Autant en emporte le vent [PV Syrius]

Magnifique journée, sans turbulences à l'horizon.

Ça faisait terriblement longtemps que je n'étais pas passé par le Lac des Trois, haut lieu de spiritisme pokémon, tout simplement parce que les seuls dieux digne d'être honoré avait leur propre sanctuaire autre part. Mais je venais alors de me rendre compte que je n'étais pas encore repassé par cette endroit pour l'actualiser. Je venais tout juste alors de m'installer dans mes nouveaux quartiers dans le grand Château Blanc, alors en ébullition dû à l’abdication de la Reine Blanche. On m'avait assigné le plus haut logement de la plus haute tour du château, mais ça ne me dérangeait absolument pas. Au moins, de là haut, je serais plus près des étoiles que tous les autres pokémons.

Lors de mon déménagement, j'avais dû engager du personnel de confiance, autrement dit, les marins de l'Arcadie, pour transporter mes affaires top-secrètes. A vrai dire, depuis mon arrivée, je ne faisais plus confiance à beaucoup de monde. J'étais devenu "légèrement" parano. Mais je ne pouvais renier mon principe le plus puissant par ma seul volonté. En effet, selon moi, tous les pokémons étaient fondamentalement bon. Que tous les pokémons naissent bons. C'est ce qui me permettait d'aborder un brigand ou un marchand de la même manière. Sans préjugé. 

Donc, alors que j'étais en train de réinstaller toutes mes affaires, plus précisément mes cartes, je remarquai cette aberration qu'avait été d'oublier d'actualiser cette endroit saint. Ni une ni deux, j'étais donc parti en laissant mes découvertes dans des cartons. Le chemin était calme, sans embûche, et le temps superbement clément. Mais je voyais bien que l'hiver approchait à grand pas. Les feuilles colorées des arbres tombaient, et ne laissaient derrière elles que des végétaux grisâtres et sans vie. Les voyageurs aussi se faisaient de plus en plus rare, si bien que je fis une partie du voyage seul avec mes pensés, moi qui détestait ça plus que tout. La solitude. Mais je commençais à réussir à l'oublier en regardant les paysages défiler.

Lorsque le soleil entamais sa descente vers l'horizon, j'aperçus l'étendue paisible du Lac des Trois. Je montais alors sur un petite colline avoisinante et profitai du panorama. Ce magnifique lac était bordé par des douces plaines vertes, tournant vers blanc en cette saison, et par une forêt fermant la venu par le sud. En voyant toute cette végétation dépérir, je fus pris d'un peu de mélancolie. On aurait dis que la nature suivait les changements de nos politiques. L'hiver montrait la tristesse des légendaires devant nos escarmouches insensées. C'est alors que je remarquai une forme orangé à coté de l'immensité bleu. Je descendis la butte avec enthousiasme, trop heureux de voir enfin quelqu'un à qui parler.

Alors que je m'approchais d'elle, je vis son chariot, et reconnu ce pokémon. Cette Banshitrouye était appelé la Fossoyeuse du Désespoir, et c'était celle qui s'occupait de nettoyer les routes et les forêts des cadavres. On raconte que tous ce qui lui ont parlé sont, soit tombé malade, soit mort. Mais après tout, n'était-ce pas que des rumeurs ? Peu de monde l'avait déjà vu un jour, et personne ne voulait la voir d'ailleurs. Pour tous, c'était l'incarnation d'Yvetal. Mais je n'avais que faire. Jamais personne ne lui avait parlé, alors que, si ça se trouve, elle avait saine d'esprit, malgré son macabre métier.

"Magnifique temps n'est ce pas ?" dis-je légèrement essoufflé par ma descente "Ça nous ferait presque oublier les malheurs qui tourmentent le monde.  Ce n'est qu’éphémère, mais c'est pour ces petits moments de bonheur que nous nous battons tous. Me tromperais-je ?"

Je ne savais absolument pas à quoi m'attendre de sa part. Mais j’espérais qu'elle était saine d'esprit.