Quand la liberté prend la senteur des fleurs [Pv Koji]

La nuit avait été drôlement agitée. Un peu comme toute les nuits depuis que Luna est partie. Jamais je ne pourrais oublier se qu'elle a fait mais je n'arrive pas a lui en vouloir.
Mais le fossé était trop grand, nous ne nous connaissons pas vraiment en faite. Ma plus grande crainte, pourtant, n'est pas une revolte des renégat ni le risque d'être tuée. Non, j'ai peur que mon royaume parte lui aussi. Apres tout qui voudrais d' une reine qui ne les connais pas.

Je sort de mon lit et m'approche doucement de la grande baie vitrée de ma chambre. Je me glisse derrière les rideaux de velours et observe en contre-bas la ville endormie. Si seulement je pouvais y aller sans être entourée  d'une multitude de chevaliers et accueillit en gtande pompe. Non vraiment, la vie n'est pas simple. Mon regard se dirige vers les appartements des Chevalier et Ecuyer. Il n'y a que eux que je connaissent un temps soi peu, eux et les domestiques. Qui font d'ailleurs un travail formidable. Une idée germe dans mon esprit. Folle, mais une idée quand même. Je sort de derriere mes rideaux tout doux et accélère le pas en ouvrant la porte de mon dressing. Je vais bien trouver se que je cherche. Je farfouille dans les étagères, jusqu'à trouver ce que je cherche. Enfin presque, une cape blanche en poil de Pasmilla incrusté de pierre semi-precieuse n'est pas la chose faite pour passer inaperçu. Finalement je trouve se que je cherche. Ma cape  violette, avec juste une broderie blanche sur le col des manches et le long de la capuche et des bord. En plus elle se ferme. Parfait pour réaliser ma petite betise. Quand j'y repense, je suis un peu comme une enfant, mais tant pis.  

Les rayons du soleil semble pointer le bout de leurs nez et les domestique vont arriver faire la poussière, déjà inexistante, alors je cache ma cape sous les draps de mon lit et me recouche en vitesse. Je ferme les yeux et fait semblant de dormir tout en réfléchissant par ou passer. Les cuisines ? Il parais que le maracher vien ce matin. Non trop de monde, trop dangeureux. Par les jardin? Je pourrais utiliser levitation pour passer...a moin que, je croit avoir vu un trou assez large pour que j'y passe a quatre pattes. Oui ça pourrait le faire.
Je me fait doucement secouée par une domestique et me leve en etouffant un faux bâillement. J'enfile mon peignoir et va m'habiller. Une fois prête je demande a mes domestiques de se retirer, je rejoindrai tout le monde dans la salle a manger. Elle execute. Le moment opportun est là. Je prend ma cape, la met a l'envers pour ne pas voir les couture et sort par la fenetre sur le balcon. J'utilise levitation et passe de balcon en balcon. Je maintient ma capuche sur ma tete. Pas le moment d'être découverte.

J'entends des bruits de pas approcher. Oh non ! Je me cache derriere une des statue du balcon. Une domestique ouvre les fenêtre, dépoussière les volets et s'en va. Ouf ! Je finit ma course sans accroche, mais essoufflée. Moi et les exercice physique... Mais pas le temps de ce plaindre. Je releve ma robe et commence a courir a travers jardin. Je tombe, trebuche. Je finit par trouver le trou, la robe plus aussi blanche que d'ordinaire. Je me met a quatre patte et traverse la muraille. Je resort, les mains écorché et une trace de poussière sur le visage. Mais je me sens bien. Je marche rapidement vers le centre ville toujours caché sous ma capuche. Les gens sont craintif mais accueillant avec moi. Je trouve même un groupe d'enfants qui m'en mene jouer avec eu. Une petite evoli, voit tout a coup par en dessous et fait des grand yeux avant de commencer a s'incliner. Je la releve et lui mime de ne rien dire elle hoche la tête et nous repartons jouer gaiement. La journée passe vite et les enfants doivent rentrés, en me voyant les parent me sourit. Pas si discrete pas vrai? Mais ils ne dirons sûrement rien. Ils ne veulent pas avoir d'ennuis.

Le soleil est haut dans le ciel. L'apres-midi commence. Mais je suis toute seule. Alors je erre dans les rue et ruelle. Jusqu'à ce que je me sente suivie, j'accélère le pas sa me retourner. Deux pokemon surgissent de l'embranchement un peu plus haut je tourne et commence a courir. Je cours encore et encore. Je trebuche, me relève, ré trebuche. Soudain, un cul de sac. En voyant ça je tombe je voit les quatres pokemon qui me font face. Je recule jusqu'à heuté la paroi froide et dure. Le visage bien au fond de la capuche cache les larme de peur qui commence a pointé. Il m'approche et me revele le menton. Ma capuche glisse dévoilant mon visage. Ils ricanent et celui qui me tien lance:

- Mais qu'avons nous la ? On c'est perdu ma jolie? Vien on va bien s'occupé de toi..  
Ils ne semble pas me reconnaître , apres tout je suis couverte de poussière et de saletées. Je prend peur et cri terrifiée:
- AU SECOURS
Surpris par la force de mon cri il me lache et recule d'un pas. J'en profite pour le rouler en boule, ne formant qu'une masse violette. Que va t'il m'arriver maintenant...j'aurais du rester tranquille..

[Hrp] je peu pas corriger tout de suite mais tu peut repondre[Hrp]

Tôt, un matin ...
La plupart des chevaliers étaient déjà debout, avant même l'apparition des premiers rayons du soleil, l'aurore. Koji était de ces chevaliers qui mettaient un point d'honneur à respecter les horaires de lever et de coucher afin de garder la forme chaque jour. Avant de quitter sa chambre, le Latios a pris soin de vérifier que tout était en ordre: lit bien fait, petit bureau bien rangé. La pièce était bien organisée, Koji l'a donc quittée l'esprit serein. Jamais il n'accepterait que le désordre prenne place dans son espace privé, c'est pourquoi il vérifiait constamment que tout y était bien à sa place. Et ainsi donc, Koji s'en est allé au réfectoire dédié aux chevaliers. Car oui, autant les grandes personnes voyaient parfois leur petit déjeuner directement amené à leur réveil, autant les autres devaient aller le chercher par eux-même. Et Koji ne faisait pas exception, mais il ne s'en plaignait pas pour autant, c'était l'occasion de retrouver quelques amis et de faire connaissance avec des collègues. Le self était un endroit très convivial où il faisait bon de se retrouver pour prendre chaque repas.
Cette fois-ci, Koji n'a pris qu'une miche de pain et quelques baies avant de rejoindre une connaissance déjà assise au bout d'une table. Le concerné, un Escroco nommé Octave, s'est même levé pour le rejoindre. Il lui fit une petite tape amicale dans le dos, en l'invitant à déjeuner avec lui. Malgré son apparence de méchant crocodile, le pokémon de type sol est quelqu'un de très gentil. Les deux compères ont donc mangé ensemble, en discutant. Ce moment ne fut pas très long, à la déception du crocodile des sables. Koji avait eu une envie subite de sortir prendre l'air, d'un coup. Il s'est dit qu'il profiterait du beau temps matinal pour faire une ronde du côté des frontières du royaume.

Un intrus en cavale.
En sortant, Koji a commencé par prendre une grande bouffée d'air frais. Le soleil commençait à peine son ascension dans le ciel, teinté d'une couleur mauve, un peu bleutée à ce moment-là. Le vent léger portait quelques pétales de fleurs venant des jardins du château, juste à côté. Avant de commencer sa ronde, le Latios s'est dit qu'il pourrait traîner quelques temps dans ces jardins, à profiter des odeurs agréables des fleurs fraîchement écloses ainsi que de la beauté du lieu.
Sauf qu'en s'y baladant, il y remarqua quelque chose de fort étrange. Quelque chose ? Plutôt quelqu'un. C'est en jetant un oeil vers les balcons du palais que Koji a remarqué une silhouette indiscrète. Elle était toute fine mais irreconnaissable car l'individu portait une cape violette assez grande. De loin, on aurait dit un épais manteau a capuche. Mais ce qui rendait Koji très suspicieux était que premièrement la personne douteuse s'échappait du château, et deuxièmement, que parmi toutes les fenêtres, seules celles de la chambre de la Reine étaient ouvertes. Le Latios s'est alors mis a imaginer toutes sortes de scénarios et, inquiet pour sa Reine, il s'est envolé discrètement jusqu'au balcon de cette dernière. D'un regard vif, il constata que la chambre de Dame Solaris était vide. Agacé et peu rassuré, Koji s'est concentré à nouveau sur le mystérieux inconnu. Visiblement, il comptait s'enfuir par un petit trou dans la muraille. Le Latios a remonté la capuche de sa veste sur sa tête, et s'y est dirigé à son tour.

* Je ne sais pas qui tu es, mais s'il s'avère que tu aies osé toucher à la Reine Blanche, compte sur moi pour te montrer quelque chose que tu n'oublieras pas. *

Parti pour faire une simple ronde, il s'est finalement lancé dans une poursuite.
Koji s'est contenté de survoler la muraille: il était hors de question qu'il perde son temps a emprunter le petit chemin de l'intrus, d'autant que le Latios était probablement trop grand pour y passer. Il a attendu l'individu suspect de l'autre côté en faisant bien attention de ne pas de faire remarquer. L'inconnu est ressorti du trou le corps tout poussiéreux, et la cape toute sale. Sans même prendre la peine d'essayer de retirer la saleté, l'étrange personne s'est remise à marcher hâtivement vers le centre-ville. Koji a continué à la suivre.
Elle a fini par croiser de jeunes enfants qui l'ont emmenée jouer avec eux. Mais qui pouvait donc bien être cette personne ? Elle semblait être aimée du peuple, et même plus, le peuple semblait se soumettre à cette personne. Koji fit rapidement cette déduction quand il vit qu'une petite Evoli venait de se prosterner face à l'individu. A ce moment, le Latios s'est dit qu'il faisait probablement fausse route quant à l'identité de l'inconnu. Plus il réfléchissait et plus il pensait que cette mystérieuse personne était la Reine Blanche elle-même. Mais pourquoi Dame Solaris se serait-elle enfuie du château ? Le mystère restait entier. Quoi qu'il en soit, il s'était dit qu'il continuerait de la suivre afin d'en avoir le coeur net. Et cette séance d'espionnage prit finalement fin dans une ruelle d'un quartier peu réputé de la ville.

La Reine en danger ?
Koji n'était plus le seul à talonner l'inconnu. Sauf que lui le faisait plus discrètement. Il avait remarqué que quatre autre personnes le suivait aussi. Le petit groupe semblait mené par un Vigoroth assez louche. Qu'est-ce que ces gens voulaient au pokémon a la cape ? Bonne question. Peut-être n'étaient-ce que des enquiquineurs.
Sans doute apeurée, la personne énigmatique a accéléré le pas jusqu'à se retrouver coincée dans le cul de sac d'une ruelle sombre. Là, Koji s'était dit qu'il fallait qu'il intervienne. Peut-être qu'elle était en danger. Il a attendu quelques instants, le temps de voir ce que voulaient les racailles. Le chef Vigoroth s'est approché de l'inconnue et lui a soulevé le menton. Et là, deux choses ont VRAIMENT choqué Koji.

- Mais qu'avons nous là ? On s'est perdue ma jolie? Viens on va bien s'occuper de toi ...
- AU SECOURS !

La capuche de l'inconnu venait enfin de tomber, révélant le magnifique visage de la Reine Blanche. Ainsi l'hypothèse de Koji se valida. Mais bien que personne ne pouvait le voir à cause de sa capuche qui lui cachait la moitié du visage, le Latios était rouge de colère. Comment ces horribles personnes osaient-ils manquer de respect à la Reine ?! Quel type de malotrus étaient-ils pour lui chercher du mal ?! C'en était trop, Koji s'est montré à son tour, et a pris place entre la Reine Blanche et le groupe du Vigoroth.

- Bonjour. J'ai le regret de vous annoncer que vous cherchez les ennuis à la mauvaise personne. Je vous conseille de ficher le camp d'ici en vitesse.
- Il s'est pris pour qui ce bouffon ? Viens là on se tape. C'est ce que tu veux hein ?
- ...

Rapidement et sans même prendre la peine de répondre aux provocations du singe, Koji a sorti ses deux dagues de son manteau. D'un geste vif, il a projeté la première directement au dessus du coeur du Vigoroth qui visiblement ne s'attendait pas à ce genre d'attaque. La lame est venue s'incruster dans la chair de l'ennemi, souffrant. Pendant qu'il essayait de retirer la dague, Koji s'est placé derrière lui avec agilité. Soudainement, il a pensé à Dame Solaris. Que penserait-elle de cette scène ? Peut-être qu'elle était dégoûtée de tout cela ? Peut-être qu'elle était horrifiée par l'action du Latios ?.. Pour ne pas la forcer à voir l'atroce blessure saignante, Koji a retourné le Vigoroth vers ses trois acolytes et lui a passé la deuxième dague sur la gorge. Aucun des trois n'osaient faire le moindre mouvement, qui sait quelle incidence cela pourrait avoir ?

- Tu vires ?
- Oui, oui, c'est promis ... - a t-il déclaré en soupirant de douleur.

Koji a utilisé ses pouvoirs psychiques pour retirer brutalement sa dague du corps du singe. La lame était rouge de sang. Le Latios a rangé sa dague propre et a poussé le Vigoroth vers ses sbires, qui s'est dépêché de décamper avec ses potes. Quand il se fut bien éloigné, Koji l'a entendu hurler de nombreuses insultes à son égard. Mais le pokémon Eon n'a pas cherché à le retrouver, il a sorti un bout de tissu blanc d'une poche de sa veste pour essuyer le sang sur la lame de sa dague. Il s'est ensuite retourné vers Dame Solaris. Elle paraissait toujours aussi effrayée. Koji s'est avancé vers elle et a déclaré d'un ton strict, mais respectueux:

- Ma Reine, il ne fait pas bon d'errer seule dans ce quartier de la ville, tenez-le pour leçon.
Il se présenta ensuite.
- Je suis Koji, humble chevalier ne souhaitant que votre bonheur, et garantissant la sécurité au sein du Royaume. Je vous prie de m'excuser pour ma rudesse en combat ; quitte à blesser je me devais de vous protéger. J'implore votre pardon pour ce macabre spectacle.

Koji a baissé la tête, lui montrant sa soumission et son respect envers elle. (difficile de tirer une révérence en tant que Latios, ahem) Il était désolé d'en être venu aux armes devant la Reine Blanche, mais voilà, c'est dans sa nature, il ne pouvait pas tolérer ce genre d'affront. Il espérait fort que Dame Solaris lui pardonnerait.

Je tremble de peur. Je ne veut même pas imaginer ce qui va m'arriver maintenant. Vont ils me faire du mal. Je n'a sais pas je ne veut pas savoir. Je fermé les yeux très fort ne voulant pas voir ça. Quand soudain un coup de vent s'interpose entre moi et le Vigoroth. Toujours autant terrifiée, je me roule un peu en boule et ouvre grand mes oreilles. Espérons que ce ne sois pas un des leurs, parce que là, je suis vraiment de beau draps. Les main sur la tête je me protège comme je peut. Peu être que j'aurais du rester au château, m'abstenir de vouloir tout connaître et continuer ma vie comme avant, alors je n'aurais pas été dans cette situation, mais, c'est trop tard..soudain j'entend la voix dur et froide de ce qui semble désormais mon allié.

- Bonjour. J'ai le regret de vous annoncer que vous cherchez les ennuis à la mauvaise personne. Je vous conseille de ficher le camp d'ici en vitesse.
Après cette tirade, assez violente mais tes claire sur ses intention, je lève rapidement la tête les yeux grand ouvert. Était il vraiment avec moi alors ? Je croit que j'aurai pleurer en tout cas, j'ai les larmes au yeux. Jamais ô grand jamais je n'aurais cru pouvoir le sortir de là. Pourtant le pokemon ennemis ne semblait pas décider à nous laisser tranquille.
- Il s'est pris pour qui ce bouffon ? Viens là on se tape. C'est ce que tu veux hein ?
Mon sauveur ne pris même pas la peine de lui répondre. Je le regardait. Il avait comme moi une cape, mais rouge. Ses ailes passait a travers et sa tête était visible de moitié. Un Latios, c'était si rare d'en voir un, il me semble familier, peu être est il passer au château un jour. Je ne sais pas je n'en est pas souvenir en tout cas. Il a..une sorte d'aura de force et de protection. Il a finit par me prendre de vitesse dans mon observation et sortie deux jolies dagues dorées. Et deux seconde plus tard l'une d'elle était enfoncé dans le buste de mon agresseur. Mes pupilles se rétractèrent à la vue de gouttes de sang. Je n'avais pas peur de se liquide à l'odeur métallique mais la violence du Latios. Je ne voulais pas voir ça pourtant mon regard restait fixer non le combat mais le latios. Ses yeux refeltait son courage et sa détermination. Il est vraiment admirable. Pourtant alors qu'il allait faire quelque chose, il tiqua. Il dit quelque chose au malfrat que je n'ai pas entendu. Il etait dos a moi. Mais meme dans cette posture il degage toujours autant de force. Il a vraiment la carure d'un chevalier. Soudain il se retrouna vers moi. Inquiete de se qu'il allait se passer je reprit une mine inquiète. Il avait ranger ses dagues se qui me fit pousser un soupir de soulagement. Il pris un aire renfrogné qui me firent penser le pire.

-Ma Reine, il ne fait pas bon d'errer seule dans ce quartier de la ville, tenez-le pour leçon. Cette phrase me fit souvenir les évènement et mes larmes refirent surfaces.
Il se présenta ensuite.
- Je suis Koji, humble chevalier ne souhaitant que votre bonheur, et garantissant la sécurité au sein du Royaume. Je vous prie de m'excuser pour ma rudesse en combat ; quitte à blesser je me devais de vous protéger. J'implore votre pardon pour ce macabre spectacle.
Il baissa respectueusement la tête. Mais comment pourrais-je lui en vouloir ? Je me leva alors en retrouvant mon sourire habituel. Je pris c'est pattes entre les mienne et lui dit avec un immense sourire.
- Comment pourrais-je vous en vouloir. Vous etes mon sauveur. Merci Koji-san, de tout mon coeur merci.

Je me demande si je pourrais rester encore un peu. Pourvu qu'il sois gentil.
- Dit Koji, tu va pas me ramener hein ? Je peut rester? Sa ne te dérange pas que je te tutoie ?
J'espère qu'il acceptera, j'ai toujours voulu me promener dehors avec un ami.

Soulagement partagé.
Le regard toujours rivé fixement sur le sol dallé de la rue, Koji imaginait le pire. Il n'était pas sans savoir qu'il avait parfois du mal a se contrôler de temps en temps. Quand la situation l'exige, il change de caractère, en adopte un plus froid et sévère. Peut être plus cruel ? En tout cas sans pitié. Mais pour préserver Primera ou sa digne représentante, le Latios était prêt à entacher sa réputation, le rendant qualifiable de dangereux lunatique. Il n'était pas fou ... Juste un peu trop protecteur ... Beaucoup trop même.
Mine basse, le pokémon Eon n'osait plus croiser le regard de la Reine à nouveau, et a attendu timidement que cette dernière vienne a lui. A la grande surprise de Koji, Dame Solaris lui a pris délicatement les pattes dans les siennes, et lui a délivré quelques honorables paroles. Même avec sa capuche, il ne pouvait pas vraiment cacher ce petit rougissement qui lui est apparu sur chacune de ses petites joues. Il était un peu gêné, mais très heureux d'avoir pu se rendre utile auprès de la Reine. Mieux encore, il était intérieurement très euphorique en se disant qu'il était possible que sa Reine commence à l'apprécier.
Koji est resté muet quelques instants. Il s'est redressé et, un peu embarrassé, il déclara:

- Ô ma Reine, voyez-moi ravi d'avoir pu vous sortir de cette délicate situation. Je suis heureux de vous voir retrouver le sourire.

Koji était maintenant bien rassuré, et reprit ainsi un visage plus serein. Il retira sa capuche de sa tête, dévoilant alors ses yeux à la couleur rouge rubis, ainsi que toute la partie supérieure de son visage. Ce regard dur est finalement devenu tendre et amical comme à l'accoutumée.

Selon votre volonté.
A peine après que Koji se soit exprimé, la Reine Blanche lui a posé plusieurs questions d'un coup. Pouvait-elle le tutoyer ? Sans aucun problème ! Mais Koji a décidé qu'il garderait néanmoins la forme du vouvoiement envers sa supérieure, et ne demanderait pas à la tutoyer réciproquement. D'une part ça lui ferait bizarre, et puis ce serait un manque cruel de politesse de réclamer le tutoiement à son altesse. Si on l'y autorise, il emploiera la deuxième personne, sinon, hors de question.
La deuxième question, intimement liée à la troisième, était la suivante: est-ce que Koji allait la ramener, ou pouvait-elle rester en ville ? A l'écoute de cette demande, le Latios était perplexe. Etait-ce vraiment à lui de décider de cela ? Le pokémon Eon devait-il vraiment décider des actes de sa Reine ? Il n'en était pas persuadé, non. Si la Reine Blanche souhaitait rester par ici, fort bien, elle en avait le droit, mais Koji resterait là pour garantir sa protection. Il la suivrait où qu'elle aille juste pour être sûr que tout se passe bien, et qu'aucun trouble ne vienne déranger sa Majesté. Après tout, il était le seul à être au courant de sa présence ici, donc l'unique potentiel garde du corps de Dame Solaris. Veiller sur elle devenait alors plus qu'une obligation. Cela devenait une priorité.

- Chère Dame Solaris, vous pouvez me tutoyer ou me vouvoyer, à votre aise. Maintenant, pour ce qui est de rester ici, je ne compte pas vous ramener au château contre votre gré, je m'en voudrais ...

Koji a levé la tête au ciel. Il faisait encore très beau, mais vraiment peu de rayons du soleil atteignaient cette ruelle glauque. Il a réfléchi quelques instants, et s'est demandé si quitter la ville pouvait être une bonne idée. En tout cas, rester ici n'en était pas une. Trop de monde pourrait remarquer la présence de Solaris, et on risquerait de la ramener contre sa volonté. C'est pourquoi le Latios a réfléchi aux différents jolis lieux que l'on pouvait trouver a Primera. La distance à parcourir pour les atteindre ne posait pas le moindre problème vu que la vitesse de vol du pokémon Eon, quasiment inégalable, lui permettait de parcourir de nombreux kilomètres sans prendre trop de temps. Il a pensé à la Prairie Verdoyante, au Paradis Fruité, mais c'est finalement l'immense Champ de Fleur qui parut être l'endroit le plus adapté, et le plus calme pour satisfaire le besoin de liberté d'une Reine.
Koji partagea alors ses réflexions avec Dame Solaris:

- Cependant, je pense fort que rester en ville pourrait encore vous apporter quelque souci. Je vous propose de partir pour le Champ de Fleur, un endroit dont la beauté vous égalerait presque.

Koji a osé se montrer un tantinet taquin et flatteur, et attendait la réaction de sa Reine comme un enfant. Mais avant de la laisser répondre, il ajouta:

- Je serais enchanté de vous faire profiter d'un vol jusque là-bas, puis-je vous demander de ... grimper sur mon dos ?

Sans même attendre la réponse de la Reine Blanche, Koji a retiré sa veste, chose qu'il ne fait pourtant presque jamais. Il voulait que Dame Solaris soit bien installée sur son dos, et pensait que sa veste -avec les dagues et autres bricoles dans les poches- pouvait la gêner. Après quoi il s'est presque placé à hauteur du sol afin de permettre à sa majesté de prendre place, et lui fit signe qu'il était prêt à l'emmener où bon lui semblait ...