Jour 56
Bientôt 2 mois que nous naviguons dans l'Océan Majeur, et toujours rien pour nous indiquer que nous approchons d'une quelconque île. Même si nous suivons les courants les plus puissants qui sillonnent la mer et que je ne suis encore jamais trompé dans mes calculs, je commence à perdre espoir. Eviro dit que si je désespère, nous mourront tous. Mais cette inquiétude est quand même là. De plus, ça fait 2 semaines que nous rationnons nos vivres. La nourriture manque. Et nous avons perdu un quart des matelots en passant les 40° rugissants, la seul et unique passe pour sortir du domaine maritime du PokéLand. En fait, nous n'étions encore jamais sortis à proprement parlé du domaine navigable. J'avais fixé les limites du monde maritime à cet endroit, à un passage où les vents dépassaient des vitesses exorbitantes. Mais par curiosité, nous avions décidé d'aller voir au dehors de cette passe. nous nous étions préparé longuement et nous étions partis.
La passe était vraiment impressionnante, 2 énormes rochers formaient presque une voute gigantesque et le vent hurlait dans nos oreilles, comme si il criait à le mort. Les vents se firent de plus en plus violent et nous vîmes que des rochers aiguisés comme des épées sortaient de l'eau. Nous passâmes de justesse, Eviro avait réussi à éviter la plupart des rochers, non s'en avoir perdu de l'équipage qui s'était fracassé contre les pics de roc. Le bateau avait subis de gros dégâts mais nous avons pu réparer les dommages les plus important. Nous avions ensuite essuyé des tempêtes, mais rien de bien méchant.
Autre chose nous inquiétait tous. Quelque chose faisait disparaître l'équivalent d'1 ration de nourriture par jours. Or, les Rattata ne mangeaient jamais autant, et si il y avait un Rattatac à bord, nous l'aurions déjà repéré.
Il y avait quelqu'un d'autre à bord, un clandestin.
Jour 66
Les jours ont été calme. Aucun signe de l'intrus mais les vols continuent. La tension devient de plus en plus palpable. les vivres s'épuisent. De plus, si nous ne trouvons pas de terre sous peu, nous subirons une mutinerie à coup sur. Pour passer le temps, Eviro a organisé une grande chasse au Rattata. Ça à eu l'effet escompté. Les matelots ont un peu oubliés leurs tourments et moi aussi par la même occasion.
Jour 70
Le passager clandestin a été trouver. Ou plutôt devrais-je dire, "la" passagère. Une pokémon femelle sur un bateau, c'était là le pire des présages. Ils l'ont livrés toute tremblante au capitaine pour qu'il la jette par dessus bord. Mais Eviro leur a répliqué qu'il n'avais pas envie d'avoir un cadavre sur les bras et qu'ils pourraient en profiter au lieu de vouloir la tuer.
Tous les marins ont compris, même les Tortankanons. Je peux encore entendre ses cris qui résonnent dans ma tête comme une alarme, surtout lorsque les Tortank se sont approchés. Une Mustéflott aussi jeune, je comprends que l'équipage voulait se défouler mais elle avait l'air si jeune ...
Jour 71
Ses cris sont de plus en plus strident. Si ils font ça tous les jours, je crois que je vais exploser.
Jour 72
J'en ai eu marre. Ses cris me déchiraient les tympans et une culpabilité naissait en moi. Comme il me restait 2 tonneaux d'alcool, je leur en offris un en échange de la Musteflott. Ils s'en contentèrent, parce qu'il savait parfaitement que si ils n'acceptaient pas, je les ferais se perdre dans l'immensité océanique. Je la fis rentrer dans ma cabine et la lavais entièrement. Elle était un peu gênée et moi aussi. Normal. Non pardon, elle était terrorisé. Mais nous fîmes un peu connaissance et j'appris donc qu'elle s'appelait Aïedal, qu'elle avait 16 ans et qu'elle était monté sur L'Arcadie pour fuir la guerre. Je vous l'avais dis qu'elle était jeune. Elle cachait quelque chose de précis mais je savais parfaitement quoi. Son intimité saignait, abondamment même. Elle ne voulait pas que je l'examine. Logique, mais bon, j'aurais peut-être pus l'aider.
Jour 79
Toujours pas de terre. Je commence à désespérer. L'équipage gronde. Aïedal se rétablit doucement. Toujours traumatisé par l'équipage, elle refuse catégoriquement de sortir de ma cabine et elle refuse que je la lave. Peut-être devrais-je lui faire comprendre que ce n'est pas chez elle ? Qu'elle n'aurait jamais du venir ici ? Que je pourrais la rendre à tout moment ? Non, je ne suis pas assez cruel pour ça.
Jour 84
Le tonneau que j'ai offert à l'équipage est vide. Les matelots me demande de leur rendre Aïedal. A un moment, j'ai vraiment pensé à le faire mais j'ai chassé l'idée. Trop cruel. Ce soir, je lui en ai touché 2 mots, pour voir sa réaction. Elle a pâlit, et s'est évanoui. Je l'ai couché dans mon hamac et est dormis sur ma laine en réfléchissant aux problèmes qui me taraudent.
Jour 90
3 mois pile que nous naviguons. Je n'ai pas livré Aïedal aux marins. Ils ont évoqué l'idée de se mutiner si le bateau ne faisait pas demi-tour maintenant. Quelle bande de con, rentrer alors que nos vivres ne sont presque plus qu'un souvenir ? C'était stupide. Et ils ont commencé à vouloir enfoncer ma porte si je ne leur livrais pas la femelle. J'allais sortir leur livrer. Je m'y étais résigné. Elle hurlait comme si Giratina était à ses trousses et elle se débattait. Mais mes Fouet-Lianes l'avais trop bien entravé. Et là, quand je sortis, je vis un Goélise. Sous l'effet de la stupeur, je lâchai un cri et desserrais mes Fouet. Les Goélise ne s'éloignaient jamais des terres. Donc, si il y en avait un là, c'est qu'une terre était proche. Et le bateau fut parcouru d'une effusion de joie monumentale. Aïedal profita de l’euphorie générale pour s'enfermer dans ma cabine. Heureusement que j'avais toujours un double sur moi.
Jour 91
Nous arrivons enfin en vue d'une côte. Mais quelque chose m'étonna, la côte était entouré de remparts striés, comme si il était formé de gigantesques bâtons. Sauf que aucun bâtons ne pouvait être aussi grand, j’écartais donc cette hypothèse. Mais quelque chose d'autre n'allait pas. Aucun son ne nous accueillait et je voyais des tubes assez menaçant sur le haut de la palissade. Eviro l'avais surement aussi remarqué, il ordonna aux matelots de se taire. Ce qu'ils firent tous. La tension était palpable. Chacun essayait de deviner ce qu'allait faire l'autre camp.
Jour 92
Jour funeste pour moi. Nous nous sommes amarré ici, nous n'avons pas bougé depuis hier. Le seul moment marquant de la journée est lorsque Aïedal est sortis pour la première fois depuis 2 semaines. Elle a poussé un grand cri en voyant les tubes. Et nous avons entendu une explosion. Heureusement qu'elle avait eu le temps de lancer une attaque Armure. Et là, tout ces tubes me terrifièrent. Tout simplement parce que un objet était sortis d'un tube et il a transpercé de part en part la pauvre Aïedal, malgré l'attaque protectrice. J'étais effondré. Pendant un temps, je la considérais comme ma fille. Mais elle venait de mourir. Je me précipitais sur son cadavre et me promis de lui donner une sépulture digne.
Jour 93
Je suis monté sur le grand mât, la peur au ventre, et est utilisé mes Fouet-Lianes pour mimer que nous étions des amis et que nous étions venu en paix, sans aucune intention néfaste. Je peux vous dire que faire de grands gestes, sur un mat à des dizaines de mètres de hauteur, et devant des "gueules de feu" comme je les appelais, n'était absolument pas rassurant. Dès que j'avais "fini" mes tentatives de communication, à mon grand étonnement, les "gueules de feu" se retirèrent du haut de la muraille.
Jour 94
Les indigènes de l'autre coté du mur de la mer me firent rentré dans les terres, me firent accoster. Oui, à moi seul, pour une raison inconnu. Et ils m'enfermèrent dans une tour, non loin de ce que je pensais être le château. Je m'efforçais d'essayer de leur parler, de le convaincre de laisser l'équipage accoster. Ou au moins de leurs fournir des vivres.
Jour 95
Mes tentatives de communication continuent. Je commence à douter de mes capacités. Et je commence à avoir peur de ce que l'avenir me réserve. Pourquoi m'avait-il choisis moi ? Pourquoi pas le capitaine ? Ou n'importe qui d'autre ? Je ne sais pas, et je ne sais pas si je saurais un jour. Mais j'ai demandé un dictionnaire de leur langage pour commencer à apprendre les bases.
Jour 96
Si je n'ai pas réussi à les convaincre de laisser l'équipage accoster, je leurs ais au moins fournis des vivres. Mais de la nourriture inconnu pour nous, pauvre voyageur. C'était une sorte de céréale blanc, tout petit et longiligne, mais au pouvoir nourrissant extraordinaire, j'en suis témoin. J'ai remarqué aussi que leur architecture était différente : ils ne construisaient pas avec de la pierre, comme nous, habitants du PokéLand de base. Ils construisaient avec des bâtons ( et oui, je ne m'étais pas trompé ) mais ces bâtons étaient d'une solidité remarquable. J'avais aussi remarqué que mes gardiens n'étaient que de type eau.
Jour 97
Ils ont décidé que je devais rester. Et je ne sais toujours pas pourquoi. Si je ne pouvais pas donner mon avis concernant ce choix, j'ai au moins pu prendre tout le contenu de ma cabine. Et ils ordonnèrent au bateau de repartir. J'étais horrifié. Si ils partaient, comment allais-je rentrer ? Je demandai à leurs faire mes adieux. J'avais laissé à Eviro la carte que j'avais utilisé pour venir. Et je lui avais demandé de revenir dans 2 ans. Heureusement que les indigènes leurs avaient donné assez de vivre pour le voyage retour. Alors que l'Arcadie partait, je ressentis comme un pincement de cœur, et je ne pus retenir mes larmes plus longtemps. C'était comme si mon ancienne vie s'en allant sur la mer. Comme si tout mon ancien monde partait sous mes yeux. Mais je devais être fort. Je devais découvrir les secrets de ce nouveau monde, qui m'avait arraché à l'ancien.
Jour 98
Ils m'ont enfin laissé sortir. C'est pas trop tôt. Et je pus constater que toute cette ville était construite dans le même matériau. J'étais constamment escorté par un Akwakwak. Et je peux vous dire que là, la vérité sautait au yeux. Il n'y avait que des pokémon eau. Uniquement. Aucun autre type. Je me promis de découvrir la raison à cela. Et j'ai décidé de ne plus écrire tant que je n'aurais pas décrypté leur langage. Ils m'ont prêté le matériel qu'utilise les enfants pour apprendre leur langue et un dictionnaire.
Jour 119
En fait, je vais trahir ma promesse. Je n'ai pas encore décrypté leur langage, même si j'avance de plus en plus. Mais j'ai une furieuse envie d'écrire. J'ai mal. J'ai des remords immenses. J'ai rêvé de l'amour que je ne rencontrerais jamais. Du monde que je ne reverrais peut-être jamais. Des baies que je ne remangerais pas avant longtemps. Tout ceci me déchire le cœur. Je crois que je ne vous ais encore jamais parlé de ma chanson fétiche, elle s'intitule "Boulevard of Broken Dream" et illustre à la perfection mon cas :
Musique « Boulevard of Broken Dreams » (Green Day)
J'ai d'ailleurs découvert qu'une de mes gardiennes est une Dragmara sympathique. Nous avons commencé à faire connaissance.
Jour 125
Ça y est ! J'ai enfin réussi à comprendre et à un peu parler leur langue. Et je peux vous dire que c'est BEAUCOUP plus pratique pour communiquer. Et je vais commencé à poser des questions aux habitants pour mieux comprendre.
J'ai déjà commencé à parler à Adurna, la Dragmara, et je me suis confier de mes tourments. Elle semble franchement enclin à être mon amie. C'est vraiment bien d'avoir quelqu'un à qui parler.
Jour 126
Si vous saviez tout ce que j'ai appris aujourd'hui ! C'est comme si vous sortiez enfin de votre grotte. Alors pour commencer, l'organisation politique et démographique.
Premièrement, ce continent est appelé Silfiur Terrariar.
Les pokémon sont organisé en 15 districts, qui sont chacun spécialisé dans une catégorie. Aquos pour son eau pure. Metallica pour ses superbes métaux, Végétas pour ses bunkairus, Terrariar pour ses gemmes etc, etc. Tout les 5 ans, chaque districts élit un préfet et un ambassadeur. Le préfet s'occupe de faire régner l'ordre et les lois dans son district, et les ambassadeurs font les lois, prennent les décisions importantes et dirigent le pays. Il n'y a pas de système de hiérarchie sophistiquée. Le préfet est le dirigeant de son district et les ambassadeurs du pays. Ils représentent leur district au Capitole, le seul endroit où plusieurs types différents se rencontrent.
Il y a aussi un 3 type de personnage important. Les marchands. Des pokémon éluent eux aussi et qui ont pour mission de rapporter au Capitole les mets les plus précieux de leur district. Ils peuvent aussi remplir des commendes données par des habitants. Ils repassent chaque mois dans leur district respectif. Le reste du temps, ils sont au Capitole. Leur poste est très envié, vu que ce le seul moyen de sortir de son district, sauf en étant ambassadeur.
Maintenant les éléments divers qui n'existe pas dans mon ancien monde :
-Gueule de feu : tube qui par des moyens qui diffèrent selon les district, lance des "balles", des projectiles qui transpercent n'importe quoi si elles sont adaptées.
-Bunkairu : marionnette géante, contrôlé de l'intérieur et qui confère à l'utilisateur plus de puissance, de défense et de poids. On ne devient pas Marionnettiste. On le nait.
-Riz : céréale fournit à l'Arcadie
-Bambou : matériau de base de toutes les constructions de la plupart des districts. ( les longs bâtons )
-Épice : récolté en broyant certaines plantes, elles confèrent au riz les saveurs extraordinaires.
Et ce qui n'existe pas dans Silfiur Terrariar :
-Absence absolu de baie.
-Absence de royauté dans tout les districts.
-Très peu de carte du monde.
-Il n'honore QUE Créhelf, le dieu du savoir. ( c'est peut-être pour ça que leur civilisation est aussi développé. )
Et c'est déjà pas mal pour aujourd'hui ...
Jour 127
J'apprends que le marchand du district Aquos, celui où je suis, repasse sous peu. Tous le monde dis que je vais pouvoir aller au Capitole. Voyant que j'écrivais beaucoup, un Lombre a proposé de m'accompagner pour que je n'ai pas à tout réécrire le soir. Il me noterais tout dans l'instant. De plus, il connait mieux la langue et comprendra mieux. J'ai accepté son aide. J'espère que j'ai bien fais.
Jour 128
Le marchand est arrivé. C'est un Roigada et il a été étonné, même bouche bée, de me voir, ou plutôt de voir un pokémon herbe ici. Mais il a été d'un enthousiasme formidable. Il m'a posé tellement de question que je n'ai même pas compris la moitié de ses paroles. Mais ça m'a d'ailleurs frappé. Personne à part lui ne m'a posé de question sur mon histoire. Ils sont peut-être effrayé ? Enfin, ce n'est pas mes affaires.
Jour 130
Nous partons pour le Capitole. C'était court mais j'ai un peu compris l'organisation de ce monde. J'espère que les ambassadeurs seront d'avantage m'expliquer. Je crois que je vais de moins en moins écrire, Xercès, le Lombre, écrit beaucoup plus vite que moi, beaucoup mieux, et comme il me donnera le livre a mon départ, je n'ai rien à perdre.
Jour 135
Nous sommes enfin arrivé au Capitole. Et la première chose qui m'a frappé, c'était la muraille. Poli et argenté comme de l'acier. Et d'ailleurs s'en était. Des murailles en acier. Je fus stupéfait. Xercès aussi. Et à l'intérieur de la ville, que de beauté ! Les rues grouillantes de monde, tous paré d'habit plus soyeux les uns que les autres. On avait l'impression que les échoppes étincelaient de milles feux. les routes, les enseignes, les maisons, les bijoux, tout, tout rayonnait comme des étoiles. C'était comme si la voute céleste était descendu sur Terre. Chaque tournant de rues n'étaient que émerveillement. Cette ville était la plus belle ville que je n'ai jamais vu, loin devant la Cité Blanche, qui est cependant superbe. Je dois rencontrer demain les ambassadeurs, le conseil national au complet. Xercès dit que c'est un immense honneur.
Jour 136
Nous avons dormi dans l’hôtel le plus prestigieux de la ville. Même Arceus n'avait pas de lit aussi doux et moelleux que ce de l'hôtel de l’Étoile du Nord. Je vais rencontrer le conseil accompagné de mon fidèle Xercès, que j'ai appris à connaître. Nous nous présentâmes devant le Palais des Décisions et un garde Mackogneur gigantesque nous conduisit devant le conseil. Je vais lister ses membres, par respect pour eux. Xercès s'est occupé de décrire la somptueuse salle. Leur espèce :
Représentant Terres des Oiseaux : Méga-Roucarnage
Représentant de Eldur : Simiabraz
Représentant de Vam : Méga-Tortank
Représentant de Rafmagn : Elecable
Skordyr : Tsuyukusa, Roserade
Stal : Scalproie
Anda : Méga-Alakazam
Terres Draconiques : Méga-Carchacroc
Contrées Gelées: Pingoléon
Fjallio : Rinastoc
Mirkryo: Zoroark
Et je sais pas pourquoi ils ont fait ça mais dès que je suis entré dans la salle, ils ont tous fait une démonstration de leur force sur des mannequins. Et je peux vous dire que tout cela me fis frissonner. Leur puissance était phénoménale. A eux tous, ils pourraient surement prendre le contrôle de tout mon ancien monde. Après cette démonstration faite, ils étaient confiant et commencèrent à me demander de raconter l'intégralité de mon aventure maritime vers Silfiur Terrariar. Mais je sautai quand même quelque passage. Ils en furent fortement étonné et demandèrent de me retirer, ils allaient délibérer de mon sort. Quelques minutes plus tard, ils me re-convoquèrent et je dus cette fois prouver que je venais d'un autre continent. Heureusement que j'avais pensé à prendre toutes mes affaires avant que l'Arcadie ne parte. Je leur montrai mes différente cartes, nos environnements, notre manière de vivre, et notre politique. Leur avis était fortement partagé. Et je repartis dans l'hôtel.
Jour 137
Cette fois, seulement l'ambassadeur de Végéta me convoqua. Logique, j'étais de type plante. C'était une superbe Roserade nommée Tsuyukusa. Elle me demanda comment les pokémon plante étaient traité là-bas. Je lui expliquai, sans aucune gène, toutes les souffrances que notre pays subissait, sans pour autant ne QUE de pokémon plante. Elle se montra très attentive, quoique quelque peu choqué par mes propos. Puis elle me congédia.
Jour 138
Les ambassadeurs ont voté, et je suis autorisé à rester dans Sulfiur à l'unanimité. J'ai carte blanche pour absolument tout. Ils veulent que j'apprenne tout ce que leur peuple peut faire. A partir de maintenant, je vais laisser Xercès écrire tout ce que je ferais pour ne pas avoir à me préoccuper de ça. Voilà tout.
Jour 827
Et voilà 2 ans, jour pour jour, que je suis là, que je suis arrivé sur Silfiur Terrariar. Voila 2 ans que mon ancien monde s'est envolé, et je ne sais pas si il reviendra. Cela fait 2 ans maintenant que j'ai demandé à Eviro si il reviendra. Et je ne sais même pas si il est encore vivant. Je suis rentré à Aquos aujourd'hui pour savoir si ils reviendrons, si l'Arcadie reviendra. J'ai guetté la mer mais aucun signe. Je ne sais même pas si ils reviendrons. J'ai retrouvé Adurna et je me suis confié à elle. Ça fait vraiment du bien de pouvoir se confier à quelqu'un.
Jour 828
En fait, je ne vous ai pas parlé de ce que j'ai appris ? Il faut que je le fasse. Donc, je sais maintenant fabriquer des gueules de feux, des balles, toutes les sortes de balle, je connais tout les matériaux nécessaire à la fabrication de gueules de feux et de tout ses accessoires. En 2 ans. Je sais à peu près contrôler un bunkairu quand on me propose d'en contrôler. Mais je ne sais pas en fabriquer, tout ceci ne m'es donc d'aucune utilité. Je sais faire pousser du riz et le cuisiner. Je sais comment récupérer des épices sur des plantes, que je commence à connaître par cœur. Les meilleurs artisans silfiuriens mon fabriqué une gueule de feu sur-mesure, Ironshot. Je guette l'Arcadie mais toute mon âme me hurle que je devrais abandonner.
Jour 829
Toujours pas d'Arcadie.
Jour 830
Ce fut un des gardes qui me prévient. L'Arcadie était là. Je n'y croyais pas mais lorsque je vis le bateau, je n'eus aucun doute, c'était bien lui. Mon magnifique bateau était là. Enfin, je n'y croyais plus. Je fondis alors en larme. Mais cette fois, par mes soins, l'équipage put accoster. Les matelots me prirent tous dans leurs bras. J'étais comme dans un rêve.
Jour 831
C'était l'heure du retour. Je pris Ironshot, ma gueule de feu, le manuscrit de Xercès, et plein d'autres babioles, comme du riz et nombres de plans. Je fis mes adieux à Adurna, à Xercès et Tsuyukusa, qui était venu à Aquos pour l'occasion. Et je repartis. Et je repleurais. Lorsque je m'était fait un monde, lorsque j'avais de bonnes bases, quelque chose venait systématiquement tout détruire. Et ça y était, cette magnifique et extraordinaire aventure touchait à sa fin mais j'étais heureux de l'avoir vécu. Maintenant, je devrais expliquer tout ça aux dirigeants de la Cité Blanche. Je me sentirais surement supérieur à eux, ce qui serait faux, mais j'étais tellement fier d'avoir survécu à cette aventure.
Jour 846
Je dois vous racontez maintenant la face sombre de Silfiur. Dans ce monde, personne ne m'a posé de question parce qu'il en avait reçu l'ordre. J'étais étranger dans ce monde, et je le voyais bien. Je devrais en partir car je dérangeais l'ancestrale politique de Silfiur : chacun chez soit. Personne ne doit sortir de Silfiur, ni pouvoir sortir de son district. Chaque zone était contrôlé par une redoutable milice, qui ne laissait aucun rebelle au Conseil en vie, tant et si bien que jamais personne n'a osé se révolter contre la politique d'Ohmassacre du Capitole. Il accapare toutes les richesses et ne laisse presque rien aux habitants de chaque district. Si ce système peut paraitre bizarre au premier abord, on se rend compte ensuite qu'il est pourri jusqu’à la moelle. Ce monde est au Capitole, et à personne d'autre. Ce dernier va même jusqu'à fermer ses frontières pour éviter que les habitants ne fuient, et que des échanges idéologiques soient fait. J'ai pu y rentrer, car il voulait savoir si notre monde était conquérable. Mais ils ont bien vite compris que nous étions, certes moins avancé qu'eux, beaucoup plus coriace que dans Silfiur. Cela faisait maintenant des générations que la politique était la même à Silfiur, et que cela n'était pas facilement installable.
Voilà la plupart des points négatifs de Silfiur, et pour mon intérêt personnel, je vais oublié en partit ces points. Je ne veux pas que je retourne à SIlfiur en voulant le changer, je pourrais y perdre la vie.
Jour 891
Nous sommes rentré. Le voyage a été calme, normal, j'ai passé tout le voyage à raconter à l'équipage tout ce que j'avais vécu. Lorsque nous sommes arrivé au port, Steely y était et nous sommes tombé dans les bras l'un de l'autre. C'était tellement émouvant, j'en ai encore pleuré. Retrouver son meilleur ami perdu de vu pendant 2 ans n'était pas émouvant peut-être ?! Et après, j'ai eu une superbe surprise. Steely s'était marié à une superbe ( pour lui ) Tyranocif. Et il avait eu un enfant. Un mignon Galekid. Et il n'avait pas de parrain pour le petit. Je fus donc tout désigné. Et j'acceptai avec joie. Puis je fus mis au courant de l'actualité. Alors comme ça, la Reine Noire avait créée un nouveau royaume ? Parfait, j'aurais un nouvel endroit à cartographier.
Comme je n'allais rencontrer la Reine Blanche que dans 2 mois, je passai le reste de mon temps à cartographier ce nouveau monde. Il est vrai que j'ai du payer des pokémon pour avoir plus d'info mais bon, la culture n'a pas de prix.