Les raccourcis ne nous font pas forcément gagner du temps. [Munja]

La journée s'annonçait longue pour Kaiser. Après la visite d'un inconnu sur le camp. Le grand chef lui indiqua une mission assez précise. Une chose dont il avait déjà l'habitude. Ça l'embêtait de partir du camp mais Garuda saurait garder le fort. Il pouvait quand même avoir confiance en ça. Autrement Altaïr en ferait un Airmure qu'il serait ravi de déguster à l'orange.

Dans le même temps il admirait le marais sur le chemin. Tout était si serein, calme. On pouvait croire ce marécage hors du temps tant il semblait intact et épargné par les dix ans de la tyrannie du nouveau régime. L'air était d'une telle humidité qu'une épaisse brume entourait le marais. Cela donnait une atmosphère... Morbide à l'endroit. L’endroit déjà peu accueillant mélangé à cet épais brouillard en faisait une cachette idéale pour un criminel en cavale ou, pour le cas ici, un camp de résistant.

C'était donc avec son baluchon garni de mince provision et de ses effets personnels que Kaiser était en route pour la forteresse mortelle. Encore devait-il s'y rendre et c'était une partie la plus périlleuse de sa quête. Il pensait fort bon de couper par l'océan pour éviter des jours de marche en plus. Encore fallait-il trouver un bateau après dans les environs ou dans le pire des cas se faire une barque de fortune.

Il avait quitté la zone du campement depuis un certain temps, on ne distinguait plus que les arbres et les rochers plein de mousse autour. Alors qu'il réfléchissait à ça, non sans penser derrière à sa propre quête, qu'il s'arrêta et regarda derrière lui. Il avait flairé juste, quelqu'un le suivait. Une récente connaissance par ailleurs.

"Oh c'est vous... Qu'y a-t-il ? Vous présentez les futurs mourants ?"

C'était non sans une pointe de sarcasme qu'il s'adressait au fossoyeur, jouant presque avec la mort depuis 4 ans entre sa chasse à l'homme à Colombia et les affrontements qu'il faisait désormais ici. Il ne s'était pas invité aux négociations entre lui et le chef des Ravens comme il savait que ce dernier saurait gérer la chose seul comme à son habitude. De plus, il doutait que son avis aurait joué pour beaucoup. Connaissant le leader. C’était bien une chose qu’il pouvait parfois lui reprocher, il écoutait rarement bien qu’il entendait bien les choses. Mais ça restait un chef d’exception surtout en cette situation. C’était rare de trouver des gens si motivé et confiant en ces temps obscurs.

"Alors ? Vous avez pu avoir son accord ?"

Il allait devoir faire un bout de chemin avec lui vu comment les choses se présentaient, autant faire un peu de conversation avec lui. Mais qui sait ce qui se cachait d'autres dans ce sinistre lieu. On est jamais à l'abri dans le brouillard.

Je revenais à peine de cette entretien avec ce Flambusard que je j'eus à peine le temps de récolter du Morta ce chêne fossilisé prenant la couleur de l'ébène un bois fort précieux et ancien, en effet ce bois à reposé 5000 ans en ces lieux, il a vu la mer et l'eau coulé, il a vu le marais devenir marais, des centaines de générations de Sphaigne devenir tourbière.

Je le comprend en des lieux si calmes et vierge du passage des Pokémons j'aimerais me reposer une éternité mais pas toute l'éternité car les maîtres des âmes seront amenés un jour à se réveiller un jour au moment où toutes les âmes auront ouvert les yeux une fois. En réalité j'ai déjà réfléchis longtemps à la question et j'ai le temps plus que n'importe qui, si ce jour pouvait arrivé alors je serait en mesure de rencontrer mon maître je lui ai promis que à cette occasion j'aurais enfin une âme. Tout est flou, tout s'envole mais non pas vers le haut, à l'intérieur de moi. Était-ce hier que je lui ai fait cette promesse ?

-Oh c'est vous... Qu'y a-t-il ? Vous présentez les futurs mourants ? Alors ? Vous avez pu avoir son accord ?

-Dis-moi que pense tu connaître de la mort petit ?

C'est à peu près ce à quoi je m'attendais de sa part il est déjà aguerrit et connait un peu la mort, certainement pas autant que moi mais c'est mon métier et mon habileté qui veut ça.

Il semble en alerte il fait bien car certaines choses se cachent dans les marais pas des résistants cette fois, ni quelconque monstre de légende. Je pense aux bandits dont me parlait les villageois qui m'ont aussi renseigner sur la possible présence de Résistants dans le coin.

Et c'est à la sortit du marais qu'ils se cachent, ils ne sont pas vraiment nombreux mais ils se dirigent vers nous.

-Sort tes armes maintenant tu vas en avoir besoin d'en moins d'une minute.

Mince ils nous ont repéré et ils se préparent à nous encercler et je suis un bien piètre combattant. Comment va se débrouiller mon jeune ami ?

"Bien assez pour savoir que je ne dois pas m'y retrouver tout de suite."

C'est tout ce qu'il avait à lui répondre. Entre les pertes dans la fine lame et celle qu'il avait de temps à autre chez les ravens, il connaissait ce gout si amère de perdre un proche mais aussi de pas être loin de passer le tunnel.

Il ne put même pas lui répondre sur l'arrangement qu'il avait préparé que les ennuis arrivaient. Kaiser étaient toujours sur ses gardes mais il ne pensait pas se faire attaquer ici. Ce marais provoquait à la fois un sentiment de sureté et d'insécurité.

"Pas tout de suite. N'espérez pas m'apprendre mon boulot."

Il n'était pas à sortir les armes tout de suite. Ce n’était pas sa manière de fonctionner. Il devait d'abord voir ce qui présentait en face. De la brume sorti alors un... Non deux... Cinq ? Cinq démolosse ! Ces chiens de l'enfer les encerclaient déjà. Cinq canidés et une chaleur qui s'élevait toujours plus. En effet, pour affaiblir leurs proies, ces cabots formaient un cercle de feu autour du terrain de chasse d'un très petit diamètre. De sorte à ce que la chaleur les fatigue plus vite et que leurs chances de fuitent s'amoindrissent alors. Kaiser se mit dos à dos à Munja, ainsi ils pourraient couvrir de grand angle et se protéger mutuellement. Du moins il l'espérait.

"Je pense pas qu'ils soient là pour vous demander une inhumation."

Kaiser aiguisa ses lames de par sa danse-lame, n'étant pas en avantage de nombre, voir à se retrouver à se battre seul si le fossoyeur prenait la fuite, il lui faudra les surpasser en puissance et en résistance. De ce fait, il enclencha un mur de fer, bondant sa peau de fer pour la rendre plus résistante. Il ne serait peut-être pas utile de se battre mais il préférait se préparer.

Dos à dos avec le jeune Scalproie je réfléchissais à la manière de nous sortir de ce traquenard, les Démolosses avaient l'avantage du nombre je ne leurs auraient pas infliger beaucoup de dégats de toutes manière. Je pensais à la possibilité de fuite car étant un spectre je peux aisément fuir à travers le sol ou disparaître, mais ce serait abandonné mon jeune compagnon tout seul.

-Messieurs que nous voulez-vous ?

Je ne ressent pas particulièrement l'envie de tuer émaner d'eux je peux donc essayer de parlementer.

-A votre avis ? Tous votre argent et vos objets précieux.

-Petit je n'ai pas un poké sur moi.

Mon compagnon lança au Démolosse qui avait parlé une petite bourse en marmonnant quelque chose.

-C'est bien peu. Voyageur je vous laisse, j'aime les gens qui ne tentent pas de jouer aux héros.

C'était un très beau geste de sa part de payer à ma place et je peut lire en lui un tourment que j'aimerais aider à apaiser. Nous voilà à la sortie du marais je dois lui poser une question.

-Je vois en toi un désire qui t'habite jour et nuit et qui te hante. Qu'est-ce que tu recherche autant et qui te donneras tout ?

Tsss... De simples bandits qui voulaient de l'argent. Misérable. Mais dans la situation il lui valait mieux donner sa bourse, ses seuls économies pour la mission. Il n'avait plus grand chose pour acheter des vivres pour la suite des évènements. Cela le frustrait fortement intérieurement. Allant même penser que le Munja était plus radin que pauvre. Les démolosses partirent satisfait malgré le peu d'argent de la bourse. Ce n'était que 5000 poke mais il n'y en avait jamais assez. C'était le total de sa quinzaine de prime qu'il avait récupéré. S'arrangeant toujours pour n'arrêter que des bandits au sens vrai du terme et non au sens de Helhmen. Ces gens pourraient faire mettre à mort quelqu'un pour un retard de payement. Et pour couronner le tout, ces gens promettaient de grande récompense pour au final ne donner qu'une centaine de pièce. Les valeurs se perdaient... C'était décevant.

"Je vois en toi un désire qui t'habite jour et nuit et qui te hante. Qu'est-ce que tu recherches autant et qui te donneras tout ? "

Kaiser serra les dents. Il semblait très bien sonder le cœur des gens. Et celui du Scalproie était serré par la rancœur. Il se contenta d'un soupire. Remettant son foulard au milieu du visage.

"Je viens de perdre le peu que j'avais mis de côté pour vous éviter de poser un poke. Vous pensez bien que je suis légèrement à frustré"

Et il partit, évitant la conversation et la raison de sa colère par une autre raison bien moins importante pour lui. L'argent lui importait peu. Il arriverait très bien à survivre et dans le pire des cas, il volerait un bout de pain ou autre chose. Il l'avait déjà bien assez fait pour savoir comment si prendre à Ahoris. Il n'était en tout cas pas prêt de se confesser à lui.

"Occupez-vous de faire vos cérémonies d'enterrement et moi je vous amène de quoi travailler. C'est tout ce qui importe."

Le Munja s'avançait dans une discussion risqué s'il s'évertuait à savoir la vérité.

C'est à un mur de refus que je me suis confronté, le passé de ce Scalproie est-il si mouvementé ?
Mais ce n'est pas la première, ni la dernière âme en peine je rencontre, je vois en lui un blessure profonde qui le gangrène. Cette vielle séquelle a un rapport avec sa blessure l’œil j'en suis certain.  

Oui... je reconnais cette émotion... la haine, une haine si forte quelle consume son âme entièrement.
Mais pourquoi un telle ressentiment et envers qui ? Rentrer plus loin en son âme va à l'encontre de mes principes, soit. Je vais devoir lui demander moi même, plus tard, ce n'est visiblement pas le moment. Ce Pokémon est vraiment très intéressant il serait même digne de recevoir une de mes grandes fabrications.

-J'ai une requête à te soumettre, j'ai une dette envers toi car tu m'as sorti d'un mauvais pas tout à l'heure je ne suis qu'un humble fossoyeur et je ne demande jamais d'argent. Je souhaite donc payer ma dette en t'assistant dans ta mission. Qu'en penses-tu, tu accepte ?

De l'aide dans sa mission ? Uuuh... Mais comment ? Cependant Kaiser, inspirant le grand air humide du marais qui avait déjà calmé les braises des bandits canins de tout à l'heure, parvint à se calmer de frustration d'avoir perdu l'argent et du reste en continuant sa marche.

"Je ne sais pas... Ma mission doit être faite seul. Ce serait risqué d'aller là où je me rends en groupe même restreint. C'est pas comme s'il y avait mortelle dans son nom."

Mais dans le même temps, il pourrait se servir de lui comme couverture cependant il devait encore trouver comment. Pas sûr qu'un fossoyeur soit très courant en ville. De plus c'était risqué de soumettre une personne hors du groupe de résistant à une mission officielle.

"De plus, je ne devrais pas. C'est très risqué de mêler des inconnus des résistants à nos missions. Tu sauras te mettre à l'abri en cas de pépin ?"

Il s'inquiétait pour rien surement. Mais il devait s'assurer qu'il n'embarquait pas un bagage plutôt qu'un allié. Il devait s'assurer de ses capacités avant de vraiment être sûr de sa proposition.

"Tu es fossoyeur nous sommes d'accord. Mais aurais-tu quelque chose de différent ? Car il est difficile de savoir ce que je cache."

Il commençait à se relâcher, il avait bien deviné que ce Munja sortait de l'ordinaire (les munja n'en sortent pas tous d'ailleurs ?). Il devait comprendre ce qu'il savait faire de si particulier. Peu importe que ce soit utile ou non. Il trouverait surement quoi en faire.

Mon jeune ami semble être prudent c'est parfait si on veut vivre longtemps, il se demande si je pourrait lui être utile et non un boulet dans sa quête. Oh ! Et maintenant il l'évaluait, il veut savoir mon talent particulier, c'est loin d'être un secret même si de nature on ne vient pas m'aborder en raison de mon statut qui touche à la mort d'assez près.

-Si tu veux tout savoir je sais très bien me mêler à une foule dans un village où une ville il y a des cadavres partout. Quand à ce qui me rend diffèrent c'est ma capacité à comprendre, à voir et à manipuler les âmes. Je suis aussi un artisan réputé il y a bien bien longtemps et ce n'est pas qu'une façon de parler. Bref c'est avec ce pouvoir que j'ai put lire que quelque chose te rongeait de l'intérieur et je peut t'aider.

Il semble plonger dans une profonde perplexité suite à mes paroles, il me semble intelligent et assez clairvoyant, mais pas tout à fait sûr de mes paroles.

-Tu veux une preuve très bien est-ce que tu m'autorise à fouiller plus loin dans ton âme ? Ce que j'y trouverais te convaincras de mes talents.

Déjà première nouvelle rassurante, il savait se mêler à la foule. Il pourrait donc partir de son côté sans soucis. La seconde information était moins rassurante. Un artisan d'âmes ? Une forme de... Nécromancie ? Cela l'intriguait autant qu'il s'en méfiait. Jouer avec la vie des morts (quelle expression paradoxale...) n'était pas dangereux ? Et de ce fait, il pouvait les voir et les comprendre. C'est pour ça qu'il a deviné quelque chose au sujet de Kaiser. Même s'il s'en cachait toujours. Il cumulait beaucoup de colère, de frustration et de haine à l'attention de Scipio. Il ne pouvait se permettre de penser à ça avec son rôle à la résistance. Tant que la situation ne s'améliorait pas ou du moins s'il ne trouvait rien au sujet du traitre, il continuerait.

C'est alors qu'il lui demanda s'il pouvait encore le sonder, plus en profondeur cette fois. Il fut vraiment très surpris et surtout dérangé cette fois. C'était comme lui demander de parler de sa vie intime sans la moindre parole voir même le moindre geste. Kaiser était un livre qu'il ne voulait pas ouvrir et cette demande était surement de trop. Cependant, en écoutant les bruits du marais, d'un croassement d'un grenousse quelque bruit de goutte tombant sur une pierre, il sembla se résigner. S'arrêtant et défaisant légèrement son foulard.

"Uniquement l'essentiel... Compris ?"

C'était la seule condition. Qu'il n'aille pas trop loin dans son privé. Il récolte ce qu'il doit et c'était fini.

Je vois sur son visage de métal un tressaillement visiblement jouer avec les âmes est contre-nature pour lui, je n'ai pas vraiment le temps d'expliquer exactement de quoi mon pouvoir retourne réellement et que nulle âme ne souffre.

Tout est calme, un calme qui sait apaiser le cœur de ceux qui ont souffert, ce marais est décidément une très bonne chose si il a réussit à apaiser une âme tourmentée telle que celle du jeune Scalproie.

Maintenant qu'il ma autorisé je peux aller plus profondément dans son âme et trouver les raisons de sa rancœur. Voyager dans l'âme de quelqu'un c'est une expérience que peu sont à même de supporter surtout dans certaines âmes noires et hurlant leur malheur. Ma première incursion de ce type avec mon maître pour me guide m'avait laisser sans force et faible pendant un certain moment.

Deux camarades unis et solidaires...deux compagnons d'armes...une trahison... qui a provoqué la blessure...traquer par ceux qu'il considère comme sa famille... la vengeance l'anime... et pourtant la justice ne l'a pas quitté...tu es brave jeune Scalproie et même si je doute que la vengeance t'apporte la paix, tu as à retrouver ton ancien camarade et lui poser des questions.

-Je peux t'aider à retrouver celui que tu cherches Scipio.

C'est comme d'un long sommeil que Kaiser se réveilla en sursaut aux premiers mots du fossoyeur. Combien de temps s'était-il écoulé ? Dix, vingt secondes ? Non plus. Il regarda autour de lui et remarqua que le brouillard était légèrement levé et qu'il faisait d'un coup plus chaud. Il en pensa que le soleil devait bientôt être à son zénith. Il senti que c'était comme... Une heure ?! Cela le choqua d'avoir perdu autant de temps. Manquant de lâcher un jurons en le découvrant mais garda son calme et son attention sur le Munja et chaque mot qui sortait de sa bouche. Lui il pouvait l'aider ? Kaiser n'y croyait pas du tout. Certes ce pouvoir semblait puissant, mais ça ne risquait pas de l'aider à grand-chose. Serrant les dents pour cacher sa frustration. Son ancien ami était insaisissable. Ce n'était pas pour rien qu'on le nommait le spectre. Il disparaissait aussi vite et irrattrapable que ce type.

"Et... Et comment ?"

C'était là toute la question. Déjà que le fait que Kaiser s'était comme perdu son âme durant pas loin d'une heure, perdant un temps précieux pour sa mission, lui annoncer cash que l'on puisse l'aider était des plus perturbant. Il hésitait entre sprinter pour rattraper le retard et attendre la réponse du Munja.

Alors que l'orage passait dans l'esprit du vengeur rouge, c'était le calme le plus complet dans le marais. Le genre de sérenité que le Scalproie n'avait plus l'habitude de manière véritable. Qui sait si un archer n'était pas en train de se préparer à tirer ou une autre meute de bandit se rappliquer. Kaiser étaient, avec ces années de chasse à l'homme, au bord de l'insomnie et de la paranoïa. Il ne savait plus se détendre ou simplement penser qu'il n'y avait aucun danger.

L'incrédulité se lit sur le visage d'acier du Pokémon et ceux sans même avoir besoin de lire dans son âme. Après ce qu'il a enduré cela ne m'étonne guère, la traque impitoyable et la trahison qu'il a subit de la part de son meilleur ami explique le mal qu'il a se confier. De plus je ne suis qu'un inconnu sorti de nul part et qui lit dans l'âme des gens, il n'a aucune raison de me croire pour le moment.

-Oui je peux t'aider à trouver ce que tu cherches, je suis un créateur d'artefact magique et donc en mesure de créer un objet capable de t'assister dans ta quête. Pour cela j'aurais besoin de passer plus de temps avec toi j'en profiterais pour repayer ma dette envers toi.

A travers les fleuves et les montagnes, où qu'il se cache, un artefact capable de retrouver ce qu'il cherche le plus au monde, un objet qui serait capable de traquer et de retrouver n'importe qui et n'importe quoi. Même tapis au fin fond du monde ou au plus profond des abysses voilà la puissance de l'objet que je vais créer. Maintenant il me reste à déterminer s'il en est vraiment digne et jusqu'à où il est près à aller pour achever sa quête.

-Pour créer ce qui te permettra de retrouver Scipio je dois utiliser une âme, rassure-toi elle ne souffrira pas, pourtant ce n'est pas une chose à prendre à la légère, alors au cours du voyage tu vas devoir me montrer ta détermination.

Lui montrer sa détermination ? Même si cela devait vouloir dire "montrer sa valeur", Kaiser était prêt à tout pour obtenir le moyen de trouver ce qu'il cherchait. Mais nous nous l'avons déjà expliquer. Cependant la chose était à méditer tout de même. Il regarda dans la direction du camp déjà bien au loin. Et si avec son ambition, cela lui viendrait de tourner le dos à la résistance ? Si les Helheim pouvaient lui proposer mieux pour le retrouver, arriverait-il a trahir la résistance ? C'était tentant mais il se refusait à cela. Il s'était juré à en faire quelque chose de personnel et à n'y sacrifier personne sur un coup de tête. Il passa la main sur sa balafre et serra le poing, maintenant sûr de son choix.

"Entendu. Tu m'accompagneras dans ma mission. Soit prudent car la forteresse mortelle et surtout la cité ne nous fera pas de cadeau."

Il ne considérait même plus cela comme une dette. C'était bien plus un arrangement pour lui. Mais c'était bien une dette en somme. Enfin bon Nul besoin pour lui de s'éterniser. Kaiser sorti une carte de son sac de voyage et l'inspecta. Au vue du retard qu'ils avaient pris, le plus simple serait de couper par la mer puis par les plaines de feu ou en le contournant.

"J'espère que vous n'avez pas le mal de mer. On va prendre le large. En espérant qu'un navire soit dans les environs."

C'était bien le principal soucis. Ce détour dans son trajet n'était pas prévu mais pour regagner et même gagner du temps sur leur trajet, traverser à vol de roucool l'océan était le moyen le plus rapide pour aller à l'anarchique cité noire. Sa principale mission allait se dérouler là bas.

"Ne perdons plus de temps. En route."

En chemin il fut pris d'un pique de curiosité, continuant de marcher, il ralenti tout de même le pas pour laisser le fossoyeur le rejoindre à ses côtés.

"Dit moi... Je t'ai laissé voir en mon âme... Des choses duquel je n'ai parlé à presque personne et à peine à mes collègues en ces terres. Me laisserais-tu voir en la tienne ? L'essentiel à nouveau. Enfin... Si tu en as une."

Ce dernier bout de phrase était placé avec un air ironique par rapport à son type spectre. Mais bien entendu, il ne savait nullement voir l'âme des gens. C'était simplement une manière pour lui de demander à l'artisan de lui parler de ce qu'il avait vécu. Devant partager un long bout de chemin ensemble. S'ils se connaissaient un minimum, le voyage en serait plus agréable. Surtout que le fait d'avoir perdu son argent précédemment en parti par sa faute lui était encore resté au travers de la gorge. Il fallait donc faire passer cela car il autrement les menacent pouvait très rapidement partir.

Je trouve ce jeune Scalproie bien curieux, je peux emmener des voyageurs pour visiter l'âme d'une personne mais les Munja n'ont pas d'âmes, il y a un cruel manque d'éducation chez les mercenaires.

-Je te trouve bien impudent Scalproie pour vouloir sonder les tréfonds d'un maître des âmes, celui qui possède la plus grande maîtrise animique de son temps, celui qui regarde à travers l'être, à travers ton futur et ton passé.

Mes paroles résonnent dans le vide avec ma voix fantomatique et on dirait qu'elles ont touché le jeune Scalproie.

-Voilà ce que mon maître aurait dit dans un sens il a raison car l'âme d'un maître des âmes est bien plus complexe qu'un simple Pokémon, ceux qui s'y aventurent sans l'aide du maître la contemple un instant qui est en réalité une éternité et leur corps même celui d'un spectre tombe en poussière et leurs âmes finis consumé. Moi je n'ai pas d'âmes donc je me contenterais de te parler de mon passé. Comme tu viens de l'entendre j'avais un maître, un Lugulabre très connu, mais c'était il y a tellement longtemps que te dire son nom ne te servirais à rien, c'était un pyrotechnicien le meilleur de son temps car les créations des maîtres des âmes touche le cœur des Pokémon au plus profond d'eux même. Par le passé j'ai beaucoup voyagé et je suis arrivé dans ce royaume il y a peu même si j'y suis déjà passé il y a des années.

Avait-il pas compris le sarcasme ou avait t'il touché une corde sensible ? C'était là toute la question. Cependant Kaiser avait eu se qu'il demandait, il en savait déjà un peu plus. Il semblait avoir vécu déjà des siècles. Mais une question le turlupinait.

"Ne pas avoir d'âme... Est-ce perdre son humanité ?"

C'était une question qui l'interrogeait depuis un temps. Le fait de courir après Scipio l'avait changé et pas dans le bon sens. Entrant parfois dans la paranoïa, c'était la folie qui le guettait et avec cela la peur de devenir un être abjecte.

"J'ai fait tant de sacrifice pour retrouver Scipio... Lutter contre ma guilde, défier les lois, quitter ma terre natale, rejoindre et aider les Ravens. Je continuerait jusqu'à arriver à mon but mais... J'ai peur de devenir un monstre pire que lui. "

Cette crainte de se transformer en ce qu'il redoutait, une bête sans humanité, un sauvage obsédé par l'unique objectif de sa vie.

H-RP:

"J'ai fait tant de sacrifice pour retrouver Scipio... Lutter contre ma guilde, défier les lois, quitter ma terre natale, rejoindre et aider les Ravens. Je continuerait jusqu'à arriver à mon but mais... J'ai peur de devenir un monstre pire que lui. "

-Ce après qui tu coure n'est pas un monstre, c'est un Pokémon comme toi et moi qui a des émotions, t'es tu jamais demandé les raisons de son acte. Oui bien sûr que tu t'es déjà posé cette question.

Le soleil se reflétait sur la peau d'acier du Scalproie, il redoute la folie, les nuits sans sommeil hantés par une seule chose la traque de son ancien camarade.

-Quant a perdre son âme je ne pense pas que tu puisse la perdre si aisément, du tout du moins si tu fais preuve de prudence...

C'est toujours une bonne idée d'avertir les jeunes gens sur les dangers de vendre son âme il y a quelques décennies le trafic d'âme était à son paroxysme, c'était inimaginable, mais ce temps est profondément enfouit j'espère qu'il ne réapparaîtra pas.

Bon d'accord, la subtilité c'est pour les tapettes mais Kaiser se pinçait presque le front de voir comment Munja le prenait au mot.

En effet Kaiser s'était déjà souvent posé la question du pourquoi au sujet de Scipio. Mais il n'y avait jamais trouvé de réponse. Il avait changé en un instant. Il n'avait pas tant besoin d'argent, la guilde lui offrait le gîte et le couvert en plus du beurre, l'argent du beurre et la crème de la boulangère. Il n'avait aucune réel raison de faire du marché noir. Et il a réellement changé du tout au tout. Il était timide, craintif, effacé par rapport aux autres et il était au départ sujet au vertige quand même. Est-ce que cela avait changé quand il avait commencé à s'individualiser ? À devenir moins dépendant de Kaiser ? Il n'en savait rien. Ils étaient unis comme les 5 doigts d'une patte. Cette question il se la posait depuis des années sans comprendre et trouver de réponse.

Kaiser lâcha un dernier soupire, presque blasé. Il regarda vivement le soleil au dessus de lui, les midis devaient déjà être passé. La route allait encore être long. Ils avaient déjà pris bien du retard. S'ils sauraient voler, cela serait bien plus simple mais presque trop voyant. Autant déjà faire un bout de route bien que Kaiser savait comment s'y prendre pour rattraper le temps perdu.

"Peu importe... En route. Nous avons beaucoup de chemin à faire."

H-RP:

Eh bien, c'est moi qui vait noter ce petit rp ~

On commence avec Kaiser, puisque tu as ouvert le topic :
-Eh bien écoute, je n'ai rien à dire ! J'ai vu une ou deux fautes grand max, et encore.

Et pour toi Munja :
-Attention aux fautes, là par contre il y en a.
-La ponctuation dans les phrases, ça existe, notamment les "-".
-Le dialogue ne compte pas en tant que lignes du rp. Attention, tu n'as donc pas toujours le niveau demandé. Ca passe pour cette fois mais la prochaine fois, je serais obligée de sanctionner.
-Par moment, c'est un peu dur de suivre ce que tu dis. Peut-être à cause de la ponctuation, je sais pas...

Pas mal pour un premier rp ! J'ai beaucoup aimé, dommage que je n'ai pas réussi à avancer mon rp avec Munja pour vous offrir un peu plus de contenu.

Kaiser tu obtiens 500
Munja, ce sera 250