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| Sujet: Une rencontre innatendu ... [ PV FOL VALKIRY ] Lun 21 Juil - 19:05 | |
| La journée avait été longue. Longue et drôlement chaude pour le lieu où il se trouver. L’humeur de Daiki en avait pris un coup. Depuis le coup d’état de la Reine Noir, il avait fuit la capitale, où il avait toujours vécu avec sa famille, pour vivre sa propre vie. Gloire à elle pour cela ! Il n’avait pas vraiment d’attache aux gens du Royaume mais cet événement avait été pour lui une porte de sortie, une échappatoire, qu’il ne fallait pas louper. Maintenant c’était dans la forêt morte que notre jeune Brocélôme vivait. C’était vraiment tous ce qu’il aimait. Des terres sombres, un ciel gris constant, très peu de visiteur et surtout aucun bruit de foule, de joie ou encore de festivité. En effet, depuis l’attaque que son père avait organisé contre lui, Daiki n’était plus le même, ne supportant plus la chaleur d’une belle journée d’été et surtout, surtout, le soleil et sa lumière qui rendait tous le monde joyeux. Non, lui il aimait la pluie et la fraîcheur. La solitude surtout. La chaleur plus un bain de foule et Daiki devenait fou.
Il avait passé la journée à retaper la souche dans laquelle il avait élu domicile. Un immense chêne frapper par la foudre. Petit comme il était, cette espace dans l’arbre était plus que parfait pour Daiki. Il c’était trouver très chanceux quand il l’avait découvert. Remettant bois et feuillages en place pour garder l’endroit quand même un maximum secret, il essuya les gouttes de sueurs qui perler son front et regarda autour de lui. Personne. Silence absolue … Enfin jusqu'à ce que son estomac se mirent à grogner. Il entra dans « sa maison » et attrapa sa sacoche qu’il mit en bandoulière. C’était l’heure d’aller chercher de quoi manger.
Il se dirigea alors vers un petit village au sud-ouest du Royaume Primera. Pas très grand mais tout de même accueillant et regorgeant de ressources. Daiki connaissait bien cette endroit : Le village du voyageur. Il avait pour habitude d’y venir en fin d’après-midi pour voler toutes sortes de nourritures et se tenir au courant des dernières nouvelles que certains voyageurs raconter aux personnes qui leur offrait l’hospitalité. Il se fit le plus discret possible. Zigzaguant à travers les ruelles sombres, rasant au plus près les murs à une vitesse folle. Il se cacha derrière des charrettes et profita que deux voyageurs discutaient pour leurs prendre quelques baies qu’il rangea rapidement dans sa sacoche. Il souris satisfait et regagna une ruelle pour partir et retourner dans la forêt morte déguster son festin en prenant soin mettre le reste de côté, bien à l’abri de tous visiteurs. Il fit seulement quelques mètres avant de se cogner contre un corps dur. Il recula d’un mètre et se frotta énergiquement le front en gromellant.
« C’est pas possible ça … »
Daiki allait rajouter une phrase bien moins agréable mais quand il releva la tête aucun mot ne sortie. Devant lui se trouver un Cizayox doté d’une carapace rouge carmin, teinté de reflets métallisés. Daiki observa alors son visage, un air sérieux et pas très amical y été dessiner. Il loucha sur Ses ailes et remarqua qu’elles étaient surdéveloppées, ce qui rendait son allure beaucoup plus inquiétante. Il ravala sa salive et regarda de nouveau le Cizayox dans les yeux. Finalement, il ne serait pas à la forêt avant longtemps … |
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Caligula
Date d'inscription : 06/07/2014 Messages : 119
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| Sujet: Re: Une rencontre innatendu ... [ PV FOL VALKIRY ] Lun 21 Juil - 19:34 | |
| Décidément, cette journée était extraordinaire. Toute mes entreprises s'étaient soldées par des réussites impeccables. Je n'en avais jamais vécu des aussi fructueuse.
Alors que je me promenais dans les nombreuses tavernes et auberges peuplant les bords des routes du vaste monde en me présentant comme un mercenaire, un Exelangue m'avait abordé et m'avais demandé, d'une manière très franche d'ailleurs, si je m'occupais des assassinats. Je lui fis croire que oui et, faisant croire que j'étais en manque d'argent, demandai si un autre commanditaire avait des missions à donner. Il me dit que oui et qu'il se trouvait dans un petit village, bien plus au sud. Je le remerciai et, d'un lumnocanon, le fis taire définitivement devant les yeux effarés des clients et de l'aubergiste.
Je sortis donc précipitamment de l'endroit avant que quiconque puisse réagir. C'était une de ces belles journées de fin d'été, où le soleil jouait entre les nuages et où le vent faisait doucement bruisser les feuilles des arbres à baies. Je me dis qu'il ne m'étais pas nécessaire de voler pour aller vers ce petit village. Mais le chemin risquait d'être long et je récupérai donc quelques petites baies pour la route, non sans être déçu de découvrir que l'alcool de figuy commençait à se faire rare.
Je partis donc, au grès des routes et des sentiers boisés, profitant un peu de ce temps qui risquait de se dégrader avec les mois à venir. Les arbres prodiguaient une ombre fraîche et je me posais par moment sur des souches pour faire des petites haltes, dégustant ainsi des baies dans et devant le plus beau tableau qui soit. Les blés des prairies ondulaient sous les caresses du vent, les pierres des routes étincelaient sous l'éclat du soleil et les arbres avant l'automne, prodiguaient au tout des couleurs magnifiques. Je me surpris même à penser que je pourrais rester là pour un temps, pour profiter du paysages. Mais je me rappelais à l'ordre. Il fallait que je purge le monde, et ma quête n'était pas finis.
Je repartis donc sur les chemins et, en suivant les panneaux sillonnant les routes, arrivai enfin dans ce pittoresque village appelé le Village du Voyageurs. Les rues étaient noir de monde et il y régnait une ambiance chaleureuse et conviviale. Des marchands ambulants vantaient les mérites de leurs produits, des forains exerçaient leur métier, c'est à dire, divertir les gens, et de nombreux curieux et/ou passants venaient les voir. Ils avaient beaucoup de succès à se que je voyais. Mais j'avais d'autres préoccupations en tête. Je devais savoir où se cachait le commanditaire et, si possible, ses employé(e)s.
Là commençais la traque, et je peux vous dire que ce n'étais pas de la tarte. Impossible de trouver le moindre renseignement du coté des marchands et des passants. Je fus donc contrains à re-jouer le mercenaire manquant d'argent, en espérant qu'il tomberais dans le panneau. J'entrai donc dans l'auberge la plus proche et y commandai un verre. Et, ce jour là, je peux vous assurer que Arceus en personne m'aidait dans ma tache. Un Kecleon arriva, attiré par mon apparence, et me demanda, d'une manière plus fine que l'Exelangue de la dernière fois, si j'étais un mercenaire. J'opinais, il me demanda si je m'occupais des meurtres. Je sentis mon adrénaline et ma joie monter en flèche. J'avais trouvé l'impure, et en très peu de temps qui plus est. Je lui dis donc que oui, je m'occupais des meurtres, mais jamais en ayant soif. Il compris et me paya un verre. Il décida de me donner les détails dans un endroit plus ... sûr.
Voyant que j'avais un autre verre à rembourser, il me le paya et nous sortîmes. Il me guida jusqu'à son humble demeure, situé non loin de la ville. Je rentrai donc et nous arrivâmes dans son salon. Il m'expliqua les détails du plan mais je n'écoutais pas, plus préoccupé par trouver une sortie. Et à un moment, il appela des Machopeurs pour me remettre une lettre, un laissé-passé pour je ne sais quelle raison. Je lui demandais alors si une quelconque personne aurait puis entendre notre conversation. Il me répondit qu'il vivait seul, seulement accompagné de ces 2 Machopeurs. J'en fus ravi.
[GORE (enfin je crois ...)] J'aillais donc prendre le laissé-passé de la pince droite et, à quelques centimètres de la main du Machopeur, je tirai un luminocanon tout en déplaçant ma pince gauche pour tirer sur l'autre. Ils se les prirent de plein fouet et moururent instantanément. Je braquai alors mes pinces sur le Kecleon, qui tremblait de peur. Je lui demandai ses dernières volontés. Il m'implora de ne pas le tuer. Ce fut la dernière phrase qu'il prononça. Sa tête explosa sous la lumière de mes rayons. Son sang vint se joindre à celui des Machopeurs tandis que sa cervelle refit la décoration de ce salon. Je me demandai comment un pokémon pouvait avoir autant de matière grise, bien que j'eus l'impression qu'il ne s'en était jamais servi. Son corps sans vie s’étala sur le tapis ornemental. Je sortis du salon, cherchai un point d'eau et me nettoyai. [FIN DU GORE]
Ensuite, je sortis de cette bâtisse, heureux d'avoir libéré le monde d'un autre impure. Je repartis donc du coté du village, allant vaquer à des occupations beaucoup plus surfaite. Malgré ma joie intérieur, je décidai, par prudence, de garder mon masque sérieux et peu sympathique. Comme j'avais un peu de temps devant moi, je parcourais les innombrables ruelles pour explorer le village. J'étais en pleine contemplation d'une gargouille en forme de Colimucus quand je sentis un choc sur mon flanc. Je me retournai vivement, en braquant ma pince droite sur la tête de l'inconnu. L'étourdi qui m'avais heurté était un Brocélôme. Ce qui m'étonna, je croyais que les Brocélômes vivaient exclusivement dans la forêt. Je ramenais ma pince vers moi, je ne le pensais pas dangereux. Il marmonnas des paroles incompréhensibles et il me regarda dans les yeux malgré son infériorité. Mais il fallait quand même que je lui fasse comprendre qu'il ne faillait pas foncer sur les gens.
"Hé p'tit con, fait gaffe quand tu te promènes, si tu heurtes tout le monde, un jour ou l'autre tu vas le regretter"
Je n'étais pas habitué à faire la moral au plus jeune et je trouvais ça un peu stupide d'ailleurs. Je me demandai ensuite qu'est-ce-qu'un Brocélôme irait faire dans une ville et surtout, pourquoi voulait-il en sortir par une ruelle mal-famé.
"Tiens mais j'y pense, qu'est-ce-que tu fous dans ce village et pourquoi tu veux en sortir par là ? Les Brocélômes ne sont pas sensés vivre dans des forêts exclus du monde ?"
Je ne faisais vraiment pas preuve de finesse à ce moment là, mais bon ... Au pire, si il s’avérait gênant, je le réduirais au silence. Si il fuyait le village parce qu'il y avait commis un meurtre, je le descendrais aussi. Il n'y a pas d'âge pour tuer.
Dernière édition par Fol Valkiry le Lun 21 Juil - 21:36, édité 2 fois |
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