"Ainsi commence ta nouvelle aventure..."

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Le soleil brille dans le ciel en ce début de nouvelle journée. pas la moindre trace de nuage, le bleu règne en maître absolu. La température s'annonce clémente pour tout le jour, de quoi donner du courage au lever. Enfin, elle voudrait s'en convaincre. Mais pour elle, ce n'est qu'une autre journée, comme les autres. Le regard vide, de sa fenêtre, elle contemple un instant le paysage.

Il y a quelques pokémons oiseaux dans les airs, se laissant porter par les vents alors que les autres battent vigoureusement des ailes. Les postiers sont en chemin pour leur tournée matinale et sont donc pressés. En contre-bas, il n'y a pas encore beaucoup de monde. La foule n'a pas encore envahie les rues de la ville, et le Camp est encore endormi. C'est vrai que d'ici, elle a une vue d'ensemble. Au loin, elle aperçoit même les montagnes et les terres sombres ...

Elle détourne rageusement le regard. Ses queues fouettent le vide avec colère. Rien n'a changé encore une fois. Tous les matins, c'est la même chose. Les mêmes sentiments qui reviennent, vengeurs. La honte, la trahison. La colère et la rage. La tristesse et le vide.

Malgré tout, il faut se préparer. Une rapide toilette, un coup d'oeil dans a réserve d'eau. Elle est présentable. C'est donc bon. Une fois le cache en place, elle regarde un instant son reflet. Dire qu'avant, elle était l'une des plus belles. Maintenant, elle n'est qu'une estropiée de plus. Un déchet, autant physiquement que mentalement. Mais pour Solaris, pour sa Reine, elle doit tenir encore.

Alors elle sort, plaquant un faux petit sourire sur ses babines. Avant tout, saluer sa Majesté. Ensuite, elle devra s'occuper de quelques problèmes de cours et de gardes, comme tous les jours. On lui demandera son avis sur tel évènement, sur quelques choses futiles. Puis elle ira vérifier elle-même le repas de la Reine Blanche, avant de sortir.

Ainsi se passe la matinée, comme d'ordinaire. Et comme d'ordinaire, l'après-midi, elle se consacre à l'Armée. Se dirigeant d'un pas nonchalant vers le Camp, elle y parvient rapidement. Sur son passage, tous s'inclinent et montrent le respect qui incombe au Bras Droit de la Reine et au Général des Armées. Si ils savaient se qu'elle est en plus ...

Enfin, elle arrive au centre du Camp. Près du terrain d'entrainement à droite, de la Tente de Conseil à gauche. Elle se tient droite et fière en attendant. Aujourd'hui, elle doit accueillir une nouvelle recrue. A elle de la juger et de i trouver un bon mentor. On va déjà voir comment il ou elle va s'en sortir pour trouver le lieu de rendez-vous. Car oui, c'est déjà une épreuve en soi, puisqu'elle n'a rien dit. Si la recrue est logique, elle viendra ici en cherchant les tentes de commandement, ou elle demandera son chemin.

Nyurü attend donc. Le Fantôme Borgne va jouer à la nounou.

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Une petite silhouette orange s'affairait chez lui sous le regard attentif de sa mère, qui semblait un peu stressée. Elle l'observait manger, ou du moins avaler, ses baies et boire son lait d'une traite, pour finalement s'en aller dans la salle d'eau pour faire sa toilette. Il s'était levé bien plus tôt qu'à son habitude, près à en découdre. Aujourd'hui était sa cérémonie d'honneur, celle où il allait enfin être mit sous la tutelle d'un chevalier. Il en était tellement excité qu'il n'avait pas voulu perdre de temps. Il déboula alors dans le salon, fin prêt.

« Shiro, sais-tu où tu dois te rendre ? »

Il eut un instant de réflexion, avant de secouer la tête de gauche à droite, inquiet. Il n'avait aucune idée du lieu de rendez-vous, à vrai dire, on ne lui avait rien dit à ce propos. Était-ce au château ? Au camp d'entraînement ? Sur la place ? Était-ce dans la capitale au moins ? Mystère. Le pauvre allait commencer à paniquer. S'il arrivait en retard, c'était fichu, il ne serait pas pris. On lui avait enseigné, depuis tout jeune, ce qu'il devait savoir sur la chevalerie, il avait toute la théorie en lui pour être un bon écuyer. Mais rien au sujet d'un point de rendez-vous. Il secoua alors la tête pour se reprendre. Ce n'était pas le moment d'abandonner ! Il allait devenir écuyer, et s'ils ne voulaient pas le prendre, il les harcèlerait jusqu'à qu'ils l'acceptent. Point.
Il sortit de chez lui en courant, mieux valait ne pas perdre de temps tout de même. La première chose qu'il fit était d'aller sur la grande place, là où se réunissaient les citoyens pour se retrouver entre eux, faire du troc, bref, là où se déroulaient toute sorte d'affaires. Malheureusement, aucune trace d'un quelconque chevalier ou quoique ce soit de ce genre. Seulement les commerçants qui se préparaient à vendre leurs produits, et des habitants qui faisait leur promenade de santé matinale. Il se posa alors une question. Si j'étais un chevalier attendant son écuyer, où attendrais-je? Le réponse en était tellement évidente qu'il voulut se frapper le crâne contre le sol pour ne pas y avoir pensé plus tôt.
Il se remit à courir, mais cette fois-ci en direction du camp, là où se trouvait les membres de l'armée. Lorsqu'il y arriva enfin, essoufflé, il s'avança prudemment, un peu sur ses gardes. Bien sûr, il n'y avait pas de raison d'être étant donné qu'il était primérien tout comme ces chevaliers. Cependant, ils semblaient tant imposants et intimidants qu'il se sentait un peu mal à l'aise, bien qu'heureux à l'idée d'être l'écuyer d'une de ces personnes.
Finalement, il aperçut une chatte blanche se tenant fièrement au centre du lieu, un cache-œil sur son œil droit. Evidemment, comme tout bon primérien, ce visage ne lui était pas inconnu. Elle était la main droite de la reine Solaris, mais également la Chef des Armées. Hésitant, il se décida à aller la voir. Bien qu'elle ne soit pas très grande, elle était tout aussi imposante que ceux sous ses ordres. Il n'était malheureusement pas très sûr des formules de respect à employer. Il savait que les chevaliers se devaient de se pencher lorsqu'elle passait devant eux, mais était-ce également son cas ? Par prudence, il s'inclina lorsqu'il fut devant elle et fit d'une voix un peu tremblante, dû au stress mais aussi à l'excitation :

« B-bonjour ! Je m'appelle Shiro, je suis là pour devenir écuyer ! »

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La chatte blanche reste de marbre devant le nouveau. Il s'agit d'un Pyroli, une bonne espèce. Loyale et forte en règle générale. Il bégaiye un peu, ce qui peut se comprendre au vu de la personne en face de lui. Avec son unique oeil valide qui le fixe de haut, enfin autant que possible, et son visage fixe, sans expression, elle ne fait rien pour le mettre à l'aise. De toute façon, ils ne sont pas là pour celà alors pourquoi perdre du temps et de l'énergie pour des choses futiles ?

Au moins, il est assez intelligent pour avoir trouver le lieu de rendez-vous rapidement. Elle n'a pas eu à attendre et c'est tant mieux, car sinon elle aurait de mauvaise humeur. Mais ce n'est pas le cas, enfin pas plus que d'ordinaire. On pourrait même penser que la Mistigrix commence à s'amuser ? Au vu de l'entousiasme du jeune, elle décide rapidement de changer légèrement la présentation qu'elle sert à tous les nouveaux Ecuyers.

« Que connais-tu de notre hiérarchie ? »

Autant commencer tout de suite, histoire de voir comment il va réagir et aussi pour tester ses connaissances. Elle ne demande pas grand-chose, mais c'est un test éliminatoire. Après tout, elle est à même de juger que si un habitant de Primera ne connait même pas sa Reine et son entourage proche, alors il n'a pas sa place dans l'armée de sa Majesté. Il suffit de donner le rang de Solaris et de Nyurü pour que le pokemon Psy soit satisfaite.

Elle ne dit rien suite à la réponse du jeune. Pas une émotion ne passe sur son visage. Rien ne trahit ses pensées. C'est dans ses habitudes. La chatte fait passer toute l'après-midi des épreuves aux prétendants, et ne dévoile qu'à la toute fin si oui ou non le pokémon est pris dans les rangs de l'armée. Pas question qu'elle gache ses journées après tout.

Sans un mot, elle se dirige alors dans la tente de commandement. Le Pyroli a intérêt à suivre, car elle n'ira pas le chercher. Elle passe un peu de temps avec des conseillers à parler stratégie. Sans un mot, sans un ordre, sans un regard pour le jeune pokémon. Enfin, c'est ce qu'elle fait croire car discrètement elle l'observe pour voir comment il se tient en conseil. Son mentor sera peut-être amené à y participer, il faut donc qu'il est un comportement adapté.

Puis, toujours sans ouvrir la bouche à son attention, le Bras Droit de Solaris se dirige vers le château. Elle dirige le petit vers la grande salle, celle où les banquets pour les chevaliers sont organisés. Il aura souvent des occasions de venir ici, alors autant lui montrer tout de suite. Puis elle lui montre la cuisine, car la Mistigrix sait bien que parfois, les Ecuyers servent un peu de Domestique, surtout si ils sont plutôt durs à entrainer. Ca peut toujours servir de toute manière.

Enfin, Nuyrü termine par un saut vers la salle d'audience. La Reine est en se moment même en train d'écouter les divers civils qui viennent lui compter leurs états d'âmes, leurs demandes. Sans se montrer, elle fixe de son oeil unique la Reine Blanche. Brievement, elle revoit également la Princesse Luna a ses côtés, comme au bon vieux temps. Et de nouveau, son coeur se brise en pensant à sa protégée maléfique. Qui l'aurait cru ?

Dans un soupir, elle demande soudainement au jeune Pyroli.

« Que pense-tu de la Reine ... Noire ? »

Elle a toujours du mal à prononcer ce nom. C'est tellement noire, tellement péjoratif et tellement différent de ce qu'était la jeune Luna quand Nyurü est arrivée au château. Mais aujourd'hui, c'est différent. Elle essaye de s'en convaincre. Elle essaye d'oublier qu'elles ont été amies, qu'elles ont été proche. Pareil pour Ikana. Quoi qu'on dise et quoi qu'on fasse, l'amour a parfois tord. Et l'amour de Nyurü a tendance à se placer dans les mauvaises personnes.

Pour ne pas déranger sa seule Reine maintenant, la chatte se retire dans une des nombreuses salles du château. Là, elle se tourne enfin vers le Pyroli.

« Alors Shiro ? Que penses-tu de cette rebellion ? »

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La chatte blanche n'avait fait aucune remarque sur Shiro, ce qui en soit était rassurant puisqu'il avait cru être en retard du fait qu'il avait du chercher le lieu de rendez-vous lui même. Elle n'avait rien dit non plus sur son comportement, la manière dont il s'était incliné, avait-il donc bien fait ? La façon dont elle ne faisait aucun commentaire était finalement plus perturbante qu'autre chose tout compte fait. Elle ne l'avait pas même salué, passant directement aux choses sérieuses :

« Que connais-tu de notre hiérarchie ? »

Il pencha la tête, se demandant un instant si cette question faisait partit de la formation. Si c'était le cas, alors il n'avait plus aucun de soucis à se faire, la réponse était d'une évidence monstrueuse pour lui. Il posa donc son arrière-train au sol, se tenant bien droit, pour répondre d'un air qui donnait une impression de récitation :

« Tout en haut se trouve sa Majestée la Reine, une Gardevoir nommée Solaris. Puis, son amie, bras droit et chef des armées, une Mistigrix femelle nommée Nyurü, vous... Ensuite...- »

Il s'apprêtait à continuer ainsi jusqu'à avoir cité tous les grade se trouvant en dessous de celui de la Mistigrix mais celle-ci ne semblait pas le voir de cet -unique- œil. S'en allant vers une tente, Shiro la suivit du regard pendant quelques secondes, lui qui n'avait même pas fini de montrer ses connaissances. Une fois de plus, elle n'avait pas dit un mot, ce qui commençait à faire naître en lui un sentiment de frustration. Ne sachant quoi faire d'autre, il alla vers elle pour la suivre, ignorant si c'était la bonne démarche à employer. Peut-être aurait-il du rester là où elle l'avait planté, qu'elle était partit chercher le chevalier qui allait s'occuper de lui et que donc la suivre était inutile si ce n'est que ça risquait de la déranger.
Le stress mêlé au silence permanent de la borgne créait de nombreux doutes chez le pyroli, notamment sur sa façon d'agir ou de répondre. Il craignait de perdre ses moyens, d'oublier ce qu'on lui avait enseigné depuis toujours. Cependant, il semblait que la suivre était la meilleure idée, bien qu'elle ne s'occupait de lui que la moitié du temps. Il l'observa donc parler stratégie avec ses subordonnés, chose qu'il faisait avec des grands yeux ronds, marque de sa fascination. Bien sûr, il tentait de se tenir droit et de les observer attentivement sans se faire remarquer. Il espérait bien siéger parmi eux un jour, pour évaluer les positions de l'ennemi, conseiller le nombre de soldats à envoyer sur le front... Le jeune mâle était réellement impressionné mais avait tellement de les déranger qu'il lui arrivait de se retenir sa respiration, craignant que celle-ci ne fasse trop de bruit.
Puis, il continua d'emboîter le pas de Nyurü jusqu'au château. Il put ainsi visiter, non-sans de grands yeux ébahis, une salle gigantesque et les cuisines. Il savait que ce soir il allait raconter sa journée à ses parents, et il n'allait pas oublier de mentionner cette visite, considérant ça avec fierté. Puis, ils arrivèrent à une autre salle, une salle importante. La salle d'audience. Shiro put alors apercevoir la Reine Solaris, occupée à écouter les mésaventures et les requêtes de civils. Observant la Gardevoir, aussi impressionnante par son grade que par sa prestance, il ne put s'empêcher d'afficher un sourire béat sur son visage. Il avait l'impression de ressentir toute la bienveillance qui se dégageait d'elle, il en était presque ému. Un soupir se fit entendre et la Mistigrix lui adressa finalement la parole pour la deuxième fois de la journée :

« Que pense-tu de la Reine ... Noire ? »[/b]

Le pauvre garçon commença à effacer son sourire doucement, se demandant comment interpréter mais aussi et surtout comment répondre à cette question. Il avait beaucoup de mal à se faire un avis sur elle. Il savait qu'elle avait fait des choses horribles, qu'elle avait sombré dans la folie. Elle incarnait le mal, la noirceur, les ténèbres. Ne pouvant ignorer une tel question un jour comme celui-ci, il essaya de répondre en cherchant ses mots :

« Elle... Elle a fait des choses terribles, je ne l'aime pas du tout... Mais je pense qu'elle n'a pas été toujours comme ça, enfin je ne sais pas, je veux dire... Je suis un peu triste pour elle, qu'elle soit ce qu'elle est devenue, qu'elle ait perdu la raison... Enfin, je crois... »

Oreilles basses, il ne savait pas trop si ce qu'il disait pouvait être vu d'un -unique- très bon œil de la part de son évaluatrice. Il était tout de même en train de déclarer qu'il éprouvait une once de pitié pour la Reine Noire, mais il ne pouvait pas la considérer à 100% méchante, malgré ses actes. Il essayait de se convaincre qu'il y avait une part de blanc dans son esprit, et que peut-être, un jour, ce blanc prendrait le dessus sur le noir et tout reviendrait comme avant, la paix.
Finalement, il suivit une fois de plus là chatte blanche dans une salle du château, probablement pour pouvoir discuter rapidement avec lui sans déranger la Reine.

« Alors Shiro ? Que penses-tu de cette rebellion ? »

Celui-ci leva les oreilles et se redressa subitement, comme si un grand danger l'attendait s'il ne répondait pas rapidement à cette question.

« Je pense qu'elle n'a pas lieu d'être ! »

Se rendant compte qu'il avait parlé un peu vite et un peu fort, il baissa à moitié les oreilles, gêné par son impolitesse. Il tenta de se rattraper :

« Enfin, je... Je voulais dire... Il n'y a pas de raison de se monter contre la Reine Blanche... Elle ne veut que le bien, je ne comprends pas pourquoi on voudrait se rebeller contre elle, elle qui est prête à aider ses sujets dans le besoin, qui est à leur écoute. La Reine est géniale ! EUH Enfin, je veux dire, la Reine est une personne bien... »

Lorsqu'il parlait de la Reine, il lui arrivait que son regard s'illumine. À vrai dire, peu de primérien ne pouvait parler de la gardevoir sans une pointe d'admiration et de joie, elle qui était un pokémon si beau et bienveillant. Plus il avait parlé, plus il s'était emballé en prenant davantage d'assurance, au point de faire une petite gaffe en employant un terme plutôt déplacé dans les circonstances. Il espérait au moins que la Chef des Armées ne lui en tiendrait pas rigueur...

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La jeune chatte laisse pour la première fois un sourire s'étendre sur son visage soudain bien moins froid et inexpressif. Ce jeune a un bon potentiel d'après elle. Il connait les règles basiques d'usage à la cours, ainsi que la hiérarchie. Elle a pu apprécié ses regards émerveillés lorsqu'ils ont visité rapidement le château. C'est une bonne chose que la recrue soit entousiaste. Car les temps sont durs.

Et ce que recherche le Général, ce n'est pas de la chair à canon pour les futurs batailles. Non. Elle recherche des jeunes qui grandissent avec cette menace noire. Qui ont vu la Reine Blanche prendre le pouvoir, qui l'ont connu et considéré comme Reine depuis sa naissance. La nouvelle génération, qui montre une plus grande loyauté à Solaris qu'à feu son père.

Une jeunesse remplie d'émotions, de sentiments. Des soldats qui se battront non pas parce qu'on leur a ordonné. Mais parce qu'ils l'auront choisis eux-mêmes. Parce qu'ils ont envie de défendre leur Royaume, la justice de la Reine Solaris. Parce qu'ils croient en elle et en tout ce qu'elle incarne. Des Chevaliers qui, tout comme Nyurü, donneront milles fois leur vie pour leur souveraine.

Mais la femelle recherche également des jeunes qui ressente ce que vient tout juste de montrer le jeune Pyroli. Une détermination froide face à l'adversité. Pas besoin de réfléchir, c'est spontané. La Reine Noire est mauvaise. La Reine Noire doit être détruite. Ce qu'elle a fait, ce que les rebelles ont fait. Ca n'a pas lieu d'être. Ca n'aurait pas dû être.

En grandissant avec ce sentiment d'injure, les nouveaux Ecuyers ne seront qu'encore plus efficase que les mentors. Pour elle, en tout cas, c'est une chose qu'elle ne peut faire. Malheureusement. Car elle, elle a vu la douceur dans les yeux de la chromatique rebelle. Elle, elle a vu son coeur mais aussi sa détresse quand elle n'était qu'une ombre derrière sa soeur. Elle, elle comprend sans comprendre. Et ça fait mal.

Nyurü reprend ensuite pattes sur terre, et reconsidère le pokémon feu. Elle sourit de plus belle lorsqu'elle constate à quel point Shiro semble idolatrer Solaris. Une bonne chose, puisque c'est pour elle qu'il mettra bientôt sa vie en jeu contre la soeur maléfique...D'ailleurs, l'adolescent s'emporte facilement et se trouve tout gêné par la suite. Avec un petit rire, Nyu le regarde presque tendrement.

« Tu as raison, jeune Pyroli. Solaris est une personne inestimable. Tout comme l'était ... »

Elle se stoppe brusquement, se rendant compte de ce qu'elle allait dire. A nouveau, un éclair de douleur traverse ses yeux et transperce son coeur. Ô grand Arceus, pourquoi ? Le temps a beau passé, son attachement à Luna ne faiblit malheureusement pas. Et Dieu sait à quel point cela fait mal, surtout quand elle doit organiser elle-même la défense contre la Reine Noire, mais aussi les batailles et les efforts pour la faire tomber.

Le pokémon Psy en est même réduit, petit à petit, à penser sérieusement à la mise à mort de l'Infâme pour protéger Primera et Solaris. Dans ces instants là, elle ne peut que s'en vouloir. Se détester, elle et le monde entier. Inconsciemment, une de ses pattes frôle le bandeau sur la cavité vide de son visage, tandis que ses queues fouettent de plus en plus l'air.

Une nouvelle vague de haine et de dégout déferle sur son esprit, déjà bien confus. Elle finit par toiser durement le pokémon qui se tient à ses côtés. Quel naïf ! Il ne sait pas dans quoi il s'engage. Il ne sait pas ce qu'il va subir, les tourmants qui le hanteront. Son premier meurtre. Ses premières blessures. Ses erreurs qui couteront la vie à d'autres.

« Le regret et le remord. La honte et la tristesse. Est-ce que tu pourras supporter ça ? »

Clignant de son oeil unique, la minette se rend soudain compte que les mots ont franchi sa bouche. Perdue dans ses pensées, elle n'a même pas remarqué son erreur. Mais bon, il faut bien aussi que le Pyroli sache dans quoi il s'embarque. Car si on loue les exploits des Chevaliers, on oublie toujours qu'il y a un prix à payer et que les exploits repossent sur des cadavres.

Sa voix s'est faite dure, froide et accusatrice. Elle s'en rend bien compte, notamment devant la réaction de Shiro. Aussitôt, son instinct féminin reprend le dessus. Elle a eu tord de s'énerver contre ce pokémon qui n'a rien fait. Du moins pour le moment. Elle le regarde alors plus tendrement et reprend une voix plus calme et douce.

« Excuses-moi Shiro. J'ai tendance à vite m'énerver dès qu'on parle de la Reine Noire... »

La voilà honteuse. Depuis la trahison, son comportement a bien changé. Elle est devenue lunatique, beaucoup trop. En soupirant, elle évacue le stresse. Puis elle retrouve son masque de Général.

« Et si on continuait ? Nous allons retourner au campement militaire. »

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Le bras droit de la Reine ne sembla pas contrarié par l'attitude soudaine que Shiro avait eu, au contraire, elle avait ri. Le pyroli réalisa que l'idée qu'il s'était faites d'elle était bien différente de la réalité, lui qui l'imaginait assez dure et froide. Elle s'avérait être assez gentille et douce en vérité, elle se prêtait même à sourire de temps en temps, à être douce. Oui, cette chatte blanche était en réalité bien plus différente de l'idée qu'on se faisait d'elle, peut-être était-ce à cause de ce cache-oeil, qui lui donnait généralement un visage sombre.

« Tu as raison, jeune Pyroli. Solaris est une personne inestimable. Tout comme l'était ... »

Elle ne termina pas sa phrase, attisant la curiosité du renard. Tout comme l'était qui ? Ses parents ? Sans doute, d'après lui. Ils avaient comme réputation d'avoir été de très bons rois et reines, selon les dires de sa famille qui avait vécu sous leur règne durant une longue période. Mais alors pourquoi cet air sombre ? Le pyroli en déduisit simplement qu'elle avait du être très affectée par leur mort, comme nombre de citoyen. De plus, étant une personne proche de Solaris, elle avait surement pu côtoyer sa famille et donc les connaître un peu plus intimement. Ce fut la conclusion qu'il tira de tout ça après mûre réflexion. Sortant de ses pensées, il replongea ses yeux dans celui de la Mistigrix, dont il remarqua un gros changement. Dur, froid, terrifiant. Celui que Shiro lui avait la plupart du temps attribué, comme beaucoup de pokémons. Cependant, il savait désormais que ce n'était pas son unique regard, donc pourquoi avoir celui-ci maintenant, alors qu'elle avait ri et sourit quelques minutes plus tôt ? L'adolescent songea qu'elle semblait être une personne bien complexe, il n'osa pas imaginer ce à quoi elle pensait, encore moins quand elle lui demanda :

« Le regret et le remord. La honte et la tristesse. Est-ce que tu pourras supporter ça ? »

Quel était le but et le sens caché de cette question ? Cherchait-elle une fois de plus à le tester en l'intimidant, afin de voir s'il était un froussard ? Peut-être n'avait-elle pas compris qu'il ne reculerait pas. Son choix de toujours avait été de devenir un chevalier et rien ni personne ne l'y empêcherait. Bien sûr, répondre à cette question était assez difficile pour le coup. Un peu désemparé, il ne savait comment y faire face et déclara donc à voix basse, presque dans un murmure :

« Je suppose que le temps nous le dira... »

Il ne comprenait pas la raison de tout ceci, ce changement soudain d'attitude, lui qui avait cru que la discussion était simplement axée sur la mort des anciens rois et reines. Seulement elle commençait à parler de regrets, de tristesse... Tout ceci commençait à l'embrouiller, en particulier lorsque son interlocutrice reprit son calme et sa douceur afin de déclarer :

« Excuses-moi Shiro. J'ai tendance à vite m'énerver dès qu'on parle de la Reine Noire... »

De la Reine Noire ? Le pokémon feu récapitula mentalement dans son esprit ce qui avait été dit. Luna avait donc était une personne inestimable. Mais désormais il fallait faire face à des sentiments tel que la honte et le remord. Il lui manquait beaucoup trop d'éléments pour comprendre le pourquoi du comment, peut-être aurait-il un jour l'audace de demander à la mistigrix ce qu'elle avait voulu dire par là. Pour le moment, c'était loin d'être le cas. Il se contenta donc de sourire bêtement, comme pour dire "ce n'est pas grave !", étant donné qu'il était encore un peu trop perdu pour oser lever la voix.

« Et si on continuait ? Nous allons retourner au campement militaire. »

Oui, voilà qui était une bonne idée. Après tout, il était là pour devenir écuyer ! Il fit donc un rapide signe de tête enthousiaste, et se mit à trottiner derrière elle. Il était désormais plus excité que jamais, espérant alors que tout se soit bien passé et qu'il allait enfin pouvoir faire la rencontre du chevalier qui allait être son tuteur.

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A nouveau, le duo s'aventure dans les couloirs du château. La belle chatte blanche avance d'un pas décidé, avec pour seul objectif de quitter cet endroit soudain devenu bien pesant. Les souvenirs l'assaillent de tous côtés. Ici, des éclats de rires. Là, des parties de cache-cache noblement exécutées. Partout elle peut revoir son enfance chaleureuse passée avec les deux Princesses du Royaume. Et Arceus sait à quel point c'est pénible pour elle.

D'autant plus que deux visions s'affrontent sans répit dans sa mémoire. On y retrouve autant de souvenirs remplies de joie et de bonheur, que de doutes et de regrets. On peut y voir trois jeunes pokémons s'amusant envers et contre tout, malgré la différence de classe sociale. Mais on y voit également des instants perturbés par la jalousie qu'on devine.

Secouant la tête, Nyurü décide de se re-concentrer. Elle conduit le jeune Pyroli dans le dédale de couloirs pour arriver finalement dehors. Rapidement, elle s'exclame avant de partir.

« Tu pourras à tout moment me trouver dans le Palais en début de journée. Tu n'as qu'à demandé et on t'indiquera le chemin. En journée, je suis plutôt au camp. »

Puis c'est de nouveau la direction du centre du campement militaire que le Bras Droit conduit le jeune Shiro. Elle fixe un instant l'endroit. Il y a beaucoup plus d'agitation que tout à l'heure. Les Chevaliers sont nombreux à s'entrainer, à bavarder de tout et de rien. D'autres s'exercent au maniement des armes différentes. Et c'est vers eux que se dirige le Général.

Après avoir salué les Chevaliers, elle leur demande si le terrain est libre. Ils donnent tous une réponse affirmative et se placent stratégiquement tout autour de la piste réservée au tri à l'arc. D'un geste, la chatte ordonne au pokémon feu de l'attendre ici. Puis elle s'éloigne sans plus d'explication.

De plus en plus de Chevaliers se regroupent et commencent à parier. Il y en a même qui regarde le futur Ecyuer avec de grands sourires. Ils savent que quelque chose se préparent, sans pour autant vendre la mèche au petit pokémon de feu.

De son côté, Nyu se rend dans sa propre tente, réservée uniquement pour elle bien qu'elle n'y séjourne pas vraiment. Dans un coin, un coffre attend sagement. Avec un soupir, la pokémon Psy se dirige jusqu'à lui. Puis, avec hésitation, elle soulève le lourd couvercle.

La foule se masse maintenant devant le terrain, sans pour autant oser déborder. Chacun se met à sa place et attend avec impatience mais calme et ordre. C'est là qu'on voit l'entrainement qui conditionne les guerriers. Même si ils sont nombreux et tous excités, il n'y a aucun débordement.

Puis des exclamations font rages. On s'écarte sur le passage de la Borne. Parfois quelques "Vive le Général" s'élèvent dans les airs. La jeune chatte se retrouve en face de Shiro et le regarde dans les yeux, avant de prendre la parole.

« Tu vas voir ce qu'est un véritable Chevalier, Shiro. Ensuite, ce sera ton tour. »

Prenant place a plus de vingt mètres des cibles, la Psy se tient droite. Aussitôt, le silence se fait d'or dans la foule qui se presse en avant. Un Chevalier enjoint le jeune Pyroli à se placer près de lui, pour éviter tout accident, et surtout pour mieux apprécier le spectacle.

Nyurü reste un moment immobile. Personne ne le voit, mais ses pattes tremblent. Mais prenant son courage à deux mains, la Mistigrix ferme son oeil. Puis d'un mouvement calculé, mué par une expérience lourdement acquise, la femelle sort un arc de son dos. Le bois noir brille au soleil. Lentement, elle soulève une flèche. La troupe retient sa respiration et personne ne décroche le regard.

Le Général arme son arc. Et soudain ouvre l'oeil. Aussitôt la flèche part et va se planter dans le centre de la cible juste en face. Les Chevaliers laissent partir alors des exclamations de joie. Ca fait longtemps qu'ils n'avaient pu apercevoir le talent de leur Général ! L'un d'eux se tourne vers le Pyroli.

« T'as dla chance de voir ça, gamin ! Et encore, c'est rien comparé à c'que le Général y peut faire avec WhiteDeath ! »

Le soldat n'a pas l'occasion d'en dire plus. Le regard noir que lui lance la minette lui cloue le bec.

« Vous n'avez donc rien de mieux à faire ? »

La voix froide du Général a tôt fait de refroidir l'ambiance. Mais ils ont l'habitude maintenant. C'est donc avec encore un peu d'enthousiasme que chacun retourne à son poste. Nyu quant à elle revient vers Shiro. D'un signe de tête, elle l'invite à la suivre. Ils se dirigent vers une table préparée spécialement pour eux. On y trouve toutes sortes d'armes. De l'épée à la lance, en passant par l'arc et le marteau. D'un geste vers la panoplie, la blanche s'adresse à nouveau au Pyroli.

«Tout futur Ecuyer doit se trouver une arme pour combattre. C'est un peu notre marque, à nous Chevalier, même si ce n'est pas pratique pour tout le monde. On va voir ce qui te convient le mieux, puis je t'attribuerais à ton mentor. »

Invité

Les deux pokémons reprennent donc leur marche, cette fois-ci vers la sortie. La chatte blanche semblait le mener d'un pas assez rapide, probablement pressée de quitter cet endroit afin de ne pas perdre de temps. Il était vrai que, plus le temps passait, plus Shiro souhaitait rencontrer son chevalier. Il voulaient enfin commencer à être écuyer, pour pouvoir, plus tard, être un grand chevalier qui servirait pour les causes de la Reine Blanche. Tels étaient ses ambitions.

« Tu pourras à tout moment me trouver dans le Palais en début de journée. Tu n'as qu'à demandé et on t'indiquera le chemin. En journée, je suis plutôt au camp. »

Matin au palais, journée au camps... Il se le nota mentalement pour ne pas oublier, n'ajoutant aucun commentaire, simplement un hochement de tête toujours enthousiaste. Il ignorait encore pour quelles sombres raisons il aurait à lui rendre visite à l'avenir, mais peut-être le saurait-il bien assez tôt. Pour le moment, il devait se focaliser sur le présent, et donc sa cérémonie. Accélérant le pas afin de rattraper la distance que, malgré ses petites jambes, la Mistigrix avait réussit à laisser entre eux, il remarqua qu'ils retournaient au camps. Ça allait devenir de plus en plus intéressant...

Arrivés là-bas, Shiro ne put s'empêcher de lancer des regards furtif partout, ne sachant quoi observer précisément en premier. Les chevaliers qui s'entraînent ? Ceux qui discutent ? Ou même ceux qui s'essaient aux armes blanches, toutes plus incroyables les unes que les autres. Le pyroli se demanda un instant comme il allait bien pouvoir se débrouiller pour manier de tels armes, lui qui n'était pas vraiment... Adapté à ce genre de choses. Il reporta alors à nouveau son attention vers son guide qui, visiblement, saluait différents soldats. Il ne savait pas trop quoi faire dans ces conditions, mais il eut la réponse très vite, lorsqu'elle lui donna signe d'attendre.

Il décida donc d'aller se poster à un endroit où il ne gênerait pas pour patienter. Seulement, deux chevaliers vinrent vers lui pour lui tenir compagnie, lui semblait-il

« Eh regarde, v'là le gamin qui va faire sa formation ! »

« Eh petit ! Alors comme ça on veut devenir écuyer ? »

« Oui ! Je m'appelle Shiro ! »

« Content de voir ton entrain, Shiro ! T'as l'air d'être une bonne graine de chevalier toi , crois moi ! »

Pas le temps de discuter plus longtemps, Nyurü était sortie de la tante et se dirigeait vers le terrain, armée. Tous ceux qui se trouvaient aux alentours commencèrent à s'agglutiner sur les bords du terrains, prêt à observer ses moindres faits et gestes. Le roux n'échappa pas à la règle, lui aussi regardait avec de grands yeux curieux ce qu'elle allait faire. À son étonnement, elle se dirige vers lui, incitant les personnes devant à s'écarter respectueusement, certains poussant des cris de joie à l'honneur de la Chef des Armées.

« Tu vas voir ce qu'est un véritable Chevalier, Shiro. Ensuite, ce sera ton tour. »

Il déglutit à cette idée, le stress le reprenant peu à peu. Il espérait de tout son cœur faire une bonne impression, songeant que le moindre faux pas lui coûterait très cher. Alors, il scruta attentivement la type psy se placer à une certaine distance de la cible pour se mettre en position. Jamais il ne pourrait tirer à l'arc, il le savait, lui qui n'arrivait même pas à avancer sur ses pattes arrière. Il devait donc observer les archers, comme à l'instant, étant dans l'incapacité de faire autrement. La démonstration à ce propos avait était époustouflante, précise, sans faute. La flèche décochée avait atterrit directement dans le centre de la cible, sous les yeux ébahis des spectateurs.

« T'as dla chance de voir ça, gamin ! Et encore, c'est rien comparé à c'que le Général y peut faire avec WhiteDeath ! »

Le canidé tourna la tête vers celui qui s'adressait à lui, cherchant à comprendre ce qu'il voulait dire. Il ignorait ce qu'était "WhiteDeath" et s'apprêta donc à lui poser la question, jusqu'à ce que la Générale en question le coupa pour clouer le bec à son subordonné, d'un ton sec :

« Vous n'avez donc rien de mieux à faire ? »

Shiro ne se risqua plus à chercher à savoir ce qu'était ce "WhiteDeath" et ne le ferait sûrement pas à l'avenir, ne voulant pas se risquer sur un sujet qui semblait miné pour la minette. Chacun retourna à ses occupations, laissant les deux retourner dans une tente. Là, le renard put voir de nombreuses armes posés sur une table.

« Tout futur Ecuyer doit se trouver une arme pour combattre. C'est un peu notre marque, à nous Chevalier, même si ce n'est pas pratique pour tout le monde. On va voir ce qui te convient le mieux, puis je t'attribuerais à ton mentor. »

Ca y est, le moment décisif approchait à grand pas. Il s'approcha donc de chaque arme en les reniflant, essayant de trouver ce qui lui irait le mieux. Cela ne risquait pas d'être simple pour lui qui devait obligatoirement se tenir sur ses quatre pattes, il allait devoir tenir une arme entre ses dents. Le mieux était donc de choisir une arme assez légère et petite, il y en avait quelques une qu'il repéra rapidement. Louchant sur un couteau noir, dont la lame s'affinait en son bout en une pointe, il réfléchit un instant et réussit à se souvenir de son nom :

« Un stylet ! »

Il commença à prendre le couteau dans sa gueule, constatant avec soulagement que ce n'était pas si gênant. Dans le pire des cas, il pouvait toujours essayer de le lancer, ce ne devait pas être sorcier, normalement...

Invité

La jeune Général se contente de regarder le futur Ecuyer. Il semble sceptique quand à l'utilisation d'une arme par sa personne. Ce qui peut effectivement se compendre. Il n'est pas évident pour un pokémon quadrupède de manier une arme blanche. Mais c'est une tradition des Chevaliers, il ne peut y échapper. Et d'autres avant lui ont eu ce probléme, ça ne les a pas arrêté.

Il renifle les différentes armes, sans trouver merveille. Nyurü ne dit rien et se contente de le laisser faire. C'est une chose qu'on sent, qu'il doit percevoir de lui-même. Elle, elle n'a pas eu le choix. Son arme, c'est feu le Roi qui lui a donné. Il l'a même nommé pour elle. Aujourd'hui, elle en vient à hésiter de s'en servir. Mais si il le faut, elle le fera, c'est son devoir. Et malgré tout, WhiteDeath est devenue son arme, à elle seule.

Shiro s'intéresse à un petit coutelat. Un bon choix, que Nyu aurait choisi pour lui si elle avait dû. Léger et facile à manier en gueule, pour le peu qu'on est un peu d'adresse et d'intelligence. Et pour ce qui est du Pyroli, la minette est convincue qu'il posséde les deux. Avec un peu d'entrainement, il parviendra sans mal à s'en servir.

Quand le pokémon Feu s'écrit le nom de l'arme, Nyurü ne peut que sourire. Visiblement, c'est bien cela qu'il faut à l'Eevolution. Elle le regarde prendre en gueule le stylet et tester quelques mouvements. De son côté, voyant que le choix est fait, la chatte se promène le long de la table des armes. Dans un coin, prêt des armures, elle trouve ce qu'elle était venue chercher.

« Viens voir là, Shiro. »

Lorsque le Pyroli s'approche, elle accroche sur lui un système permettant de ranger l'arme, tout en étant disposé de façon à ce que le jeune puisse facilement l'attraper pour s'en servir. Assez fière de sa trouvaille, elle se recule ensuite pour admirer. L'ensemble n'est pas mal, mais il faudra très certainement commander un arnais de meilleure qualité, et surtout avec les bonnes dimensions. Mais ça, ce n'est pas à elle de s'en charger.

« Bien, il est temps que je te laisse à ton Chevalier. »

Elle amène donc le jeune Shiro jusque dans la tente de commandement. C'est ici qu'elle a donné rendez-vous au mentor du Pyroli. Enfin, si jamais en effet, le jeune était pris. Mais comme c'est le cas, pas de soucis. En entrant, la Mistigrix salue son commandant. C'est Héra qui se chargera de l'éducation du Pyroli.

« Héra, je te présente Shiro. Il sera, à partir de maintenant, ton Ecuyer. Forme le bien. Nous parlerons sous peu du bal que la Reine souhaite organiser, je verrais alors ses progrets.» Puis elle se tourne vers le pokémon Feu. « Je vais te laisser avec ton Chevalier. Vous avez beaucoup de choses à vous dire. On se reverra rapidement. Porte toi bien jusque là, et fais nous toujours honneur. »

C'est à ce moment qu'un messager fait irruption dans la tente, demandant à voir la minette. S'excusant auprès de ses soldats, elle se rend vers sa prochaine mission.

Spoiler:

Invité

J'avais tellement hâte !
De quoi ?
Et bien d'avoir mon ecuyer ! Nyurü allait venir pour me dire et m'emmener mon ecuyer, j'avais tellement hâte d'en avoir un ! Quelqu'un à qui je pourrais montrer l'injustice de la vie, que je pourrais entraîner ! Souriant légèrement, je me promena dans le village, attendant l'arrivée de la Mistigrix et de mon serviteur...

Je passa par le Paradis Fruité, ou je me délecta de la senteur des baies... Ainsi que de la beauté de la nature... Des fleurs... Des arbres... Le paradi fruité était bien mon endroit préféré ! Mais une fois que je vis un chevalier arrivé vers moi, je repris mon masque de froideur. Mes mains derrière mon dos, je passa à côté du chevalier, les yeux fermés, droit comme un i et la tête droite. La posture du commandant, en gros. Puis j'entendis le chevalier -enfin, il me semblait- parler à quelqu'un d'autre...

« Toujours aussi froide, la commandante ! » siffla le chevalier.

« Bien sûr ! Sinon pourquoi on l'appelerait la "commandante de glace", pauvre abruti ? » ricana l'autre pokemon.

Si je recroise se chevalier, il va entendre parler de moi... jurais-je, tournant la tête pour le toiser froidement. Un frisson le parcourut tandis que je le vis partir. La crainte. Le seul sentiment que j'inspirais à mes soldats... Y'avait aussi le respect, mais c'était juste parce qu'ils avaient peur de moi, qu'ils me respectaient. D'un long et las soupir, je continua ma route, achetant au passage une pomme.

Il me restait encore quelques heures devant moi, avant que j'aille au point de rendez-vous. Et une heure avant que je ne parte entraîner les chevaliers. Car bien entendu, j'avais quelque hures pour moi... Je n'entraînais pas mes soldats 24h/24, 7j/7 ! Sinon je pense que j'aurais démissionner. Soufflant doucement, je regarda les nuages qui défilaient dans le ciel. Prenant des apparences diverses et variées.
A ce moment-là, je me demanda à quoi aller ressebler mon ecuyer. Et j'espérais que se soit une femelle, pourquoi ? Et bien tout simplement parce que très souvent, les chevaliers et leur ecuyer finissaient ensemble. Et je refusais catégoriquement de tomber amoureuse ! Je ne voulais pas devenir comme ses femelles en chaleur, qui se frottait contre leur amoureux. Tirant la langue, dégoûté, je me leva, prête à partir. Bon, peut-être que mon ecuyer allait-être très jeune. Dans les 14-16 ans. Et alors là, je ne sortirais pas avec lui: Je ne tenais pas à être prise pour une couguard !

Les épées s'entre choquant, les cris, l'odeur de l'épuisement et de la sueur. Voilà à se qu'on reconnaissait le camp des chevaliers ! Vérifiant que tous le monde s'entraînaient, je passa entre les soldats. J'en aida même certain avec leur arme. Comme ce jeune Riolu -un ecuyer- qui avait la même arme que moi: Une double-lame.
J'en pouvais plus d'attendre ! Me mordant la lèvre, je tourna en rond dans ma tente, attendant impatiemment la venue de Nyurü et de mon ecuyer. A continuer marcher comme ça, j'allais creuser un fosser...

« Héra »

Tiens, elle était venue plus tôt que prévue... Me retournant d'un bond, je la vis avec... Un Pyroli...

« Je te présente Shiro. Il sera, à partir de maintenant, ton Ecuyer. Forme le bien. Nous parlerons sous peu du bal que la Reine souhaite organiser, je verrais alors ses progrets.»

Je dus me mordre la langue pour ne pas lui dire le fond de ma pensée, sur se gamin. Bien sûr, je m'attendais à avoir un jeune. Mais au vue de la bouille souriante du Pyroli, ça allait-être encore un gamin turbulant, chiant et ne connaissant absolument rien de la vie... Nyurü devait-être folle pour me donner un tel ecuyer... Ah moins qu'elle voulait me tester... Soupirant j'hoche la tête et regarda le pokemon feu, tout comme la bras droit.

« Je vais te laisser avec ton Chevalier. Vous avez beaucoup de choses à vous dire. On se reverra rapidement. Porte toi bien jusque là, et fais nous toujours honneur. »

"Fait nous toujours honneur"... Je leva les yeux au ciel en entendant cette phrase si... Niais ? Enfin bon... Shiro -si c'était bien ainsi qu'il s'appelait- avait soit de la chance, soit de la malchance de m'avoir... Un messager arriva finalement, prévenant Nyurü du affaire qui ne m'intéressait pas du tout. Une fois la féline partit, je toisa l'eevolution du regard.

« J'espère que tu es prêt pour ton entraînement, Shiro. » une fois sa réponse dites, je me tourna vers l'entrée de ma tente. « Nyurü à déjà dut te parler de la Reine Solaris, de la Reine Luna et de tous se blabla sur la dignité et l'honneur, le mal et le bien »poussant un lourd soupir, je la toisa froidement « Alors je n'aurais qu'une question à te poser: Sais-tu qui je suis ? »

Je n'écouta même pas sa réponse, je sortis juste de ma tente, l'attendant dehors. Je pris une grande bouffée d'air, avant de me tourner vers le Pyroli.

« Nous allons tout d'abord s'entraîner, pour t'apprendre à te servir de ton arme. » je pointa un coin sans chevalier entrain de s'entraîner, mais qui avait tout de même des mannequins. « Mon petit coin d'entraînement personnel, c'est ici que tu apprendras à utilier ton... Stylet, c'est ça, non ? »

Hochant la tête suite à sa réponse, je me dirigea vers un des mannequins. A environ deux mètres de la cible, je me tourna vers Shiro.

« Tu lanceras ton stylet d'ici, et tu l'enverras droit vers le cœur du mannequin. »

Le cœur étant symboliser par un grand point rouge... Je n'ai jamais su pourquoi ça n'avait pas plutôt été un cœur rouge... Enfin.

« Il te faudra peut-être plusieurs essaies avant d'atteindre ta cible. Mais ne t'inquiète pas, nous avons tous notre temps. » j'eus un sourire « Dès que tu auras toucher le cœur, tu pourras te frotter à la commandante des chevaliers ! »

Invité

« Viens voir là, Shiro. »

Les oreilles dressées, il s'approcha de la Chef de Armées en se demandant bien ce qu'elle comptait lui faire ou dire à présent. Et quelle ne fut pas sa surprise lorsqu'il sentit glisser sur lui un harnais, quelques poches à ses extrémités. Malgré qu'il ne soit pas tout à fait à sa taille, le jeune pyroli en fut totalement comblé. Il glissa même son nouveau stylet dans la poche la plus près de son museau afin de pouvoir le dégaine en toute circonstance. Puis, il se tourna à nouveau vers la chatte blanche et la remercia de son plus beau sourire.

« Bien, il est temps que je te laisse à ton Chevalier. »

Son Chevalier ! Enfin ! Le renard commença à trépigner sur place, pressé de pouvoir enfin rencontrer son tuteur. Il n'était pas du type feu pour rien ! Pour le peu qu'on passât à côté de lui, on pouvait sentir une forte chaleur émaner de son corps. Oui, c'est ce qu'on appelle plus communément "brûler d'impatience", au sens littéral du terme ! Ainsi, il trottina, se faisant violent pour ne pas galoper à toute allure, aux côtés de la minette jusqu'à une tente de commandement. Ça y est, l'instant était proche.

« Héra, je te présente Shiro. Il sera, à partir de maintenant, ton Ecuyer. Forme le bien. Nous parlerons sous peu du bal que la Reine souhaite organiser, je verrais alors ses progrets. »

Il leva les yeux vers... Une fille ?! Le sourire du roux se fit soudainement plus crispé. Il n'avait pas imaginé une seule seconde avoir une Chevalière comme tuteur... Enfin, tutrice. Non pas que ça le dérangeait, pas du tout... Enfin si. Ça le dérangeait profondément. De plus, elle n'avait pas l'air "commode". Une mysdibule au traits durs, froids, des yeux perçants et aux pupilles distinctes par leurs couleurs. Elle paraissait extrêmement bizarre et Shiro n'était pas rassuré à l'idée de devenir son écuyer mais il ne pouvait contester le choix de Nyurü. Néanmoins, par politesse, il continua de sourire du mieux qu'il put.

Néanmoins, une chose qu'avait dit le Bras Droit de la Reine avait attisé son attention. Un bal était organisé ? Cette annonce redonna rapidement de l'enthousiasme à l'adolescent, s'imaginant déjà les danses, les costumes, le buffet... Mais il fut rapidement ramené à la réalité :

« Je vais te laisser avec ton Chevalier. Vous avez beaucoup de choses à vous dire. On se reverra rapidement. Porte toi bien jusque là, et fais nous toujours honneur. »

Il déglutit péniblement et s'inclina respectueusement en guise d'au revoir. Puis, il se tourna à nouveau vers son nouveau "maître", se demandant bien qu'est-ce qu'elle serait capable de lui faire faire. Elle déclare avant de se retourner vers l'entrée de sa tante :

« J'espère que tu es prêt pour ton entraînement, Shiro. »

Il se raidit alors, se plaçant au garde-à-vous, ne souhaitant malgré tout rien lâcher :

« Toujours ! »

« Nyurü à déjà dut te parler de la Reine Solaris, de la Reine Luna et de tous se blabla sur la dignité et l'honneur, le mal et le bien. Alors je n'aurais qu'une question à te poser: Sais-tu qui je suis ? »

Il commença à lever les yeux vers le plafond, montrant sa réflexion intense, tout en la suivant d'un pas léger vers l'extérieur. Après une brève illumination passant sur son visage et décrochant un nouveau sourire, il déclara d'une voix guillerette :

« Non ! »

Il observa sa tutrice prendre une grande bouffée d'air. Elle semblait légèrement garçon manqué, il ne savait pas s'il devait s'en réjouir où pas car, après tout, ça restait une femelle. Or, il ne s'entendait pas très bien avec ces dernières. Prenons l'exemple de Kami : elle était l'archétype même de la petite peste prétentieuse qui ne faisait que l'embêter. Bon, depuis elle était partie chez les Renégat, ce qui l'avait plus affecté qu'il ne l'aurait cru. Mais il n'empêchait que c'était une fille, bien méchante avec lui qui plus était.

« Nous allons tout d'abord s'entraîner, pour t'apprendre à te servir de ton arme. -elle désigna un endroit avec des mannequins- Mon petit coin d'entraînement personnel, c'est ici que tu apprendras à utilier ton... Stylet, c'est ça, non ? »

Il hocha un signe de tête en signe d'approbation, ouvrant au passage sa pochette pour pouvoir dégainer l'arme d'un geste de tête.

« Tu lanceras ton stylet d'ici, et tu l'enverras droit vers le cœur du mannequin. »

Il se plaça alors en position offensive, à quelques mètres du mannequin, son visage déterminé affichant un demi-sourire.

« Il te faudra peut-être plusieurs essaies avant d'atteindre ta cible. Mais ne t'inquiète pas, nous avons tous notre temps. Dès que tu auras toucher le cœur, tu pourras te frotter à la commandante des chevaliers ! »

Un frisson parcouru son échine rien qu'à l'idée de devoir la combattre. À vrai dire, il avait l'avantage du type mais il ignorait s'il avait le droit d'employer ce genre de méthodes. Quoiqu'il en soit, dans un geste si rapide que presque imperceptible à l’œil nu, il avait lancé le stylet qui s'était planté dans le mur derrière le mannequin. Il avait en fait tourné la tête derrière lui pour attraper l'arme dans sa gueule et s'était donné ainsi un élan pour la lancer, mais n'avait pas pu viser correctement. Un rire gêné s'échappa de ses babines pour déclarer d'un ton léger :

« Ahem, héhé, je vais le chercher... »

Il alla donc retirer le couteau du mur, y laissant une légère marque, et retourna sur sa position initiale. Répétant ce geste maintes et maintes fois, jusqu'à ce que le couteau se plante à quelques centimètres du cœur. Il sautilla alors sur place, se retournant vers la Chevalière pour s'exclamer :

« Vous avez vu ?! Vous avez vu ?! Il est presque dans le cœur maintenant ! Presque ! »

Invité

Héra fixa le Pyroli, tandis qu'il envoyait son stylet vers le mannequin. Mais quelque chose la gêna : Le renard était obligé d'aller chercher son stylet, juste après l'avoir lancer. Et cela pouvait ce révéler assez handicapant dans un combat... La Mysdibule chercha un moyen d'arranger cela. Car si il avait une arme, autant qu'il s'en serve le plus possible. Et qu'elle ne se retourne surtout pas contre lui. Mais comment faire ?

Accroché son stylet à un fils pour quand il le lance, qu'il revienne à lui ? Non, trop dangereux. L'ennemi pourrait se servir de l'élastique pour atteindre le Pyroli... Peut-être la Mysdibule devrait lui donner plusieurs dagues, pour qu'il puisse en lancer plusieurs à la suite ? Après quelque minutes à y réfléchir, Héra repoussa cette idée. Le poids de ces armes pourraient le ralentir dans ces mouvements, en faisant donc une cible idéal...

Bon, tant pis, la pokemon fée le laisserait ce débrouiller avec son arme. Au pire, si au bout d'un moment, son stylet l'handicapait, il pourrait toujours le changer. Après tout, avant d'avoir sa double-lame, Héra avait eut un bon nombre d'arme. Un très bon nombre même ! Une hache, une épée, un arc, une arbalète, une lance. Toute ces armes, qui avaient eut une multitude de défauts pour Héra.

Ouais. Presque, mais pas totalement. En tout cas, la Mysdibule devait avouer que le Pyroli avait une très bonne précision. Avec un peu de chance, sur un champ de bataille, son stylet ne finirait pas encastrer dans un mur mais dans le cœur de son ennemi. Avec un peu de chance. La femelle se passa la main sur le visage, fatiguée. Enfin, avec un peu de chance, Shiro apprendrait rapidement ces cours et elle retrouverait son lit. Au bout d'un moment, Héra décida de couper ce silence, qui la saoulait.

« Tu m'as l'air d'avoir une assez bonne précision pour te servir d'un stylet. Mais si tu te rends compte un jour que ton arme t'handicapte plus qu'autre chose, n'hésite pas à la changer. Très souvent, pour les Ecuyers, la première arme n'est jamais la bonne. Enfin, tu verras bien. »

Héra sauta de la barrière où elle c'était posé pour regarder le Pyroli, après tout, elle allait tout de même pas rester débout. Fixant le mannequin, ou les trous laisser par le stylet était clairement visible, la Mysdibule se tourna vers Shiro. Elle s'apprêta à prendre sa double-lame, mais se réchigna à le faire. Car là, tout d'abord, elle allait lui donner quelques conseils pour ces futurs combats. Et quand il aura sut bien les mettre en œuvre, Héra entraînera le renard au combat au corps à corps. Elle, contre lui. A cette pensée, un sourire s'afficha sur ces lèvres. Voilà plusieurs jours qu'elle n'avait pas combattu !

« Bien, nous allons arrêté cinq minutes, le temps que je t'explique quelque petites chose qui te seront très utiles lors de tes futurs combats. »

Héra utilise son attaque Casse-Brique sur la tête du mannequin, ne laissant ainsi que le corps pour la poupée d'entraînement.

« J'aimerais d'abord te poser une question : Sais-tu la chose à ne surtout pas faire lors d'un combat ? »

Il y avait des milliers, de million de possibilité, mais une en particulier intéressait la Mysdibule. Bien entendu, le renard de feu ne pouvait -certainement- pas le deviner, mais tant pis. Héra voulait lui faire travailler les méninges, ça pourrait-être amusant à voir ! Et en passant, ce que voulait entendre Héra était : Ne jamais ce laisser dominer par ces émotions lors d'un affrontement. Une règle que jamais la pokemon fée n'a put s'appliquer à elle-même, et qu'elle n'arrivait toujours pas à s'appliquer. Alors si la commandante ne pouvait le faire pour elle, elle le ferait pour ces nouveaux chevaliers.

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