Dans l'ordre des évidences, l'eau ça mouille, s'assoir sur un Cacturne ça pique et les plaines de feu ça brûle. [PLAINES DE FEU]

Quel chaleur, une chance cependant qu'en cette période d'hiver, les choses n'était pas si insupportable qu'on ne pouvait le penser, mais la chaleur était bien présente mais l'humidité de l'hiver rafraichissait aussi vite que la chaleur venait. Venir ici était un coup à chopper un rhume à cause des changements bruts de chaleur.

Quelque chose sembla le troubler à l'horizon, comme un mirage. Une forme flou et dense à l'horizon. Il fronça les sourcils, la forme devenant alors plus précise. Cette forme était cependant trop lointaine pour vraiment distinguer ce qu'elle faisait. Mais la chaleur devait le faire halluciner, il lui fallait boire au plus vite.

Quel surprise il eut quand ce n'était pas une gourde mais une surface lisse et froide. Son esprit n'avait fait qu'un tour, quelqu'un tentait de lui voler une de ses gourdes. Effectuant un geste rapide de son bras pour asséner une petite attaque griffe de manière préventive à la surface étrangère, de sorte à ce que le choc soit fait comme une légère gifle pour empêcher un malotru de prendre un objet sans permission. Il fit un bond vers l'avant dans le même temps tout en se retournant, voulant voir de volte-face qui tentait cette tentative de larcin. C'était une Dimoret, visiblement assoiffée. Elle semblait aussi s'être battu. À en voir les traces de cendre et de sable collé à elle. Bien qu'il aurait voulu l'aider, il lui faudrait d'abord s'expliquer.

"Eh ! Ça ne se fait pas ce genre de chose là. Cela vous aurait arraché le bras de me demander de quoi vous rafraichir ?"

Kaiser avait le ton sec, non cause de l'assèchement de sa gorge mais surtout que ce geste lui avait déplu et il voulait bien le montrer à son interlocutrice. Elle semblait en avoir besoin mais devoir avoir recours à un vol pour se faire il ne le laisserait pas passer.

Oula. Kaiser venait de tomber sur une jeune dame qui semblait péter plus haut que son cul sans honte. Que dire qu'on se détache de la masse pour des choses pareils, c'était soi un bel illuminé, soit un noble assez égocentrique qui le faisait. Le général ne fit à peine attention à l'incompréhension de la dame quant à son expression. Il fut plus interrogé sur la curiosité de cette femme. M'enfin, il n'avait pas le temps de s'y consacrer.

"Je suis simplement un mercenaire. C'est le genre de métier qui laisse des marques... Je partais prendre un contrat à la forteresse mortelle. Tu peux baisser ta garde. Je n'ai rien contre toi et tu ne devrais en avoir aucune contre moi."

Qu'elle se contente de ça, Kaiser n'allait pas parler de tout à une inconnue pas très chaleureuse (faisant beaucoup de contraste avec l'endroit pour le coup.). Il tourna la tête, comme s'il regardait l'horizon, mais son œil loucha surtout sur une ombre, si c'était la même que tout à l'heure, elle s'était rapproché. Quelque chose n'allait pas. Une illusion ? Un reflet, peu importe, dans les deux cas, il ne devrait pas pouvoir se faire blesser par ce dernier. Cela n'étant qu'une image rémanente. Si c'était l'œuvre de la dimoret, elle devait avoir une belle maitrise de ses capacités pour rendre le reflet indépendante, l'image rémanente ne pouvant que reproduire le mouvement de l'original. Il tourna de nouveau la tête contre son interlocutrice pour lui faire des adieux.

"Je dois partir désormais. C'est dangereux pour qui que ce soit ne pouvant vivre en milieu caniculaire ici."

Étrangement, Kaiser avait l'intuition que de simplement tenter de raisonner cette dame ne suffirait pas à l'écarter de sa route, un combat allait peut-être devoir être envisager. Mais dans ce cas là, elle serait surement moins avantagé que lui, devait certainement plus subir les effets de la chaleur que lui. Et il avait toujours quelques réserves pour tenir contrairement à elle.

C'est une blague? Si ça l'était, ce n'était pas drôle. De toute façon, rien n'était drôle dans le monde d'Actoria. Tout n'était que sombre et mal. Pas de place au sentiment, bon comme mauvais. Certains pouvaient bien la considérer comme illuminé ou folle, et même parfois comme égocentrique. Mais elle s'en moquait, le monde tourne sur un axe différent par personne. Si elle était à l'opposé de ceux ci, les normaux, elle s'en moquait. L'important c'était de le purger. Elle ne pouvait fonctionner autrement, pas après tout ce qu'elle avait fait.

Je suis simplement un mercenaire. C'est le genre de métier qui laisse des marques... Je partais prendre un contrat à la forteresse mortelle. Tu peux baisser ta garde. Je n'ai rien contre toi et tu ne devrais en avoir aucune contre moi.

Vraiment, il ne voulait lui répondre. Refus de coopération pour une cause noble, combien voulait il donc baisser son cota? Enfin, une cause noble, plutôt sa propre cause. Très clairement il évitait toute discussion avec elle, malgré la quelconque conviction qu'elle avait. Cependant, l'inconnu bien trop prétentieux pour dégner répondre à une jeune demoiselle qui visiblement n'a rien fait regardait son reflet. Enfin, visiblement, elle avait fait quelque chose. Des cendres noirs collés à sa joue du front à la lèvres n'avaient rien de bien angélique. Cela ne faisait rien penser de bon dans les autres, les simples d'esprit, c'est à dire les plus refermé. Le sang pour Actoria n'avait rien de mal, c'était comme un trophée, un trophée fort qu'elle chérissait pour bien des aspects. Son esprit ne pensait pas vraiment que c'était le moment de les énumérer tant ils étaient nombreux.

Pour en revenir à son ombre, Elle continuait de se rapprocher. Avec le temps elle savait la contrôler, détachée de ses propres gestes. Au début, elle devait vraiment se concentrer mais maintenant elle était capable de gérer deux corps en même temps. Ses compétences martiales étaient certes fortement réduites mais lors d'une bataille contre un personne se défendait particulièrement, une seconde main n'était rarement de trop. Mais encore une fois elle ne devait penser à cela.

Sa proie, car c'est ainsi qu'elle caractérisait dorénavant son interlocuteur, repris la parole.

Je dois partir désormais. C'est dangereux pour qui que ce soit ne pouvant vivre en milieu caniculaire ici.

Non. Impossible, il ne le pouvait. Il ne pouvait fuir son destin et celui d'Actoria. Ce destin, ce même destin, avait décider de leur confrontation.

Non

Dit elle d'une façon spontanée et glaciale, au plein milieu du désert. C'était un non autoritaire et puissant, provoquant parfois même des frissons dans la peau des plus durs. Son nom dégageait une puissance, un aura sombre, de mauvais augure pour les superstitieux. La proie ne bougeait plus. Actoria avait le regard caché par sa crête lui faisant de l'ombre. Ainsi elle ne pouvait voir l'attitude de son adversaire et inversement. Mais elle serrait des dents.

Je te demande pour quel cause tu t'ai battu, je dois établir ton cota pour savoir si tu mérites la mort et tu fuis tel un arcanin, la queue entre les jambes

Elle ne laissa le temps à l'autre de répondre. En effet, elle donna un violent coup de griffe dans la gourde qui était tombé au sol. Ses griffes avaient pénétrées violemment le sable pour cela mais la force et la rage du dimoret avait pallier et le coup était puissant et précis. La gourde fonça à toute allure sur la proie mais manque de chance ou de précision, elle passa à côté, de peu.

Je ne peux te laisser partir. Je ne peux le faire sans savoir. Et puis ce que tu ne comptes pas le dire toi même, je vais devoir te l'extirper. Et lorsque je le fias je ne me retiens pas. Je risque d'aller beaucoup trop loin. De toute façon, peut importe ta cause ce que j'ai vu t'assigne un cota bien assez négatif pour que je me laisse

Elle était paré. Elle ne semblait pas forte et vider de son énergie. En effet la chaleur la pesait, mais sa rage faisait qu'elle était encore plus forte, qu'elle surmontait le chaleur, voir même qu'elle en tirait profit. Il ne fallait pas la sous estimer, surtout au vue de la frappe puissante dans la gourde qui était tombé bien plus loin. Pret à sauter à tout moment, elle laissa l'autre commencer. Honneur aux faibles.

Elle finit juste par dire

"Actoria, l'âme glacée, absolument pas ravi de te rencontrer"

Dit elle en se léchant une goutte de sang noir de suie, s'étant un peu trop approcher de sa bouche.

L'Âme glacée, la tueuse sans pitié, crainte de beaucoup, allait se battre

H.RP:

Un cota ? Oh non... Ne me dites pas qu'il s'agissait encore d'un de ces mégalomanes qu'y se permettait d'être juge, partie et bourreau des autres ? Kaiser ironisait dans ses pensées les menaces qu'elle lui faisait. Qui était-ce donc ? Quelqu'un qu'y avait été mal jugé ? Une personne ayant assisté à un crime que personne n'a relevé ? une personne ayant vu un proche mourir impuissante ? Kaiser en avait vu des comme ça au fil des années, certains après être passé dans la guilde, parfois même en en sortant à cause d'un différent d'autorité. Au final ces individus étaient plus dangereuse que les escrocs qu'ils arrêtaient au nom de leur jugement. Et si en plus c'était une femme. Ce qu'y allait être encore plus dur de lui expliquer avec tact et doigté vu la saute d'humeur qu'elle semblait avoir.

Kaiser lâcha un soupire, presque ennuyé. Un reflet lumineux se dégagea de son corps métallique. Les muscles de son corps s'étaient en vérité tendu pour user de mur de fer, lui permettant de parer à toute offensive. Son adversaire pouvant l'attaquer dans le dos. Il ne se souciait guerre de ce que l'adversaire pouvait lancer au final. Kaiser était certifié à la glace et au ténèbres. Reste d'autres surprise qu'elle pouvait sortir mais il pouvait toujours avoir une méthode pour la déjouer. Il tourna tout juste la tête, pour la dévisager d'un seul œil, son mauvais œil qu'y plus est. Comme pour lui dire "J'ai beau ne presque plus rien distinguer de cette œil, je te vois venir à des kilomètres."

"Je le suis bien moins que vous. Qui êtes vous pour juger un mercenaire louable qui aura protégé sa patrie des années durant avant de faire main charitable dans un pays sous emprise dictatoriale ?"

Il ne comptait pas attaquer, dans cette chaleur ce serait se fatiguer bien trop rapidement et pour rien. Mais une confrontation semblait inévitable. Kaiser avait appris à ne jamais refuser une valse. Autant rentrer dans la danse non ?

"Pourquoi je me bats ? Pourquoi te bats tu ? Au fond ça t'importe peu. Tout ce que tu veux c'est tuer. Et c'est justement pour cela que je lutte. En garde !"

Dans son mouvement pour se mettre en garde, ses mains s'entrechoquèrent pour déployer son strido-son, un lourd echo se propagea dans le grand espace cendré de flamboyant. Le son était déjà bien désagréable de manière proche. Sa déconcentration d'un bruit aussi intense risquait de suffisamment la déstabiliser pour que sa garde en pâtisse. Il ne comptait pas se battre mais c'était pas pour autant qu'il n'allait pas se défendre.