Promenons-nous dans les bois ♪

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Je regardais à travers la fenêtre de ma chambre, dans le château obscur. Du brouillard, tellement de brouillard, que du brouillard. Je ne voyais même pas le sol, tellement il y en avait ! Soupirant, je descendis de mon lit de paille et parti dans les couloirs du château. Passant devant les chambres des domestiques, des peu de domestiques... Aussi, ce n'était pas facile de survivre ici, en étant des servants... Je baissai les oreilles en secouant la tête, évitant de regarder la porte de ma tante. Où il y avait normalement écrit en gros "Ichigos-Fantassin". Une fois passée, je relevai la tête et poussa un lourd soupir, continuant ma route vers la sortie.

Je dus m'arrêter à plusieurs reprises, pour faire les tâches que m'imposait les domestiques en chef. Nettoyé par terre, servir les fantassins de leurs putride nourriture ou bien tout simplement aidé les Ecuyers... Des tâches tous plus horrible les uns que les autres. Je sentis les larmes me monter aux yeux quand l'un des fantassins me frappa au flanc, parce que je ne l'avais pas servis assez rapidement. Il me mit un autre coup en se rendant compte que j'étais au bord des larmes. Rapide, je me retournai et m'en alla vers la sortie. J'avais terminé ce que j'avais -devais- faire. Donc, je devais avoir quartier libre. Enfin, j'allais pouvoir m'éloigner de ma satanée tante ! Je grimaçai de douleur quand une douleur au flanc m'élança. Je tournai la tête et vit que le fantassin m'avait profondément touché: jusqu'au sang.

J'avais réussi à trouver quelques baies Oran pour calmer la douleur, mais cela n'arrangeait pas beaucoup... Passant quelque coup de langue sur ma blessure, j'essayai de faire cesser le sang. Mais bien entendu, ça continuait de couler... Bon, d'accord, pas en grande quantité, mais tout de même ! Et en plus, le goût métallique du sang me restait sur les papilles, me dégoûtant totalement. Je détestais tans tous ceux qui touchais au sang et à la chair ! C'est pour cela que je ne mangeais que des baies. Oui vous pouvez me traiter de végétarienne, je m'en fiche totalement. Au moins, je ne tue pas de vie innocente.

Mes pas finirent par me mener dans la Forêt morte. Une forêt -si vous ne l'aviez pas deviner- aux arbres noirs et aux peu de feuilles. La brise fraîche soufflait sur ma fourrure, et sur ma blessure. Me faisant de nouveau grimacer de douleur. Je détestait tant souffrir, avoir mal ! Et en plus, comme si ça ne suffisait pas, je m'étais perdu ! Vraiment. Je ne savais plus ou j'étais. Où je devais aller. Je sentis les larmes me monter aux yeux tandis que des bruits -que je préférais ne pas savoir d'où ils venaient- me faisaient à chaque fois sursauter. Mais où j'étais, bon sang ?!

« Y'a quelqu'un ? hurlais-je, Hé oh ! »

Je baissai la tête et continuai ma marche, tandis que je tremblai comme pas possible...

Invité

Promenons-nous dans les bois...

Le ciel s'était vêtu de son manteau bleu nuit, de ses étoiles lumineuses et de sa lune blanche. Le moment était venu de se réveiller. Après avoir dormi toute la journée dans la tête de cet être insignifiant, il prit enfin possession du corps, prêt à découvrir le vaste monde inconnu qui s'offrait à lui. Allongé dans l'herbe, entre quelques rochers, il ouvrit doucement les yeux et se leva avant de faire quelques pas. L'endroit était bien calme et silencieux, il semblait seul au monde. L'absol regarda longuement autour de lui, il fut terriblement déçu de voir qu'il était au pied de la montagne de l'infini, l'autre avait sans doute cru bon d'attendre le lendemain pour pouvoir continuer la route. Alors il allait devoir marcher, cela risquait d'être ennuyant, mais peut-être que cela vaudra le coup de faire un bout de chemin.Ce fut donc après un petit étirement, que le jeune absol commença sa balade.

Ne connaissant pas les lieux, il marcha dans des directions au hasard. Il se demanda s'il allait croiser quelqu'un durant la nuit, cela pourrait être amusant, mais qui se baladerait à une heure pareille ? Des êtres stupides, insignifiants et naïfs sans doute... Ils auront peut-être la malchance de croiser l'absol aux yeux rouges, il tentera de leur faire peur, faire de leur nuit des cauchemars éveillés et puis comme ça l'autre se fera rejeter à cause des rumeurs qui se propageront sur lui. Le pauvre petit, il ne comprendra pas, il ne sait même pas qu'il y a quelqu'un d'autre dans sa tête. Cette naïveté... Cette insouciance... C'était si ridicule.

Le paysage changea au fur et à mesure que l'absol s'enfonça dans la forêt, bientôt la forêt paisible, remplit de verdure, se changeant en une forêt sinistre, sans couleur. Seule la brume envahissait les lieux. Quand le félin au pelage blanc fit une pause pour regarder les alentours, il trouva cet endroit fort charmant au point de se sentir presque chez lui. Cet endroit respirait la mort et les ténèbres. Chaque pas que faisait le félin aux yeux rouges, cela produisait un bruit, comme des craquements de branches qui résonnaient dans la ténébreuse forêt. Un sourire malsain se dessina doucement sur son visage bleu, son regard rempli de malveillance cherchant une proie à travers la brume. Jusqu'à qu'une voix résonna dans la forêt, quelqu'un s'y promenait. Pauvre petite chose, à l'entendre crier "Y a quelqu'un ?", ce petit être devait être perdu et seul... Une proie facile...

Alors sans hésiter, l'absol se dirigea dans la direction où provenait la voix. Et à peine quelques minutes après, dans un silence, il vit au loin la silhouette d'une petite créature. Son pelage était de couleur noisette, il était petit, seul, marchant la tête basse. Il s'en approcha un peu et remarqua qu'il tremblait, tremblait-il de froid ou de peur ? Qu'importe, pour le jeune absol c'était l'heure de s'amuser un peu. Il avança tranquillement et silencieux, son ombre passa au-dessus du petit pokémon aux couleurs noisette, jusqu'au le plonger encore plus dans l'obscurité et d'une voix froide le grand félin prononça ces paroles.

« - Es-tu perdu mon petit ? Viens, je te raccompagne chez toi... »

Son sourire malsain grandit sur son visage, il allait prendre son temps avec cette petite chose, lui faire regretter d'être sorti pour se balader. Il était sûr qu'après ça, ce pokémon n'allait plus sortir de chez lui la nuit. Rien que d'imaginer d'être son cauchemar le fit légèrement rire, un rire sinistre. Maintenant, il attendait la réaction du petit évoli, allait-il fuir ou faire face ? Malheureuse petite chose, qu'importe le choix qu'il ferra l'absol le suivra. D'ailleurs, le félin blanc s'assit tranquillement et continua un peu de parler avec la même froideur dans sa voix.

« - Je me nomme Sephiroth. Ne crains rien... Je ne te ferrais aucun mal.. Ou du moins pour l'instant... »

codes par shyvana

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Bon sang, mais pourquoi j'étais allé à la Forêt Morte... ? En plus avec ma blessure au flanc qui me faisait fichtrement mal... Si j'avais sus, je ne serais même pas partis du château... Mais se qui était fait, était fait. Je ne pouvais pas retourner en arrière. Soupirant doucement, je continua de marcher dans la forêt en espérant trouver -enfin la sortie. Mais se n'était pas facile, pas facile du tout... Et en plus, avec les racines des arbres qui me faisaient tomber et les branches d'arbres qui me griffaient soit le visage, soit les flancs. Pile à ma blessure...

Je finis par m'arrêter, fermant les yeux pour essayer de me calmer... Mais dès que je rouvris les yeux, je ne vis absolument rien. La forêt, déjà assez sombre, l'était encore plus maintenant... Me mordant la lèvre, je me rendis compte que se n'était pas la forêt qui me plongeait dans le noir: C'était un pokemon... Je voulus reculer, mais mes pattes ne m'obéissaient plus: J'avais trop peur. Et c'était à peine si mes dents se m'étaient à claquer...

« Es-tu perdu mon petit ? Viens, je te raccompagne chez toi... »

Ma petite... J'aurais tout de même préféré qu'il dise m'a petite... Mais se fut sa voix qui me fit de nouveau frémir. Une voix glaciale, dépourvue d'émotion. Un peu comme celle de ma tante... J'aurais put penser que c'était elle, cette ombre, mais la voix était plus grave: Une voix de mâle... Et à moins qu'Ichigos m'est mentit, elle était une femelle... Soudain, l'être poussa un rire malsain... Comme si ça ne suffisait pas. Je tremblais comme une feuille, j'étais complètement tétanisée ! Me mordant la lèvre, je m'empêcha de crier. Mais ça n'empêcha pas mes larmes de briller dans mes yeux. Tremblante, j'essaye de reculer. Mais mes pattes ne m'obéissaient toujours pas, je jura en silence...

« Je me nomme Sephiroth. Ne crains rien... Je ne te ferrais aucun mal.. Ou du moins pour l'instant... »

Et bien, je ne savais pas si je devais sauter de joie ou crier... Je plissa légèrement les yeux, brouillant ma vue de mes larmes, comme si ça ne suffisait pas... Finalement, j'arriva enfin à reculer, de deux pas. Je déglutis quand je le regarda, ses yeux -si c'étaient bien ça- luisaient d'un rouge sang flippant...

« Je... Je n'ai pas besoin... D'aide monsieur... Enfin si... Mais non... » balbutiais-je.

Je continua de reculer avant de me cogner contre un arbre. Ravalant un juron qui me brûlait la langue, je regarda l'inconnu dans les yeux. Et je remarqua enfin qu'il ressemblait trait pour trait à Ikana... La bras droit de la Reine Noir... A part bien sûr qu'elle, elle avait des ailes et une longue mèches... Et que son visage était rouge et celui du pedophile, bleu nuit. Ça devait-être un Absol... Enfin, je pensais...

« Je finirais bien par trouver la sortie... Monsieur Absol... » soufflais-je en baissant la tête.

J'espérais qu'il s'en aille, pour que je puisse m'enfuir. Parce que je n'aimais pas trop cette situation... Enfin je n'aimais pas du tout ! Des larmes se refirent apparaître, coulant doucement sur mes joues. Je maudis en silence ma faiblesse...

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Promenons-nous dans les bois...

Une petite créature envahie par la peur, voilà ce que Sephiroth avait devant lui. De sa petite voix de fillette, elle balbutia quelques mots avant d'en souffler d'autre en baissant la tête. Ses yeux étaient remplis de petites larmes qui coulaient doucement sur ses joues. Faible et fragile... Insignifiante et inutile... Pourquoi le monde était-il remplir de pokémon comme elle ? La vie était dangereuse et pleine de mauvaise surprise, il fallait être fort, courageux et remplit de volonté pour pouvoir les affronter, alors comment vouliez vous que le monde continu d'avancer si on se retrouvait avec des bestioles qui ne feront que pleurer à la moindre frayeur et qui n'oseront plus bouger, tétanisé par la peur ? Il fallait survivre dans la vie et non la vivre pleinement comme on l'entendait.

Pendant qu'il regardait silencieusement la petite évoli, une idée venait envahir se penser : ce petit pokémon semblait bien seul, sans vraiment de but dans la vie ou du moins il espérait. Mais si cela était le cas, pourquoi ne pas l'utilisait ? L'utilisé de la manière suivante : la faire devenir ce que lui, il était, lui. Lui apprendre que la vie était monstrueuse et que parfois il fallait faire des choses affreuses pour pouvoir survivre. La faire son apprenti ou plutôt son esclave. Il imaginait déjà cette petite évoli, toute maigre et amochée, allait réclamer de la nourriture dans les villages ou aux passants, qui résisterait à sa petite tête si adorable ? Et puis sa petite taille pouvait être pratique pour se faufiler dans des endroits étroits, que Sephiroth ne pouvait passer. La faire devenir son souffre-douleur, sur qui l'absol pourrait se défouler quand la colère montait en lui. Oui, cela était une forte bonne idée, sauf qu'il y avait un détail qui pourrait l'en empêcher... Son maudit autre lui. Peut-être qu'il fera l'inverse de ce que lui voudrait faire... Rendre ce petit évoli son amie, lui montrer qu'il n'y avait pas que des orages dans la vie, qu'il pouvait y avoir un splendide soleil qui émerveillait nos journées... Rien que de penser à toute cette joie, cette gaieté, cela le dégoûtait énormément. C'était son problème numéro un, qu'il devait à tout prix s'en débarrasser, les nuits ne duraient pas éternellement, il avait, serte, plusieurs heures avant l'aube... Mais cela ne lui suffisait pas.

Enfin bref, il était temps de s'occuper de la petite maintenant. La ramener chez elle, histoire de voir au moins où elle habite, cela pourrait être intéressant. Le jeune félin blanc soupira longuement, ferma les yeux pendant quelques instants, avant dès les rouvrir. Il allait devoir se calmer, d'être un peu moins menaçant, cela risquait d'être difficile pour lui. Lorsqu'il prononça ses paroles, il tenta d'éviter de parler froidement comme il en avait l'habitude, le ton de sa voix était neutre.

« - Aller calme toi... D-... Dé-... heu... »

Il fit une petite pause cherchant le mot qu'il voulait utiliser, un mot qu'il n'aimait guère. Quand ce mot lui revint, il reprit la parole.

« - Désoler... Désolé de t'avoir fait peur... J'adore faire ça aux autres. Ne t’inquiète par, je ne te ferrais rien. Mais tu sembles vraiment perdu, es-tu sur de vouloir rester seule ? Je peux te porter sur mon dos si tu veux... »

Comme cela lui faisait horriblement mal au cœur, dire qu'il voulait bien l'aider, la porter... Quelle horrible sensation. Mais il n'avait pas le choix, s'il voulait avoir cette bestiole, la manipuler comme bon lui semble, il devait tout d'abord gagner sa confiance... Bon, cela était peut-être déjà perdu d'avance, mais autant essayer. Gardant un visage neutre, il essuya les petites larmes du évoli, mais au fond cela le dégoûtait de faire ça. Il ne fallait pas que sa proie le devine, autant rester le plus neutre possible.

« - C'est quoi ton nom, petite évoli ? »

Il s'allongea doucement sur le sol pour être à la hauteur de la petite, histoire de ne pas l'effrayer davantage et comme ça, si elle voulait aller sur son dos, elle pouvait y monter.

codes par shyvana

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Que je détestais cette sensation, cette sensation d'impuissance... Si seulement j'étais resté comme quand j'étais gamine: Capricieuse, oui, je l'avoue. Mais j'étais aussi forte... Je savais dire mes idées et m'interposer, j'arrivais -bien qu'en faite, je me doutais que c'était seulement mes parents qui me disaient ça pour me faire plaisir- à me faire respecter... Et là, je n'inspirais qu'une seule chose: La pitié. Même mon cousin et ma cousine avaient pitié de moi, preuve: à chaque fois que j'étais blessé, ils me soignaient... Par moment... Dès fois... Selon leur humeur... Et tout ça, juste par puer pitié... Soupirant intérieurement, je me demandai qui pourrait me faire "changer", me faire devenir plus forte... Mais, cela n'arrivera jamais: Qui voudrait d'une Evoli faible et lâche comme amie ou... Compagne...

J'entendis un soupir, venant de l'Absol. Levant timidement les yeux, je le vis les fermer. Bon... Et je fais quoi maintenant...? Subitement, le pokemon ténebre ouvrit les yeux et me regarda... Je ne savais absolument pas quoi faire: Fuir ? Combattre ? Me jeter à ses pattes en le suppliant de me laisser la vie sauve ? Bon, pour la dernière proposition, on passera, hein... Okey, j'étais pitoyable et j'avais pratiquement plus de dignité, mais me jeter à ses pattes... Je savais me retenir, tout de même... Je crois...

« Aller calme toi... D-... Dé-... heu... »

Je penchai légèrement la tête, il semblait avoir du mal à dire le dernier mot. Mais sa voix me rassura tout de même, enfin, elle était désormais "normal" et plus "flippante". Mais je me demandais tout de même ce qu'il voulait dire, dé- quoi ? Je me mordis l'intérieur de la joue pour éviter de sourire: Désolé. Il voulait dire Désolé. Mais comment une personne peut-elle autant galéré pour dire ce mot ? Il devait-être quelqu'un qui s'excuse pas très souvent... Peut-être même jamais !

« Désoler... Désolé de t'avoir fait peur... J'adore faire ça aux autres. Ne t’inquiète par, je ne te ferrais rien. Mais tu sembles vraiment perdu, es-tu sur de vouloir rester seule ? Je peux te porter sur mon dos si tu veux... »

Et voilà ! C'était Désolé, j'en étais sûr ! Par contre, le "j'adore faire ça aux autres" me mit tout de même en froid... Fallait me comprendre, après tout, apparemment, il aime faire peur aux autres ! Par contre, je peux pas m'empêcher de me demander qui était ses autres... Mais il me faisait tout de même peur... Beaucoup, même. Je le vis ensuite essuyer mes larmes, ce qui accentua ma méfiance envers lui... J'hésitais entre le suivre, ou pas... Après tout, peut-être qui voulait vraiment m'aider... Ou peut-être qui voulait pas, et alors si je le suivais, j'allais prendre chère sur ma virginité... Que choisir...?

« C'est quoi ton nom, petite évoli ? »

Ne lui répond pas... Mens lui... Di-lui un faux nom... Ne dis pas ton vrai n...

« H... Herz... » soufflais-je en tournant la tête, évitant de croiser le regard du Absol.

Quelle abrutie... me traitais-je mentalement. Soufflant doucement, je me frottai la nuque de ma patte.

« Je m'appelle Herz... Mais... Euh... Ne vous inquiétez pas monsieur, je trouverais bien mon chemin... De toute façon, je ne comptais pas retourner... Chez moi... »

Je poussai un long soupir, ouais, je ne comptais pas retourner chez moi... Après tout, qui j'allais y retrouver ? Ma tante... Et c'était bien la dernière personne que je voulais voir ! Et en plus, j'avais envie de visiter un peu le pays Rénégats... En essayant -cette fois-ci- d'éviter les pédophiles et les assassins.- Soudain, je poussai un faible gémissement. Ma blessure au flanc me faisait un mal de Caninos...! Et comme si ça ne suffisait pas, elle se remettait à saigner... Rah ! J'en avais marre !

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Promenons-nous dans les bois...

Herz... Quel nom peu commun, on n'entendait pas ça tous les jours et encore heureux ! Le prénom Sephiroth était beaucoup mieux, beaucoup plus ne classe que Herz. Pauvre petite, sa mère l'avait-elle vraiment appelé comme ça. Quel horrible prénom et dire qu'elle allait le supporter jusqu'à la fin de sa vie. Enfin bref, le fait qu'elle ne comptait pas rentrer chez elle fit légèrement sourire l'absol, en effet il pouvait l'emmener avec lui dans ce cas-là ! Si personne ne tenait à elle aucune annonce de disparition se répandrait dans les royaumes. Cela était tout simplement parfait ! Mais il fallait à présent la convaincre de voyager avec lui, de lui faire confiance... Ce qui risquait d'être une chose pas facile... Ho et puis après tout... Pour se forcer alors qu'il pouvait faire plus simple.

« - Si tu n'es pas prêt de rentrer chez toi... Je te propose de voyager avec moi ! Cela pourrait être sympa, moi, je ne suis pas ici depuis longtemps et je compte bien découvrir le monde ! Alors ne pourquoi ne pas faire ça ensemble ? »

Il se rassit, attendant la réponse d'Herz. Si elle était d'accord, cela serait parfait, mais si c'était le contraire, tant pis, il l'emmènera quand même de force. Il leva les yeux au ciel pour regarder la position de la lune, il avait encore le temps, la lune n'était même pas à son zénith. Mais l'impatience se fit remarquer, il n'allait quand même pas passer la nuit à tenter de convaincre ce ridicule pokémon . Il avait autre chose à faire que rester planter là, avec une gamine qui ne fait que pleurer.

« - Alors ? Oui ou non ? »

Il se leva et s'étira, avant de bouger un peu pour se dégourdir les pattes. Il s'ennuyait tellement... Si cette patience l'amenait à quelque de déplaisant, la petite Herz allait en payer les conséquences. Ho et puis zut... À quoi bon d'attendre. Il attrapa Herz par la peau du cou, sans lui laisser le temps de répondre, puis commença à marcher en l'emmenant. Il ne pouvait plus parler, mais un peu de silence n'était pas de refus.

Il marcha quelques minutes avec la petite évoli tenue par la peau du cou. Avant de faire une pause et de regarder autour de lui. Tout se ressemblait, aucun moyen de retrouver son chemin, alors il ne décida se grimpa dans un arbre, il sauta de branche en branche jusqu'à arriver au sommet. Il posa Herz sur une branche près de lui, si elle tentait de s'enfuir, elle risquerait de se blesser, mais cela pouvait être amusant de la voir tomber de l'arbre. En tout cas, la vue d'ici était magnifique, la nuit habillée de ses étoiles, la forêt envahie par la brume et l'ombre du château au loin... Cela était si sinistre... Si beau... L'absol pourrait rester la toute la nuit pour admirer ce paysage. Il jeta quelque coup d'oeil sur Herz, histoire de voir comment elle s'en sortait sur la branche, avant de regardait de nouveau le paysage dans le plus grand des silences... Le vent frais vint ébouriffer doucement le pelage blanc du félin, il aimerait tellement vivre plus longtemps et pas seulement les nuits. Il soupira doucement avant de détruire le silence.

« - Vois-tu, petite Herz... Parfois, la vie t'impose des choses et ne te laisse pas le choix... Ce sont des problèmes que beaucoup aimeraient s'en débarrasser... Mais la plupart sont faibles au point qu'ils les supporteront jusqu'à la fin de leur jour. Mais moi, je ne veux pas de ça...Moi, je veux combattre. Cette chose qu'on m'a imposée... Un jour, je m'en débarrasserais... C'est pour cela que je voyage. Et toi ? Qu'est-ce que la vie t'a imposé ? Tu as déjà un horrible nom, qu'est-ce que la vie peut t'imposer de plus ? »

Il fit une pause, pour laisser de nouveau le silence gouverner. Il en profita pour fermer les yeux quelques instants, avant de les rouvrir et posa son regard sur la petite évoli.

« - Si tu m'accompagnes dans mon voyage, je t'aiderai à devenir plus forte, plus courageuse, ainsi toi aussi... Tu pourras te débarrasser de ce que la vie t'a imposé. »

Il la regarda longuement avant de regarder le ciel étoilé.

« - Tu verras... Tout ce que je vais te montrer sera la réalité... Tout ce dont tu te rappelleras ne sera qu'illusion... »

codes par shyvana

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« Si tu n'es pas prêt de rentrer chez toi... Je te propose de voyager avec moi ! Cela pourrait être sympa, moi, je ne suis pas ici depuis longtemps et je compte bien découvrir le monde ! Alors ne pourquoi ne pas faire ça ensemble ? »

"Oui, bien sûr que je veux venir avec vous ! Bon, d'accord, je ne vous connais que depuis quelque minute, mais ce n'est pas grave ! Et en plus, je suis sûr qu'on s'amusera bien tous les deux !" Voilà se que j'aurais répondu. Mais que je ne le dirais sûrement pas ! Soupirant doucement, je cherchai quoi dire. Finalement, je me retrouverais comme tout à l'heure: A deux choix qui me conduisaient droit vers la mort... J'vais vraiment finir par croire que je suis maudite. Bon, sérieusement, je pouvais faire -ou dire- quoi, là ?
Que je détestais me retrouver dans cette situation !

« Alors ? Oui ou non ? »

Non ! Je ne viendrais pas avec toi, va crever ! Voilà se que j'aurais aimé répondre... Mais, disons que je tenais tout de même à ma vie. Un peu beaucoup. Je déglutis: Je devais dire quoi en faite, là ?

Pendant que je réfléchissais à une réponse, je sentis des crocs se planter dans mon cou. Poussant un léger cri de surprise, Sephiroth m'attrapa par la peau du cou et m'entraîna je ne sais où. Et bien, c'est qu'on était haut, de la gueule de l'Absol ! Mais le pire, je pense, c'était bien cette sensation de balancement... Mon corps qui bougeait de droite à gauche, sans que je puisse rien faire... Et aussi le vide sous mes pattes, comme si je volais: Et croyez moi, voler, c'est bien la dernière chose que j'aimerais faire !

Sephiroth continua sa marche, tandis que moi, je me sentais devenir folle: Y pouvait pas me poser par terre, au moins deux minutes ?! Et ma réponse m'arriva quand il se mit à monter un arbre, branche par branche...
Il ne pouvait pas s'arrêter, sérieux ?! Soupirant doucement, je me rendit bien compte que ça ne servait à rien de râler, comme disait ma tante: "Travaille au lieu de Râler ! Se ne sont pas tes râles qui vont nettoyer le sol à ta place !" bien que cette phrase, au début, je n'y comprenais absolument rien... Faut dire, ma tante ne sait si bien pas articuler, qu'on dirait que ses paroles sont en étrangers...

Arriver à la plus haute branche, l'Absol me lâcha à côté de lui. Poussant un cri de surprise, je m'agrippa à la branche en enroulant mes pattes autour et en y plantant mes griffes. Mais j'allais tombé, là ! Après plusieurs minutes d'acharnement, j'arriva à me stabiliser. Bien que j'étais à deux doigts d'hurler: J'avais, sans faire exprès, baisser les yeux et regarder "le vide"... Et je venais de découvrir que j'avais le vertige... Pire comme journée, tu meurs...

« Vois-tu, petite Herz... Parfois, la vie t'impose des choses et ne te laisse pas le choix... Ce sont des problèmes que beaucoup aimeraient s'en débarrasser... Mais la plupart sont faibles au point qu'ils les supporteront jusqu'à la fin de leur jour. Mais moi, je ne veux pas de ça...Moi, je veux combattre. Cette chose qu'on m'a imposée... Un jour, je m'en débarrasserais... C'est pour cela que je voyage. Et toi ? Qu'est-ce que la vie t'a imposé ? Tu as déjà un horrible nom, qu'est-ce que la vie peut t'imposer de plus ? »

Et bien, il devrait faire carrière dans la Philosophie... Franchement... Mais n'empêche, pour qui il se prend à dire que j'ai horrible nom, il a vue le sien ?! Pff... Je fis une légère moue: Y pouvait pas tourner sept fois sa langue dans sa bouches avant de parler ? Au moins, ça éviterait qu'il sorte des conneries.
Le silence s'installa de nouveau. Je. N'en. Pouvais. Plus. Vraiment. Sérieusement. Je dus me mordre la lèvre pour m'éviter de crier, et en plus, vue ma situation -en haut d'un arbre, avec le vertige- il valait mieux pas que je hurle... Ça risquerait de foutre Sephiroth en rogne, surtout...

« Si tu m'accompagnes dans mon voyage, je t'aiderai à devenir plus forte, plus courageuse, ainsi toi aussi... Tu pourras te débarrasser de ce que la vie t'a imposé. »

Je détourna les yeux: Sa proposition était alléchante... Je dus me mordre violemment la langue pour éviter de dire "oui" ou "je peux vraiment changer ?", bien que cela m'arracha un léger couinement. Je n'avais qu'un mot pour me décrire, en se moment, et c'était pitoyable... Mais sans rire: être plus forte et plus courageuse, c'est se que je voulais de tout mon cœur ! C'était mon rêve, de changer... Je me lécha les babines, m'imaginant plus forte, m'imaginant entrain de donner des ordres, m'imaginant entrain de combattre... Oui, j'étais réellement à deux doigts d'accepter la proposition de Sephiroth...

« Tu verras... Tout ce que je vais te montrer sera la réalité... Tout ce dont tu te rappelleras ne sera qu'illusion... »

Alors là... J'haussa un sourcil en le regardant.

« Je suis vraiment désolé, monsieur Sephiroth, mais je ne pense pas pouvoir partir... Et puis, vous savez, être plus forte ou plus courageuse... » je soupirai « Je pense pas que j'y arriverais. Enfin, faut pas trop y croire, quoi. »

Je détourna les yeux, les dirigeant vers le sol. Un frisson traversa alors tous mon corps.

« On est beaucoup plus haut que je ne l'aurais pensé... » murmurais-je.

Uuuuuup !

» Si nous ne commandons pas, à quoi servons nous ?
» "C'est toi que j'entends, que je vois, Dans le désert, dans le nuage ; L'onde réfléchit ton image ; Le zéphyr m'apporte ta voix."
» Nous avons besoin de savoir.
» Votre avis nous intéresse !
» Broyons nous la tronche les amis !