? Je tiens ce comportement de l’éducation que j’ai reçu. J’ai eu le droit à une vie pleine de joie durant mon enfance, même si c’était très dure, dût à la notoriété de mes géniteurs, je remplie mon devoir de fille unique, j’ai surmontée toutes les épreuves ce dressant sur ma route grâce à leur vigilance. Ils ont toujours été là pour moi. Alors, je sais rendre à ceux qui peuvent m’apporter.
Je ne suis absolument pas une fille facile. J’ai mon petit caractère bien trempée, huhu ♪. De même, lorsque je pense à quelque chose, je n’hésite pas à le dire, je suis franche. Je déteste les messes basses et les personnes parlant dans le dos. Si je dois l’ouvrir, alors je l’ouvrirais, que cela vous plaise ou non. Bien sur, j’analyse d’abord les conséquences que ça pourrait impacter, je ne suis pas comme ça au point de blesser pour le plaisir, mais je n’ai pas la langue dans la poche, sachez-le.
Il m’arrive parfois d’avoir mon comportement de… femme... Comme vous-avez pu le constater, je ne manque pas de faire river les regards sur moi. Ça me gêne quand même, surtout quand ce sont les hommes qui me fixent comme un simple morceau de viande… D’ailleurs, parlons-en de cela. S’ils m’approchent un peu trop, c’est à leur risque et péril, je ne suis pas du genre à faire la discussion au premier venu, qu’il soit beau gosse ou non. JE décide qui je fréquente (et je décide à qui je donne mon cul), j’ai une notoriété à faire valoir, une carrière en jeu et je commence vraiment à faire parler de moi dans les hautes sphères, ça me serais fatale que l’on apprenne que j’ai des fréquentions jugées douteuses... Pour le moment, je ne suis pas du tout prête à me mettre avec un homme mais ça ne veut pas dire que je n’en n’ai jamais connu… Je vous avoue aussi que je m’amuse un peu à les faires tourner en bourrique, ça me montre à qu’elle point ils peuvent être faibles et facile à entourlouper. Je ne suis pas idiote au point de prendre ce malin plaisir à faire ça sur n’importe quel garçon, je vois au premier coup d’œil à qui j’ai affaire, je suis prudente quand même. Son regard devint un instant triste et se dirige vers le sol,
« Bob… Tu me manque…» « Oups, ça m’a échappé ! Oublié ce que je viens de dire… Continuons vouez-vous ?»
Elle reprend donc
Par contre pour mesdemoiselles, je n’ai aucuns soucis avec vous, je suis ouverte pour faire plus ample connaissance, huhu ♪. Sauf si vous êtes du genre à parler dans le dos des autres pour dire du mal et à être toute gentille devant la personne concernée, je n’apprécie guère les faux-culs…
Oh ! Autre chose. J’aime beaucoup les enfants, ils n’ont absolument rien demandé et subissent de plein fouet la crise actuel en Aizora. Ils en sont les premières victimes… Je ne parle pas de ces petits péteux de nobles qui se croient au dessus des autres parce qu’ils ont eu la chance de naître sous une bonne étoile mais bien des enfants normaux, encore plus ceux qui ont été abandonnés. J’ai décidé de m’investir dans les orphelinats, jouer de la musique et les voir heureux me permet d’offrir un peu de lumière dans ce monde obscur.
… J’ai aussi un petit, voir même gros penchant pour l’alcool… Vivre seul, en ces temps difficile, ce n’est pas facile, même pour moi. Cela me permet d’oublier la solitude, de m’évader un instant en pensant à autre chose que la musique, juste un verre ou deux me suffisent… En réalité je peux en boire 5-6… C’est mon petit pêcher mignon…
En globalité, on pourrait me décrire comme étant :
« Mi-Ange, Mi-Démon ».
Un ange tombé du ciel.
Mon physique, on en parle tellement que je ne sais pas vraiment par où commencer huhu ♪.
Dès que vous poserez votre regard sur moi, vous le constaterez immédiatement, je suis très plaisante pour une quadrupède. Je suis extrêmement différente par rapport a ceux de mon espèce vous devez l’avoir constaté.
Je suis une Absol, mais pas du tout comme les autres. Je mesure environ 1mètre20 et pèse, approximativement, 40 kilos. Oui je suis plutôt maigre, mais c’est normal pour une fille, non ? Moi ça me convient parfaitement, huhu ♪.
Ensuite continuons sur le plus flagrant. Mon pelage, brillant comme de l’or lorsque le soleil reflète ses rayons dessus, je rayonne de mille feux. Celui-ci aurait normalement dût être blanc mais il a viré lorsque j’ai commencée à grandir. Celui-ci est assez épais et très doux au toucher. J’en ai tellement que ça recouvre presque tout mon front donnant l’impression que j’ai une petite tête, ça me donne l’air d’une enfant.
Venons en maintenant à ma peau. Au lieu d’être d’une couleur noire comme ceux de mon espère, elle est d’une couleur mielleuse. J’attire les hommes comme des Apitrini, huhu ♪. Mes yeux brillent d’un bleu clair comme le ciel, ou comme la glace à vous de voir.
Concernant mon visage, j’ai les yeux en amendes, un petit nez tout mignon accentuant encore plus mon visage d’ange, une bouche plus que normale, pas de lèvre ou alors très peu d’épaisseur, je ne suis un félin tout de même, je ne peux pas tout avoir non plus. J’arbore fièrement ma splendide lame frontale, de la même couleur que ma peau et acérée en forme de croissant de lune, une queue toute aussi coupante et brillante, bien droite, ainsi que des griffes épaisses et tranchantes d’un rouge presque sanguin. Mon Joyaux, que je porte sur mon front, est de la même couleur que mes griffes.
Pour ce qui est du reste, je suis plutôt fine et longiligne mais ne vous y tromper pas. Malgré ma stature, je cache une masse musculaire souple et ferme et cul bien rebondit faut le dire ♪. En autre, je porte de drôles d’armatures sur mes pattes arrière…
Lorsque j’étais petite, j’ai eu… un très grave accident. J’ai failli perdre mes membres postérieurs, j’ai pus être sauvée rapidement mais les séquelles que j’ai, resterons à vie. J’ai une démarche un peu plus lente, je ne peux pas courir ou me déplacer aussi aisément qu’un Pokémon normalement constitué mais fort heureusement que je possède ces « prothèses » de soutien et malheureusement, ça ne passe pas inaperçu comme installation. Vous comprenez maintenant pourquoi je leur doit quasiment tout. Mais dans mon malheur, j’ai développée une capacité surprenante, mais ça été très long et extrêmement douloureux, qu’aucun autre de mon espèce ou même quadrupède ne peut faire aussi longtemps que je le fais.
Je peux marcher sur mes pattes arrière !
Attention tout de même ! Comme je vous l’ai dit, mon accident ma gravement affectée, c’est très rare que je mette dans cette position, je le fais seulement lors de mes représentation lors de mon dernier morceau. On me dit ça me rend encore plus belle, mais j’ai surtout l’impression que c’est pour zieuter mon corps tout entier… Heureusement que j’ai assez de fourrure pour cacher mes parties intimes… vous voyez ce que je veux dire…
A Red Blossom
Comment je suis arrivée ici alors que je viens de Silfiur ?
Et bien… J’aime le changement. Maintenant que je suis devenue adulte je ne souhaite qu’une chose, c’est accomplir mon rêve. Montrer au monde entier mes talents d’artistes. J’ai déjà fait le tour de tout Silfiur, je suis devenu quelqu’un de très reconnue là-bas. Personne n’ose remettre en question mon travail et ma persévérance concernant ma virtuosité au violon et ma voix angélique.
Alors, il y a 2 ans j’ai décidé de tenter l’aventure ici… J’avoue être un peu circonspecte sur la situation en Aizora. Je savais, grâce à des contacts, que la vie y était dure, mais je ne m’imaginais pas qu’une guerre avait éclatée ! Mais je n’ai pas peur, bien au contraire. Ce contexte assez chaotique m’a permis, tout d’abord, de me faire discrète. Je jouais dans des petites tavernes ça et là, et il était difficile aux patrons et aux clients de refuser un jolie petit minois sachant manier le manche, huhu ♪. Je me faisais passée pour une simple chanteuse afin d’avoir un contact plus facile avec la populace même si je suis une Noble de Silfiur. J’ai commencée en bas de l’échelle et grâce à ma persévérance et surtout à mon bon relationnel, je suis arrivée ici. Je suis maintenant légales des nobles d’Aizora, mes talents ne sont plus remis en question. Je suis de plus en plus demandée pour faire des représentations. Même si les nobles apprécient de me voir jouer dans les théâtres, je suis plus à l’aise dans les tavernes. Étrange non ? Peut être que d’avoir commencée là-dedans me rang nostalgique.
Pas tant que ça en fait…
Malgré mon rang, je me sens très proche des gens. La musique, c’est avant tout un art de partage, c’est un langage universel, tout le monde se comprend, elle retranscrit les émotions mieux que les mots. Je joue comme cela, je joue avec mon âme, j’égaille le cœur des gens avec une mélodie joyeuse ou bien je le serre avec une partition mélancolique… C’est d’ailleurs l’émotion que je retranscris la mieux dans ma musique, lorsque je suis seule…
Mon violon, c’est ma raison de vivre.
Désolé, je n’ai vraiment pas envie de continué sur cette lancée… Vous en avez suffisamment appris je pense. C’est un peu brutal comme fin, j’espère que votre curiosité a été comblée. Si vous voulez bien m’excuser je dois me préparée pour ce soir, j’ai encore une représentation à donner. Bonne journée à vous.
Elle ramena son interlocuteur vers la sortie. Une fois celui-ci parti, elle monta à l’étage pour prendre un bain chaud. Une vague de souvenirs déferla dans sa tête. Elle enleva ses prothèses, s‘installa dans l’eau fumante et ferma les yeux un instant.
Êtes-vous prêts à découvrir sa véritable histoire…? De toute manière, je ne vous laisse pas le choix.
Son passé caché:
17 ans auparavant, Silfiur Terrariar, Capitale, Matin, Année 2013 :
C’est une matinée où je pouvais enfin dormir plus longtemps, c'est-à-dire 2 heures supplémentaire.
Réveil: 8H30.
Aujourd’hui, c’est la journée libre. Une fois par mois, mes parents m’accordaient une journée où je peux faire ce que je veux.
Levée: 9H30.
Bob devait passer la journée avec moi, on a fait en sorte que ce soit aujourd’hui, on aurait plus de temps pour s’amuser. Nous avions convenu de nous voir pour 13h, il arriva pour 14H, toujours en retard… Mais ça n’as pas empêché qu’on passe une excellente journée à jouer dans le jardinet de ma demeure. Je me souviens avoir chantée une chanson pour lui.
Bob : « Quand je serai grand, je deviendrais le plus fort des Brasegali, j’ai hâte d’évoluer, je serai le plus puissant d’entre tous ! » Angelika : «Oui Bob ! Et quand tu seras sur le chant de bataille, je serais ta muse et je chanterais pour toi :
« Bob, c’est le plus grand des combattants. Avec son feu ardent, il enflamme le cœur des gens. Preeenez garde à sa colère, car il est capable de bruler la terre entière ! ♪ » « C’est un bon début, on pourrait en faire une vrai chanson plus tard. » « Je veux bien être ta chanteuse alors ♪. » « Avoir enfin des bras pour me mettre au luth… » « Oh oui, on pourra faire de la musique ensemble, je serais une grande violoniste comme maman et aussi une grande chanteuse ! » « Tu as toutes tes chances, vue comment tu travaille, moi, je veux devenir comme mon père, un grand musicien. Oh yeaaah ! » « Tu me promets que je serais ta chanteuse pour ton groupe, hein, tu promets ? » « Bien sur ! On conquerra le monde avec notre style de musique, haha ! » « Merci mon Bob ! Je serais la meilleure des partenaires ! »
Et je le pris alors dans mes pattes. C’était vraiment le garçon que j’appréciais le plus, bien qu’il était un peu fainéant sur les bords. Malgré qu’il ne soit encore qu’un Poussifeu, il n’arrêtait pas de me parler de son rêve de devenir luthiste. C’était l’un de nos points communs, la musique.
La journée c’est achevée sur la destruction entier d’un royaume, c'est-à-dire que Bob avait cramé un part terre d’herbe avec Flammèche que nous avions préalablement entouré de cailloux pour ne pas que tout le jardin s’embrase... J’allais encore me faire gronder, mais je m’en fichais, tant que j’avais pus m’amuser avec Bob c’était tout ce qui comptais pour moi.
Il quitta la maison après que nous ayons grignotés notre quatre heure, je retourne alors au jardin pour respirer l’air frais du soir. Mon attention fut attirée par un Prismillon, tout rouge et blanc, c’est la première fois que j’en voyais un de cette couleur, et innocemment, je lui courus après. Il ne prêta guère attention à moi avec ma petite taille et il décolla sans ce retourné… Et comme une idiote, je le regardais partir, les yeux aux ciels, en continuant de courir droit devant moi…
C’est à ce moment là qu’advenu le drame…
Au fond du jardin, il y avait une barrière, menant à un grand escalier en pierre d’au moins une cinquantaine de marches, il me servait principalement pour me rendre à l’école, je l’empruntais tout les jours. En bas des marches il y a un buisson puis un chemin sinueux en dalle qui mène à la route près d’un chenal… Le portail était ouvert, je vous laisse imaginer la suite… Tête la première, je tombais dans les marches dures et atterrissais lourdement au sol, le buisson. Je me suis évanouie tellement que le choc a été violent…
Lorsque je me suis réveillée, j’étais allongée dans mon lit. Je me souviens avoir aperçu ma mère en pleure pendant que j’étais baignée par une douce lueur, chaude et réconfortante. Une ombre rouge claire était penchée au dessus de moi. C’était Ruby, l’amie de ma mère qui me soignait.
« Ça va aller petit ange, ne t’en fais pas, tu va t’en sortir… »
Je n’arrivais pas à faire sortir un son de ma bouche, j’étais totalement paralyser… Elle arrêta de briller, me mit une couverture et prit mes parents à part…
« Je suis désolée, mais je crois que… ses pattes arrières mettront énormément de temps à ce consolider, elle est bien trop jeune pour subir un tel traumatisme… Corinna... »
J’entendais ma mère pleurer et gémir d’une tristesse à fendre le cœur. Epuisée, étourdie et fébrile, je m’endormis aussitôt. Je ne sais pas pendant combien de temps…
6 mois plus tard (2013)
J’ai attendus longtemps avant de pouvoir poser une patte au sol, sans grand succès, je ne pouvais absolument plus me déplacer. Ma mère était à mon chevet en permanence et mon père, quand à lui, je ne le voyais plus, ou alors très rarement… J’avais du mal à supporter son manque de présence, j’étais triste, tellement triste… Même Bob ne venait plus à la maison, je n’avais plus du tout de nouvelle, j’avais peur qu’à cause de mon accident, il m’est oublié… Totalement…
« Bob, où es-tu… Je t’en supplie, j’ai besoin de toi… »
10 mois plus tard (2013)
Corinna: « Aller ma puce tu peux le faire… » « Haa… ! J’ai-j’ai mal… Haa… » « Aller, tu y presque mon ange, encore quelques pas ! »
J’y étais presque, encore, quelques centimètres… je tombais juste avant d’attendre la petite ligne que ma mère avait posée au sol.
« Nyaah !... » « Angelika ! »
Elle courut vers moi… J’avais réussi à parcourir 3 mètre, c'est-à-dire 10 centimètre de plus que le mois dernier…
« Je… »Sniff « Je suis désolée maman… »
« Ca va mon cœur, c’est très bien pour aujourd’hui, c’est très bien. » Me disait-elle d’un ton rassurant.
« Tu-tu crois que je vais pouvoir vraiment remarcher un jour ? Je- je ne veux pas finir comme ça, sniff… » Disais-je en tremblotant comme une feuille, les larmes aux yeux.
« Tu es forte ma fille, tu guériras, ne t’en fait pas, j’en suis convaincu. Ton père… ton père te prépare quelque chose… Il ne voulait pas que je te le dise mais je sais que tu t’inquiète de ne pas le voir et c’est justifié. Ne t’en fait pas à son propos, il t’aime tout autant que moi, il est un peu distant, il fait ça pour ton bien… Il t’aime de toute son âme mon cœur et moi aussi. »
Elle approcha son museau du mien, me cajola un peu puis me pris par la peau du cou, me posa sur le tapis duveteux de ma chambre et s’allongea à mes côtés. Elle prit une couverture, nous couvris et se mit à chanter, d’une voix enjôleuse…
«Red like roses fill my dreams and brings me to the place you rest... White is cold and always yearning, burdened by a royal test Black the beast descends from shadows… Yellow beauty burns… gold… »
Le son de sa voix me berçait, lentement, mes paupières devinrent lourdes. Je m’endormis, l’air résonnant dans ma tête, comme un glas de l’espoir.
1ans et 6 mois après l’accident, Silfiur, Capitale, Jour (2014)
Les jours se succédaient toujours de la même manière… Malgré tout, ma rééducation progressait constamment. A 8 ans j’étais capable de marcher pendant 2 minutes en autonomie, mais pas plus… Autant dire qu’à se rythme, j’avais du mal à envisager ma carrière de musicienne, j’avais pris énormément de retard dans mon apprentissage, pour les cours aussi d’ailleurs… Comme je ne pouvais plus aller à l’école, ma mère me faisait les devoirs que mon professeur lui apportait. En même temps, je développais mon talent de chanteuse. Je n’avais que quelques nouvelles de Bob, nos parents se voyaient de temps à autre, ma mère m’expliquait qu’il s’en voulait terriblement de ne pas être resté avec moi ce jour là et qu’il n’arrivait pas à venir à cause de ça… Franchement, ça me faisait mal d’entendre ça. Le courageux Bob, Le Pyro-Poussin Luthiste, brûlant le monde jusqu’au centre de la terre n’arrivait pas a bouger son petit croupion pour venir me voir parce qu’il avait honte ?! Mais honte de quoi ?! Ce n’était pas sa faute si cet accident m’était tombé sur le coin du museau... Tout ce que je voulais, c’était le revoir, rien qu’une fois… Mon poussin…
1 an et 8 mois après l’accident, Silfiur, Capitale, Jour (2014)
Un jour, ma mère m’appela pour me dire que j’avais de la visite, et je fus stupéfaite !
« Bob ! »
Tout sourire aux lèvres je le regardais, les yeux écarquillés, pour la première depuis plus d’une année. Il avait enfin évolué en Galifeu, et il était vraiment mignon ♥. J’étais émerveillée, je fus alors la plus heureuse du monde.
« Bob !!! Tu m’as tellement manquée ! »
J’avais essayé de lui sauter au cou, mais je tombais maladroitement au sol… Il m’aida à me relever avec ma mère. J’eu une énorme gêne à ce moment. Malgré ce petit événement, il m’avait joué un morceau avec son nouveau luth. Bon, il n’avait pas encore un grand talent, mais, malgré les fausses notes, je le trouvais attendrissant … Depuis tout ce temps, il avait travaillé son solfège pour venir me jouer un morceau…
Seulement pour moi…
« Bob… Merci…»
Année 2020, Silfiur, Capitale, Jour
Mon père fit éruption dans ma chambre pendant que je chantais au bord de la fenêtre.
Alastor : « Angelika, ma puce j’ai… réussi ! »
Il était fou de joie, pour je ne sais qu’elle raison, il arborait un sourire radieux, les yeux brillant. Je lui avais répondu, surprise.
« Papa ! Tu aurais pus frapper avant d’entré. Qu-qu’est ce qu’il y a ? Qu’as-tu donc réussi ? »
J’étais un peu étonnée de le voir dans cet état, sachant que je le voyais toujours aussi rarement.
« Tu vas pouvoir remarcher ma fille, j’ai réussi ma création, elle est enfin prête après 7 ans de dure labeur !»
Il me sauta dessus pour me prendre dans les bras, j’ai été un peu choquée, mais pouvoir enfin sentir son pelage de nouveau contre le mien, j’en profitais pleinement… Je lui demandai donc, de ma voix d’enfant de 14 ans.
«Me fais pas languir alors, montre moi, montre moi ! » « Descendons au salon, je vais te montrer. »
Je le suivie sans broncher, impatiente de voir ce qu’il avait accompli en sept années de travaille acharné. Nous arrivâmes au salon et c’est là que je pus contempler son travail. Deux étranges armatures noires brillantes sur la table.
« Qu’est ce que c’est papa ? » « Cela ma fille, ce sont… tes nouvelles prothèses. Elles te plaisent ? » « Ça va me servir à quoi ? » « Tu va les enfiler et ça va t’aider à marcher, tu va pouvoir te déplacer, comme avant. »
Mon père, en plus d’être un artiste était aussi un inventeur à ses temps perdu. Il nous montrait rarement ses créations, jugées encore trop en avance pour ce monde pour pouvoir être exploitée…
« Tu te rappelle de Igor ? Le grand Scarhino à l’air un peu pataud qui venait à la maison il y a déjà quelques temps, tu te souviens qu’il est ébéniste n’est-ce pas ? Depuis ton accident, je n’ai pas arrêté de réfléchir pour savoir comment te rendre tes jambes, j’ai pleuré chaque nuit, me sentant impuissant face à ce drame… Mais, j’ai eu un éclair de génie, il m’aura fallu de nombreuses années pour construire ce premier prototype, j’ai fais les plans et réfléchis avec lui pour créer cet outillage. Ma fille, je suis tellement navré de ne pas avoir été à tes côtés, j’espère… j’espère que tu me pardonneras un jour… »
Je voyais des larmes coulées sur son visage, noir comme la nuit. Mes yeux brillèrent de mille étoiles, je lui sautais au cou en pleurant à mon tour.
«PAPA !! Tu m’as tellement manquée ! »
Tout ce temps, il l’avait consacré secrètement à ma guérison. Peu après ce moment d’émotion, j’enfilais donc les jambières de bois. Je remarquais immédiatement qu’elles étaient légères comme des plumes, je les soulevais sans aucun problème. D’abord, je marchais un peu en faisant le tour de la pièce.
«C’est fantastique, j’ai l’impression que je peux courir »
C’est ce que je fis. Je tournais en rond dans la pièce en trottinant puis je me mis à accélérer comme ci de rien n’était, puis je m’arrêtais sec, et tomba au sol.
« Aie ! »
Mon enthousiasme a été rappelé à l’ordre par une vive douleur dans les pattes. Mon père me releva et me dit d’un ton serein.
« Il va falloir t’habituer à cela mon ange, tes séquelles sont irréversibles, ces prothèses vont juste te servir à supporter tes pattes mais il faudra quand même que tu face très attention… » « D-D’accord, mince… Je pensais que cela allait me guérir… »
Mon père affichait alors une petite mine, puis il sourit. Il se dirigea vers sa chambre sans un mot, je l’entendais remuer quelques affaires avant de le voir ressortir avec quelque chose entre les crocs. Un Bracelet, dans lequel était scellée une étrange pierre bleu et blanche. Sans d’autre manière, il attrapait une de mes pattes avant et plaça le bracelet autour, un peu grand d’ailleurs, je le laissais faire puis il me dit,
« Ceci appartenait à ta grand-mère, c’est un joyau que nous transmettons de génération en génération depuis des siècles dans ma famille, aujourd’hui il te revient de droit ma fille. Lorsque tu seras prête, alors, tu deviendras une lumière et tu éblouiras le monde… »
Je ne comprenais pas vraiment ce que cela signifiait mais je le pris dans les bras.
« Merci Papa, il est très beau. »
Silfiur Terrariar, Capitale, Nuit Orageuse, 2026 Jour fatidique.
J’étais sur le chemin de ma demeure. J’ai 22 ans, je suis devenu une femme, une vraie et une très belle. Je venais d’offrir une représentation dans le théâtre de la ville, j’étais devenue une étoile montante. Toutes ses années de sacrifice, de travaille, d’acharnement, malgré mon accident, ont abouties à quelque chose. J’avais enfin réussi à grimper sur la première marche de mon accomplissement. Je suis enfin partie pour accomplir mon rêve d’enfance, 15 ans de dur labeur qui allaient enfin porter leurs fruits.
Demain, je serais en tête d’affiche, je vais jouer avec l’orchestre philharmonique de Silfiur, j’aurais ma première représentation devant tout les nobles de la ville, les plus grandes puissances seront là pour pouvoir ouïr mes mélodies, je mettrais toute mon âme, toute mon savoir dans ces notes, tout mon amours et ils vont voir, que les Shinjika’s … Allaient revenir sur le devant de la scène !
Mes parents avaient dut arrêter les concerts pour s’occuper de moi, le temps que je remette sur pieds, et malheureusement leur carrière en avait énormément pâti, mais maintenant, c’est terminé ! Tout les malheurs étaient derrières moi, j’allais de l’avant et je redorerais le blason familial ! Je rentrais donc tôt à la maison pour me préparer à ce lendemain d’exception…
Tout vira alors en cauchemar.
« Maman, Papa, je suis rentr…ée …. »
Une odeur étrange me saisissait la gorge, une ambiance de mort régnait dans la maison… Pas un bruit, rien. J’avançais à pas feutré. L’atmosphère était pesante, angoissante, jamais je ne mettais retrouver dans pareil situation, je montais alors à l’étage, l’escalier grinçait.
« Maman ?... Papa ?... Qu-Que ?! »
En haut de l’escalier, sur le tapis, une flaque… rouge. Je contemplais la mare, terrifiée et continuais d’appeler.
« Il y a quelqu’un ici ? »
Pas de réponse, j’avais l’impression d’être observée… J’ai eu un terrible pressentiment, je posais la patte alors dans une autre flaque, j’avais reculée d’un bond, apeurée.
« Mais-Mais ça viens d’où tout ça !... »
Je tremblais, j’étais de plus en plus angoissée, paniquée, perdue. Je me dirigeais vers la salle de bain. Une odeur métallique m’avait saisit tout le museau.
« … »
Je poussais la porte délicatement, elle s’ouvrit sans un bruit et…
«NNNNNYYYYYYAAAAAAAHHHHHHH! PAPA ! »
Le sol, les murs, le plafond couvert de sang, du sang de mon père, allongé au sol, la lame fendu, le corps lacéré par de multiples entailles, j’ai accourus vers lui, en larme.
« P-PAPA ! DIT MOI QUELQUE CHOSE ! » « … A-Angel ».
Il était encore vivant. D’une voix étouffée et faible, il arrivait à peine à prononcer mon nom.
« Angelika… Kof, Kof, Tu…tu dois fuir... » « Mais qu’est ce qui c’est passé, qui t’a fait ça !! » « P-pas le temps… Va au sous-sol… ils sont venus… pour… elle… » « Chut, chut, doucement, qui-qui est venu ?! »
Mes boyaux étaient complètement retournés, mon père était en train d’agoniser sous mon nez. J’entendis alors des pas derrière moi. Je fus paralysée de peur, n’osant pas me retourner. L’assassin était juste derrière moi… Une voie grave s’éleva alors.
??? « Alors comme ça c’est ta fille Alastor, et bien, c’est qu’elle est très jolie à regarder … »
Je tournais la tête pour voir qui parle. Je le vit alors, un grand Musteflot, ce trouvant devant l’entrée. Je reculais, prise de panique.
« Il semblerait que votre cher père n’est pas été très coopératif… Si ce n’est pas lui qui peut m’indiquer où se trouve cette fichue arme, alors, peut-être que vous le saurez mademoiselle Angelika… Hahaha… Vous vous demandez très certainement pourquoi je suis ici et je vais vous répondre, j’ai tout mon temps… Par contre votre père… »
Il se plaça à ses côtés. Je ne pouvais rien faire, mes yeux écarquillés, larmoyant, contemplant mon pauvre père en train de se noyer dans son propre sang, je l’entendis murmurer, faiblement.
« E-Elle n’a rien… à voir… avec tout…ça… Laisse là partir… »
« Tiens… T’es pas encore mort après la rouste que je viens de te mettre ? T’es plus coriace que je ne l’imaginais… »
Il prit le manchon de son glaive fin et long, encore calé dans son fourreau, qui devait mesurer au moins sa taille. Il plaça la lame juste au dessus du corps de mon père.
« NON NON ARRÊTER LAISSEZ LE ! »
Criais-je comme une folle. Mes membres ne répondaient plus. Impossible d’intervenir pour le secourir, mon sang ne fit qu’un tour, à cet instant mon cœur s’arrêta de battre…
« Au… sous sol… dans la salle de musique… sous un drap… » « Haaaaaa voilà qui est fort intéressant, héhé, alors tu vois que tu savais où se trouve ton petit bijoux. Pourquoi tu me l’as pas dit plutôt j’en serais pas arrivé jusque là. » Mais c’est trop… TARD ! »
Il le décapita sans tarder.
« … »
C’est fini… Je me sentis terriblement seule à ce moment là, mon âme avait déjà quitté mon corps. Je ne voyais plus rien, tailladée par la rage, comme des griffes qui venaient me déchirer la peau, lentement, je sentais ces couteaux obscurs remonter jusque dans mon cœur, meurtri, le griffant, le faisant saigner encore plus abondamment. Il était mort sous mes yeux, de la manière la plus barbare qu’il soit, il était mort comme un chien.
Il… n’aurait… jamais dut… mourir… ainsi…
Mon cœur recommençait alors à battre, 1 battement, 2 battements, 5 battements, 10 battements, les pulsations augmentaient de plus en plus rapidement, mon sang repartait, d’abord comme un lac calme, puis le débit devint celui d’un ruisseau, et se transformait en un torrent, tout s’accélérait en moi. Je voyais des images de drame, de sang, de violence, mon cerveau commençait à chauffer dangereusement, mes veines gonflaient, la température montait encore d’un cran.
Je levais alors les yeux vers ce monstre, et il remarqua alors. Mon regard, emplit d’une aura noire comme mon type Ténèbres, les babines retroussées pour montrer mes dents pointues et aiguisées comme des lames d’aciers blanches. Mes nerfs, mes muscles, tout mon corps se raidit.
La colère, la haine, la décadence, la folie s’emparaient peu à peu de moi. Mes pattes arrièrent ne me faisait plus souffrir, au contraire, je les sentais revigorées d’une énergie nouvelle, cette même énergie qui me parcourais entièrement. Je le fixai un instant et, affichant un sourire démoniaque, et lui dit.
« Vous… ALLER… ! »
Ses grands yeux bleus s’écarquillèrent, devant lui, se postait quelque chose de fou près à la réduire en pièce, le hacher menus. Un instant de lucidité s’empara de moi, il voulait l’arme de mon père ? Qu’il coure toujours ! J’envoyais une intense attaque « Stridon-Son », la distance qui nous séparait et la taille de la pièce étant ridicule, tout les objets en verre volèrent en éclat, les carreaux des vitres explosèrent à cause de la résonance, le Musteflot lâcha son arme pour mettre ses pattes sur ses oreilles qui avait laissée s’échapper un flot de sang, je lui avais brisé les tympans. Mon ravisseur à terre, je bondissais à travers la pièce et me dirigeais instinctivement vers le sous sol. Arrivée vers le haut de l’escalier, j’entendais du mouvement provenant de l’extérieur et des voix s’élever.
2 « C’était quoi ce cri ? » 5 « CHEF CHEF, BORDEL MAGNIEZ VOUS ! TOUS A L’INTERIEUR ! » 3 « Il est à l’étage! CHEF ! ».
De nombreuses voix s’élevaient pendant que je descendais en trombe les escaliers menant au sous sol pour arriver dans la salle de musique. Je n’étais plus moi-même, c’était quelqu’un d’autre qui contrôlait mes mouvements…
C’est dans cette pièce que mes parents et moi-même jouions de nos instruments. Je passais rapidement près du Piano, rase de près la petite table sur laquelle était posé des textes, et je renversais une mallette.
Je m’arrêtai dans ma course et me retournai. Je venais de renverser la mallette qui contenait mon violon. A côté de la mallette, il y avait une ceinture sur laquelle est accroché un long et épais fil de métal surmonté d’un crochet. Ce crochet se loge dans mon violon pour le stabiliser, c’est le moyen qu’avait trouvé mon père pour que je puis-ce en jouer, étant donné que je n’ai pas de pouce pour le maintenir par le manche. Je pouvais donc pincer les cordes et faire valser mon archet sans problème grâce à ça.
Là-haut, ça commençait sérieusement à s’agiter, il fallait que je me dépêche. J’enfilais la ceinture rapidement, me remis sur mes pattes et tournais la tête pour voir si personne ne venait. A l’étage, les meubles se faisaient renverser, les placards étaient pillés…
Des tonnes de questions s’enchainaient dans ma tête : Qui sont t-ils ? Pourquoi ont-ils tué mon père ? Où est maman ? Ma mère… Il fallait vite que je la retrouve avant qu’elle ne rentre !
Mon regard tombait sur un drap couvert de poussière au fond de la pièce. Il semblait recouvrir une grande armoire. J’avoue n’y avoir jamais prêté attention avant aujourd’hui. Je m’empressais de tirer dessus. Il recouvrait bien une grande armoire, sans verrou, avec une grosse poignée en bronze. Je mis ma patte dedans et tira dessus, la porte s’ouvrit et c’est alors que je la vis, pour la première fois.
Un fourreau, très long, d’une couleur noire, vernis, ornée d’un étrange symbole blanc ressemblant à une fleur. En regardant le haut du fourreau, il semble que celui-ci soit taillé très finement, la partie inférieure, en acier, est très tranchante. L’épée, toujours dans son fourreau, est montée par une poignée recouverte d’une soie rouge, tressée. Sur le bas du manche, un fin fil rouge tiens une petite perle bleue ciel. J’écarquillais un instant les yeux devant cette arme dont je ne connaissais nullement l’existence. Sans tarder je la saisi par la gueule. Elle était vraiment très légère... Je la posais d’abord à la verticale sur le bord de l’armoire. Sans perdre un instant, je ms membres postérieurs, en position assise et je saisie le fourreau par une patte, et remarque qu’il y a un petit embout, replié sur lui-même, laissant un petit espace pour y insérez quelque chose… Tant bien que mal, tout en attendant le boucan infernal aux étages supérieurs, je « clips » l’embout à ma ceinture, je me remets sur mes 4 pattes, et saisis la poignée de ma mallette par la gueule.
J’étais enfin prête pour m’enfuir, avec mon violon, l’arme de mon défunt père et ma fureur sans nom. De souvenir, il y avait une trappe qui mène à l’extérieur, j’espérais qu’elle n’était pas fermée. Je commençais a galoper vers la petite porte et là.
5
« ELLE EST EN BAS ! »
Un des voyous m’avait retrouvé. Sans perdre un instant je fonçai dans la porte, sans réfléchir. Elle s’ouvrit d’un coup et j’atterrie à l’extérieur.
5 « DEHORS RATTRAPER LA ! »
L’air humide me saisit la truffe, le soleil, qui était présent tout à l’heure, à fait place à des nuages noirs et menaçant, la pluie commence à tomber. Je continuais de courir sans me retourner, entendant le bruit assourdissant du piano qui venait d’être réduit en morceaux. Je n’arrêtais pas ma course, et me dirigeais vers le fond du jardin, là où il y a 13 ans je m’étais grièvement blessée.
Pas le temps de réfléchir, je sauta par-dessus le portail et me laissa glisser dans la pente, longea l’escalier de béton, passa près du buisson où j’avais agonisé et rejoins la route en courant comme une dératée, la mallette à la gueule, l’arme à ma ceinture, et mes yeux laissant s’échapper un torrent de larmes pour couvrir mon visage de toute la peur et la tristesse qui s’était emparé de moi.
« … Bordel, elle s’est enfuie. » « Chef qu’est ce qu’on fait maintenant, elle s’est barrée avec le Katana… »
Le Musteflot, arriva vers son collègue en titubant, un mouchoir tout rouge collé près de son oreille gauche.
« Arrêté de gueuler comme des Moufouettes… Aller chercher la mère et retrouver la fille, au plus vite, notre client ne nous a pas engagés pour rien… Maniez vous le train et attraper là, morte ou vive… et ramener cette fichue épée… » « NON ARRÊTER LÂCHER MOI, OU EST ANGELIKA OU EST MA FILLE !!! »
Ils avaient capturé Corinna sur le chemin...
« Tu vas la rejoindre dès qu’on l’aura chopée » « BANDE DE MONSTRE LAISSEZ ANGELIKA TRANQUILLE !!!!!!! » « BOUCLE-LA SALOPE ! »
Il pourfendit l‘abdomen de Corinna, sous les yeux stupéfait de ses subalternes.
« A.. A… Angelika… a »
L’hémoglobine recouvrit entièrement l’arme du Musteflot. Son regard aussi froid que ses yeux bleus, observait sa victime en train d’agoniser le long de sa lame.
« Ton mari doit t’attendre, dépêche toi de le rejoindre, et bientôt ce sera au tour de ta charmante gamine, mais avant je vais en profiter un peu, héhéhé…»
Il retira son arme de son corps qui s’effondra instantanément sur le sol, Corinna mourut les yeux encore ouvert.
3 « Chef, ça commence à s’agiter à l’extérieur, ont a été repérés… »
« Putin, manquait plus que ça… Bon… On va passer à la seconde phase du plan. Envoyé le signal, ce soir mes frères, CE SERA LE CHAOS INTÉGRALE DANS LA CAPITALE !!! » Tous : « OOOUUUAAAAIIIII !!!!».
Une fusée rouge monta alors dans le ciel de la ville et explosa comme un feu d’artifice. Cette nuit, tous les massacres sont permis.
La guilde des « Rapieceurs » c’est ainsi qu’il se nomme, à été payé par un des nobles les plus influant de la ville et surtout le plus corrompu pour voler l’arme d’Alastor. Tous les membres ont été mis à contribution, elle compte 400 membres repartis aux quatre coins du Pays, du simple pick-pocket, au pire bandit de la région.
« Ricos » le chef de cette guilde, est un Musteflot. Ce soir, la ville va subir la plus grosse attaque de son histoire. Bien que le contrat ne stipule nullement l’attaque de la capitale, et qu’elle ne mobilisait que quelques hommes, il semblerait que les bandits en voulaient plus.
Des attaques éclatèrent dans toute la ville, c’est la panique générale, même les forces de polices de Silfiurs ont du mal à stopper les envahisseurs.
Angelika continue sa course folle. Autour d’elle, la population s’agite et fuis de tous les côtés, elle se fait bousculer. Elle réussi à s’extirper de l’afflux de Pokémon et a pénétrer dans une rue étroite. Elle continue d’avancer, la pluie a redoublée de violence, des bruits d’explosions retentirent partout dans la ville, c’est le chaos le plus totale. Elle débouche sur une place, devant elle se dresse de grands portique en acier. Les portes sont ouvertes.
Elle pénétrait dans l’un des cimetières de la ville.
Pendant ce temps, un groupe d’élite ce regroupait pour repousser l’attaque massive des bandits. Ils ne sont que 12, ils sont nommés « Les TéraVoltages » l’unité spéciale composée de 11 Pokémons Electriques et d’un Pokémon Dragon. Mené par le sergent SprintBolt, un Voltali sans peur et borgne, ils allaient effectuer la plus opération de leur carrière. En jeu, la vie de milliers de civiles. Ils sont la fierté de Silfiur, et ce soir, les éclairs de la justice vont tonner dans la ville.
J’étais à bout de souffle, ils n’avaient pas réussi à me suivre, la nuit était tombée et ça pétaradais toujours autant. C’était une attaque de masse, c’était effrayant. Je ralentie ma course. J’avais les pattes en feu, je transpirais énormément. Fatiguée, ma vision se troublais un peu, je déambulais sans but entre les pierres tombales et les sépultures, je m’effondra et fermais un instant les yeux.
L’eau ruisselait sur mon corps, elle me rafraîchissait, j’écoutais le son qu’elle produisit lorsqu’elle touchait le sol, j’oubliais les cris des gens, les bruits d’explosions, j’écoutais, pendant un instant, la mélodie de l’eau…
Je relevai la tête…
Devant moi, une petite tombe de marbre blanche, avec des inscriptions en lettres dorées, il était inscrit dans la roche.
« La vie, est parfois trop courte… Tu resteras dans nos cœurs à tout jamais»
Mathiew Shinjika (2006)
La tombe de son défunt « petit frère » se trouve sous son museau. L’orage gronde désormais.
Explication !:
A partir d'ici, vous aurez des lectures guidées! Le but du jeu est de suivre la barre en lisant les passages. Bonne écoute !
[0 :29] Bonsoir petit frère… [0 :32]J’aurais aimée te revoir en de meilleures circonstances… [0 :36]Papa et Maman doivent déjà être avec toi… [0 :40]Je suis sur que tu es heureux de les revoir… [0 :43]Et eux aussi, j’en suis certaine… [0 :47]J’aimerai… J’aimerai tellement vous revoir une dernière fois… [0 :52]Vous allez… me manquer… [0 :56]Dormez bien. [0 :59]Je… Je vous aime… [1 :04]Adieu
Mon frère reposait ici, depuis 20 ans maintenant, je n’ai pas eu le temps de le connaitre. Nous étions nées à quelques jours d’écart, mais lui, n’a pas eu le temps de pousser son premier miaulement. Il était mort née…
« Tiens donc, le boss va être content de savoir que t’es là ma belle ! »
Une voix aigu et stridente me sortis de mes pensées, en me retournant je vis une lumière bleu traverser le ciel ainsi qu’une Dimoret au regard pervers. Je restais allongée au sol, incapable de bouger, ma mallette près de moi, je regardais le sol. Ils étaient arrivés rapidement, un groupe d’au moins 7 Pokémon avec le Musteflot, et avec eux, 4 Grahyenas muselés avec cordes leur fermant la gueule. Le chef s’avança alors.
« Tu m’auras bien fait courir gamine, mais c’est terminé maintenant. Tu vas me filer ce qui pendouille à ta ceinture sans faire d’histoire et je ferrai en sorte qu’il ne t’arrive rien de grave, compris ? »
Je ne répondais pas, toujours la tête baissée vers le sol, j’écoutais toujours la pluie tomber, j’entrais en transe. Finalement, je relevais la tête pour fixer ces canailles. Le Musteflot me regardait encore et me pausa alors la question...
Qui allait être la dernière de la soirée…
Ricos: « Un dernier mot ?... »
« Un dernier mot ? Non… » « Votre Requiem entière, Oui !»
Et elle chanta alors la berceuse de sa mère, sous un ciel désormais sans nuage au dessus du cimetière, où la lune brillait de tout son éclat, dans la plus pure des lumières.
Au loin, le Tonnerre grondait et fendait le ciel de manière anormale, la compagnie était en marche…
Que le spectacle, commence !
Spoiler:
Ecoute simple jusqu'au bout.
7
« Bordel c’est qui cette fille patron, elle n’est pas normale !!! »
Ils étaient pris de panique, il ne s’attendait pas à avoir autant de résistance face à eux. Trois de leurs camarades et deux des quatre Grahyenas gisaient au sol.
12 « C’est quand même pas le Katana qui lui donne toutes cette énergie ?! »
« RRRrrrraaahhhhhhh !!!! Je vais mettre ma menace à exécution, TOUT LE MONDE SE PRÉPARE, RÉDUISEZ LA EN MIETTE !! »
Les derniers bandits se mettaient en position offensive et attendaient le départ de leur chef. Angelika était toujours sur ces pattes, son pelage ainsi que sa lame frontale couvert du sang de ses adversaires, son katana était toujours dans sa gueule, on distinguait des tâches pourpres parsemés ça et là, le long du fourreau. Elle était droite, fière, et prête à en découdre pour venger ceux à qui la vie a été arrachée.
« Quel belle bande d’abrutis, s’ils savaient ce qui va leur arriver, j’attendrais sagement si j’étais eux. Ils n’auront que ce qu’ils méritent, toutes les vies qu’ils ont arrachés, tout ce qu’ils sont venus briser, Cela va cesser aujourd’hui et maintenant ! »
«Mon nom est Angelika et ce soir… »
Spoiler:
Lecture Guidée !
[0:07]Angelika enclencha un mécanisme en frappant sur le sol avec ses pattes arrière, les prothèses émirent de nombreux cliquetis et lui serrèrent les cuisses. Elle se mit debout sur ses celle-ci, dégaina son arme avec sa patte et la perle de son bracelet se mit à briller d’une lumière blanche comme la lune...[0 :16]
[0 :16] VOUS !... [0 :18] ALLER TOUS !... [0 :20] CREVER !... [0 :22] MEGA SIIIINNNNNNKKAAAAA ! [0 :24]
FIN...
Rapport de mission:
TERAVOLTAGE
L’Opération c’est terminée avec succès, 90% des membres de la guilde ont été appréhendés, la plupart ont été mis en d’état de nuire, définitivement. Les 10% restant sont toujours en fuite.
On déplore la mort de centaines civils, la plupart tous originaires de la capitale, ainsi que de nombreux blessés. Le Sergent Sprint a été grièvement touché par un tire à bout portant pendant l’affrontement, on ne dénombre pas d’autre cas du même type dans le groupe. Il est actuellement en soin intensif.
D’autre part, les célèbres musiciens Alastor et Corinna Shinjika ont été retrouvés mort à leur domicile, leur fille, Angelika Shinjika est toujours portée disparue. Concernant cette dernière, les recherchent se poursuivent… Il est peu probable que nous retrouvions sont corps…
Alfredo Carrousel, Noble de rang II, a été appréhendé à son domicile durant la nuit. Nous avons retrouvé des lettres de menaces dans la demeure des Shinjikas avec la signature de celui-ci. Nous avons pus faire le rapprochement avec l’attaque de cette nuit. Il est actuellement en phase d’interrogatoire.
Autre chose troublante, dans le cimetière ouest de la ville, un charnier a été découvert. Des membres de la guilde, dont le chef, Ricos, recherché pour divers meurtres et vols depuis 7 ans, a été retrouvé découpé en morceau avec ses collègues. Après analyse des corps que nous avons pus récupérés, il semblerait que ce soit des blessures causées par une arme extrêmement acérée. La précision des entailles est parfaite. Impossible de déterminé le type d’arme employée, de plus il semble qu‘elles proviennent toutes de la même arme… Nous avons, entre autre, découvert sur une pierre tombale deux initiales écrite avec du sang:
A.S
L’enquête est toujours en cours
Elle sortit de son songe. Tous ses souvenirs, qu'elle aimerait à jamais occulter, reviennent l'a hanté de temps à autre. Elle quitta de son bain, devenu froid, s'essuya et brossa son pelage pendant de longues minutes. La nuit commençait à tomber sur la ville. Elle prépara sa mallette, plaça son instrument à l'intérieur, mit ses prothèses et enfila sa ceinture. Avant de partir, elle s’avança vers un coffre, rentra la combinaison et l’ouvrit. Dedans, se trouvait « Pendragon», elle regarda le Katana et dit, tout en le fixant.
« ….Tu ne me feras plus jamais revivre une nuit pareille… Plus… JAMAIS !... » « Maudite sois-tu… »
Elle claqua violemment la porte du coffre... Elle soupira un moment et se rendit dans son salon, s’approcha d’une fenêtre et l’ouvrit. Elle respira l’air de la nuit. La lune, haute dans le ciel est bien ronde et brillante ce soir. On lui a récemment proposée de s'exposer dans une taverne bien particulière. Ses mélodies parcourent la ville tel un raz de marée, elle commence à être de plus en plus remarquée par tout le beau gratin Helheimiens de la ville et pourtant, cette nuit, elle jouera...
A la taverne du Quartier Général de la Police des Hellhounds.
Musique complète pour les curieux !:
Derrière l'écran
Pseudo: ALPHA Âge : 20 Code de validation à trouver dans le règlement: PASTEQUES Comment as-tu connu le forum ? EN MANGEANT UNE PASTEQUES Que penses-tu du forum ? C'EST DE LA PASTEQUE !!!
Dernière édition par Angelika S. le Mer 9 Déc - 21:14, édité 26 fois
Garuda
Date d'inscription : 29/05/2014 Messages : 284
Parchemin Arme: Dagues pour tuer proprement. Infos sur le personnage: Points: 500
Sujet: Re: Angelika Shinjika, La Violoniste repentie... [Trash/Gore/Musique] [Terminé] Mar 20 Oct - 20:15
SO MUCH PASTEQUE.
Bien, re ! Comme j'ai déjà lu ta fiche, je t'annonce que je suis OK pour ta validation. :3
Perso trop cool, hâte de la voir en action !
Angelika S.
Date d'inscription : 29/09/2015 Messages : 102
Parchemin Arme: Pendragon (Scellée) Infos sur le personnage: Points: 0
Sujet: Re: Angelika Shinjika, La Violoniste repentie... [Trash/Gore/Musique] [Terminé] Mar 20 Oct - 20:17
Edit: Merci Garuda o/. fais un câlin au pigeon :3*
Tu valide donc aussi la gemme ? (il serait bien de le préciser je pense.)
Garuda
Date d'inscription : 29/05/2014 Messages : 284
Parchemin Arme: Dagues pour tuer proprement. Infos sur le personnage: Points: 500
Sujet: Re: Angelika Shinjika, La Violoniste repentie... [Trash/Gore/Musique] [Terminé] Mar 20 Oct - 22:09
Je suis pas un PIGEON. D:
Mais de rien ! Et oui, je valide la gemme. La fiche est largement étoffée pour te le permettre. De plus, cela permet de justifier sa puissance face aux bandits et comme elle est noble... Bref je te fais confiance. :3
Angelika S.
Date d'inscription : 29/09/2015 Messages : 102
Parchemin Arme: Pendragon (Scellée) Infos sur le personnage: Points: 0
Sujet: Re: Angelika Shinjika, La Violoniste repentie... [Trash/Gore/Musique] [Terminé] Mar 20 Oct - 22:13
Tu sera pas dessus, de toute manière ce qui est dans l'histoire, reste dans l'histoire, j'a pus me permettre ce petit massacre, bien mérité a mon gout ^^.
Et comme la fin le sous entend clairement, son arme ne pourrait pas être utilisé, sauf si un événement grave viens a ce produire et encore....
Voilà voilà :3
Shinddha
Date d'inscription : 22/08/2015 Messages : 185
Parchemin Arme: Crocs et Attaques Infos sur le personnage: Points: 211
Sujet: Re: Angelika Shinjika, La Violoniste repentie... [Trash/Gore/Musique] [Terminé] Mar 20 Oct - 22:27
Eh bien, re-bienvenue officiellement alors ! :3
On va bientôt se croiser, je pense XD
Idenn
Date d'inscription : 06/03/2014 Messages : 1448
Parchemin Arme: N/A Infos sur le personnage: Points: 122
Sujet: Re: Angelika Shinjika, La Violoniste repentie... [Trash/Gore/Musique] [Terminé] Sam 24 Oct - 15:52
Je pense que l'on peut enfin valider ta violoniste !
Voilà, désolée pour l'attente mais c'est bon, tu peux jouer. :D
N'oublies pas tes recensements. ~
Dejan
Date d'inscription : 07/08/2015 Messages : 295
Parchemin Arme: Infos sur le personnage: Points: 2085
Sujet: Re: Angelika Shinjika, La Violoniste repentie... [Trash/Gore/Musique] [Terminé] Sam 24 Oct - 16:16
Désolé pour le retard x_X. Suis irrécupérable.
J'aurais rien eu à te dire de toute manière, les petits points à te corriger je te les ai dit hier.
Bref amuse toi bien, tu connais la marche.
Angelika S.
Date d'inscription : 29/09/2015 Messages : 102
Parchemin Arme: Pendragon (Scellée) Infos sur le personnage: Points: 0
Sujet: Re: Angelika Shinjika, La Violoniste repentie... [Trash/Gore/Musique] [Terminé] Sam 24 Oct - 17:09
Deux trois fautes un peu bête x) (y est dure)
Messieurs/Dames, ça va swinguer ♪
Caligula
Date d'inscription : 06/07/2014 Messages : 119
Parchemin Arme: Katana Adonibaal Infos sur le personnage: Points: 750
Sujet: Re: Angelika Shinjika, La Violoniste repentie... [Trash/Gore/Musique] [Terminé] Mar 27 Oct - 11:41
Re à toi ! Faudra vraiment que j'explique comment marche Silfiur autre part que dans mes mémoires un jour moi ...
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Sujet: Re: Angelika Shinjika, La Violoniste repentie... [Trash/Gore/Musique] [Terminé]
Angelika Shinjika, La Violoniste repentie... [Trash/Gore/Musique] [Terminé]